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“L’Union mérite d’être championne”
“L’Union mérite d’être championne”

Nous avons posé une seule et même question à dix consultants
du football belge : qui voyez-vous champion ce dimanche et pourquoi ?
Voici leurs réponses.

ALEX TEKLAK
“L’Union a un avantage psychologique”
“Je ne vois pas le Club Bruges battre l’Union car la

saison brugeoise se termine de manière compli-
quée. Il y a donc de grandes

chances que l’Union s’impose.

De l’autre côté, ce sera très ac-
croché entre Genk et l’Antwerp.

Au vu de ce qu’il s’est passé la

semaine passée, l’Union pos-
sède un avantage psychologi-
que mais même si l’équipe de

Geraerts a prouvé en coupe
d’Europe qu’elle savait répondre à l’attente, il

existe tout de même un doute sur la capacité unio-
niste à remporter ce dernier match. Quand on voit

ce qu’il s’est passé en Allemagne avec Dortmund et
le Bayern, on comprend que gagner un match pour
être champion n’a rien d’évident, quel que soit le
niveau. Dans ce contexte, Genk pourrait peut-être
profiter de son rôle d’outsider pour jouer libéré.

Les Limbourgeois n’ont rien à perdre et tout à ga-
gner. À l’Antwerp, le contexte historique pèse sur

les épaules et il ne sera pas évident d’effacer la dé-
ception du week-end passé. Le Great Old se voyait

déjà champion avant le match et a manqué de mo-
destie. Il ne faut oublier non plus que le match al-
ler entre l’Antwerp et Genk avait été très tendu et

que le Racing aura à cœur de prendre sa revanche.
C’est un élément de motivation qui sera peut-être
encore plus fort que le potentiel titre en lui-même.”
THOMAS CHATELLE
“Attention à Genk
qui pourrait rafler la mise”
“Je ne pense pas que l’Antwerp va gagner à
Genk. Et je pense que l’Union a de bonnes chances
de battre le Club Bruges, qui est

démobilisé en cette fin de sai-
son. Mais je ne le jurerais pas. Il

y a trois semaines, tout le

monde voyait Genk être cham-
pion. Il y a deux semaines,

c’était l’Antwerp. Et désormais,
l’Union semble avoir la faveur

des pronostics. L’équipe unio-
niste a été la plus régulière de

ces playoffs. Mais tout cela est tellement aléatoire.
Qui voyait les Anversois lâcher leurs trois points la
semaine dernière, à onze contre dix ? Ils ont pris un
coup sur la tête. Pour faire une parallèle avec le

tennis : l’Antwerp a manqué une balle de match de
match sur son service mais elle en a toujours une
autre, avec l’Union au service. Mais il ne faut pas
exclure que Genk rafle la mise. Les Limbourgeois

se sont sentis éliminés de la course au titre et dé-
sormais, ils sont de retour dans les débats. Menta-
lement, le boost est énorme et il ne faut pas négli-
ger ça.”

SWANN BORSELLINO
“L’Union a l’expérience de la saison passée”
“Je pense que l’Union va être championne grâce
au fait que Genk a encore quelque chose à jouer :

le titre mais aussi une qualifi-
cation pour la Ligue des cham-
pions via la deuxième place. Si

le Racing avait été privé de tout

objectif, cela aurait été plus fa-
cile pur les Anversois. Je pense

également qu’on a vu, sur ces
derniers matchs, à quel point il
était compliqué d’aller chercher
un titre après lequel on court
depuis autant d’années (NdlR : le dernier titre du

Great Old remonte à 1957). Cette équipe anver-
soise a des qualités qu’on aime, comme la jeunesse

belge dans ses rangs, mais elle manque un peu
d’expérience. Quand elle doit trop réfléchir, comme
ce fut le cas à 11 contre 10 face à l’Union la semaine
passée, elle a plus de difficultés. Au contraire,

l’Union a l’expérience de l’an dernier. Les Unionis-
tes ont appris dans la difficulté. Le clin d’œil de

l’histoire fait que ce dernier match, pour l’Union, se
joue face au Club Bruges. Il y a une revanche à
prendre sur le titre brugeois acquis au Parc Duden
la saison passée.”

JOHAN WALEM
“L’Antwerp a toujours son sort en main,
c’est un avantage”
“C’est vraiment difficile de pointer un favori. Il

ne faut pas tourner autour du pot : celui qui va ga-
gner sera champion. L’Antwerp a toujours son sort

entre ses mains et possède un
avantage malgré son partage

de la semaine passée. Les An-
versois sont des sportifs de

haut niveau et gagner des
matchs, c’est leur métier. Même
si ce final est inédit, cela reste
90 minutes durant lesquelles il

faut tout donner pour ne pas avoir de regret. Cha-
que coach aura l’occasion de faire passer, pour la

dernière fois, son message de la saison. Je suis cu-
rieux de voir ce que ça va donner. Cela part un peu

dans tous les sens en cette fin de saison mais cha-
cun mérite, à sa manière, de remporter ce titre.

Genk a proposé un football chatoyant durant six
mois, l’Union a été une force constante qui a su se

renouveler grâce à de fabuleux transferts l’été der-
nier. Quant à l’Antwerp, il a bénéficié des investis-
sements conséquents de son président, qui a beau-
coup de moyens. Personne n’est là par hasard.”

FRÉDÉRIC GOUNONGBE
“L’Union, ce serait une belle histoire”

“J’ai une claire préférence pour l’Union par rap-
port à l’histoire que ce club nous raconte depuis

qu’il est remonté en D1, et par
rapport à ce qu’il s’est passé la
saison dernière. Se dire qu’ils
ont perdu le titre contre le Club
Bruges, à la maison, et qu’ils

pourraient, cette année, le rem-
porter contre le Club Bruges, à

la maison, ce serait une belle
histoire. Je vois l’Union terminer
championne en battant des

Brugeois démobilisés et je ne vois pas l’Antwerp al-
ler chercher la victoire à Genk.”

NORDIN JBARI
“L’Union a son destin en main”
“Cela fait longtemps que je mise sur l’Union et je

reste sur mon avis. Même quand c’était un peu dif-
ficile, les Unionistes ont ré-
pondu présents. Pour ce qu’ils

font depuis deux ans, ils méri-
tent le titre. C’est une bonne

équipe qui a toujours su trou-
ver des solutions dans les mo-
ments difficiles, comme ce fut

une nouvelle fois le cas à l’An-
twerp, à 10 contre 11. Même do-
minés, ils s’en sont sortis avec un bon résultat. La

victoire de Genk au Club Bruges change totale-
ment la donne. Le déplacement des Anversois dans

le Limbourg n’est plus le même. Genk peut être
champion et je vois l’Antwerp y perdre des plumes
tandis que l’Union devrait s’imposer face à un Club
Bruges un peu démoralisé, qui va jouer avec des
jeunes. Le retour en forme de Burgess, après avoir
connu une période un peu plus compliquée, fait
beaucoup de bien à l’Union. Il prouve qu’il est un
des meilleurs défenseurs de Belgique et avec lui, on

peut aller à la guerre. Pour moi, par rapport à la si-
tuation, l’Union est l’équipe qui a le plus son destin

en main.”

SILVIO PROTO
“L’Union mérite d’être récompensée
pour ses deux dernières saisons”
“Mon prono, c’est Union championne. Cette

équipe le mérite au regard des deux dernières sai-
sons. Cela n’aurait d’ailleurs

pas été scandaleux qu’elle soit
championne à chaque fois.
Pour moi, le Club Bruges n’ira
pas s’imposer au Parc Duden et
pour l’Antwerp, cela va être
compliqué d’aller gagner à
Genk. Les Anversois ont leur
sort entre les mains mais les
Limbourgeois ont encore un coup à jouer, ce qui
change tout.”

BENOÎT THANS
“L’Union championne pour marquer
le retour des clubs historiques”
“Plusieurs facteurs seront importants, comme la
gestion du stress et de l’arbitrage. Un carton rouge,

une contre-attaque, un but con-
tre son camp, une décision arbi-
trale : tout peut arriver et déci-
der du titre. Je pense aussi que

la rivalité entre certains clubs,

notamment entre le Club Bru-
ges et l’Antwerp, peut jouer un

rôle. Je vois le Club se déplacer
à l’Union de manière légère,
avec des jeunes. L’Union, elle, sera boostée et je la
vois s’imposer. Dans l’autre match, je ne vois pas

Genk se laisser marcher sur les pieds à la maison.

J’ai donc l’impression que l’Union sera cham-
pionne, ce qui serait magnifique. Ce serait la ré-
compense du travail des dernières années et de ce-
lui de Geraerts ces derniers mois. Il a vraiment été

impeccable dans ses choix, dans toutes les compé-
titions. De manière générale, de nombreux clubs

historiques, comme l’Union, le RWDM ou le RFC
Liège, reviennent au premier plan et je trouve ça

génial. L’Antwerp, qui n’a plus été champion de-
puis plus de 60 ans, a également une magnifique

page de son histoire à écrire. Les Anversois ont leur

sort entre leurs mains et je leur tirerai mon cha-
peau s’ils s’imposent à Genk. Je reste opposé aux

playoffs – on a bien vu en Allemagne qu’ils
n’étaient pas nécessaires pour avoir du suspense –
mais cette dernière journée est passionnante.”
PHILIPPE VANDE WALLE
“Je vois l’Union émerger”
“Cette excitante dernière journée est très

ouverte et on sait qu’il peut se passer, à tout mo-
ment, quelque chose d’imprévi-
sible. En théorie, Genk ne de-
vrait pas être battu contre l’An-
twerp car les Limbourgeois

jouent à la maison. Les Anver-
sois, eux, ont reçu une petite gi-
fle la semaine dernière alors

que le champagne était au
frais. Ils ont les qualités pour
s’imposer mais je ne suis pas sûr qu’ils le fassent,

ce qui ferait les affaires de l’Union, que je vois bat-
tre le Club Bruges. Les Brugeois n’ont plus rien à

jouer et l’annonce de la vente du club peut avoir
un effet indirect dans les têtes des joueurs. Tout
supporter plus ou moins neutre sait que l’Union

mérite ce titre, pour son boulot des dernières an-
nées et pour son image sympathique.”

CLÉMENT TAINMONT
“L’Union est dans une dynamique positive,
Genk aussi”
“Dès le début des playoffs, j’avais vu l’Union
s’imposer après une lutte avec Genk. Je n’avais pas
vu l’Antwerp aussi costaud
mais je décide de rester sur ma
position en misant sur l’Union.
Dans les grands moments, cette

équipe sait renverser des mon-
tagnes. Même si les Unionistes

ne sont pas maîtres de leur des-
tin, je pense qu’ils vont battre le

Club Bruges, qui est démotivé,
comme on l’a vu face à Genk.
Les Brugeois ont également des difficultés en fin de
rencontre, là où l’Union est très forte. Dans l’autre
match, l’Antwerp a montré face à l’Union qu’elle
avait du mal à gérer ses émotions. Les Anversois

n’ont pas su finir le boulot et ont déjoué, en per-
dant le fil du match malgré leur supériorité numé-
rique. Comme l’Union, Genk est dans une bonne

dynamique et je vois le Racing faire perdre des
points à l’Antwerp surtout avec la suspension de
Stengs et la possible absence de Janssen. Derrière

l’attaquant anversois, il n’y a pas autant de qua-
lité.”

Geraerts a déjà réussi
sa première saison
avec mention

S i l’Union est sacrée

championne ce di-
manche 4 juin devant

son public et le Club Bru-
ges, sur le coup de 20h30,

elle le devra forcément en

bonne partie à son entraî-
neur. Plan A de la direction

saint-gilloise à la fin de la
saison 2021-22, une fois que
Felice Mazzù a décidé de
poursuivre sa carrière à
quelques kilomètres du
stade Marien, Geraerts était

une option aussi auda-
cieuse qu’évidente.

. Le collectif avant tout
Audacieuse, parce que
l’ex-médian défensif n’avait
jamais endossé le costume

de T1 dans sa deuxième car-
rière qui l’avait vu porter

ceux de directeur sportif à
Ostende et d’adjoint à
l’Union. Et parce que s’il
est passé dans des
clubs belges

prestigieux (Bruges, Stan-
dard) et s’il a été Diable

rouge, le Limbourgeois n’a

jamais cherché à se démar-
quer, ne dégageant pas for-
cément une aura de me-
neur d’hommes, dans sa

première carrière. Proba-
blement est-ce dû à son

tempérament : Geraerts
était, et est toujours, avant

tout un homme du collec-
tif. Un joueur au service des

créatifs, qu’ils s’appellent

Conceiçao, Perisic ou Var-
gas. “Karel était un joueur qui

faisait de son mieux pour

l’équipe, pas pour lui. La per-
formance de l’équipe était la

plus importante et il savait
qu’il brillerait si l’équipe
brillait”, nous disait

d’ailleurs son ancien T1 bru-
geois, Adrie Koster, en dé-
but de saison.

. 20 ans après son seul
titre de champion
Une chose est sûre au

crépuscule de sa pre-
mière saison de T1 : Ge-
raerts-l’entraîneur jure tou-
jours par le collectif. Et s’il

n’est pas le plus spectacu-
laire en bord de terrain, ni

le plus truculent en inter-
view, cela ne signifie pas

qu’il manque de personna-
lité. On peut l’affirmer sans

prendre de risque : cette
casquette d’entraîneur lui
va bien. Le 57e

match de sa
jeune carrière de coach
pourrait, déjà,
le voir être

sacré champion de Belgi-
que. Ce serait un beau clin

d’œil au destin, puisque ce-
lui qui est pourtant passé

par deux des plus grandes

écuries belges n’a été cham-
pion en tant que joueur

qu’à une reprise. C’était
pour sa première véritable
saison dans un noyau A, en
2002-03, avec Bruges, et il
faut bien dire que son rôle
n’avait pas vraiment été
majeur : il n’avait alors que

21 ans et avait dû se conten-
ter de huit bouts de

matchs. Après ça ?
Plus rien… si ce

n’est de frus-
trantes deuxiè-
mes places

avec le Club
(2003) et le
Standard
(2006).
L’option
Geraerts
était aussi

une évi-
dence, tant il in-
carnait la conti-
nuité. Il a appris,

en trois saisons,
à nouer une
relation de

confiance avec la direction
unioniste : jamais un mot

de travers à l’égard de cel-
le-ci, qui a bien travaillé

pour remplacer Undav, Mi-
toma et Nielsen, même si le

nombre limité de joueurs

belges contraint l’entraî-
neur à jongler avec ses

étrangers, parfois. Ses diri-
geants espèrent évidem-
ment le conserver la saison

prochaine et ont déjà fait
savoir qu’ils lui préparent

un contrat revalorisé. Il fau-
dra voir si tout le monde s’y

retrouve.
. Une équipe
plus joueuse
Reste à espérer pour les
supporters de l’Union que
le T1 à succès restera à bord,
même si les sollicitations

ne manquent pas. Car Ge-
raerts y est pour beaucoup

dans la réussite de cette sai-
son de la confirmation. S’il

n’y a pas eu de révolution
tactique à l’été 2022, il y a
tout de même eu une réelle

évolution dans le jeu unio-
niste, par rapport à la sai-
son passée. L’adjoint de

Mazzù était déjà très impli-
qué dans les choix stratégi-
ques. Une fois devenu T1, il a

changé certains préceptes,
tout en conservant le 3-5-2 à

succès : davantage de pos-
session, moins de recher-
che de la verticalité à tout

prix, moins de dégage-
ments et un peu plus de

prise de risques, pour lan-
cer les actions de l’arrière,

en s’appuyant sur le bon

jeu au pied d’Anthony Mo-
ris.

L’Union 2022-23 a été un

peu plus joueuse que la sai-
son passée et a tiré davan-
tage au but, marquant qua-
siment le même nombre de

fois (77 en 39 journées, pour
80 la saison passée).
C’est au niveau défensif
que la différence est la plus

marquée : l’équipe de Ge-
raerts a concédé moins de

tirs adverses… mais plus de
buts, au final (46 contre 39).

L’effectif de Mazzù s’encom-
brait moins de fioritures,

dégageait plus volontiers
au loin et disputait plus de
duels défensifs.
Enfin, la touche Geraerts,
c’est aussi le passage à une
défense à quatre lorsque le
scénario du match exige de

mettre plus de pression of-
fensive ; une prise de risque

que n’effectuait jamais
Mazzù, qui devait opérer

avec un banc moins fourni,
il faut bien le dire. Retirer
un défenseur central et

faire coulisser Loïc Lapous-
sin au poste d’arrière gau-
che, pour faire monter un

pion créatif supplémen-
taire : voilà un plan B régu-
lièrement utilisé par le T1,

avec un certain succès. Il lui

a permis de renverser la va-
peur contre Braga, à Ander-
lecht, à Courtrai ou encore

à l’Antwerp, dimanche
passé. Si l’Union en est là
aujourd’hui, c’est grâce à
un noyau au moins aussi
fort que la saison passée,
mais aussi grâce à l’audace
tactique de son entraîneur,
qui préfère perdre en ayant
essayé quelque chose. Et

qui fait l’unanimité, à Saint-
Gilles. Il ne manque plus

qu’un titre pour ponctuer

une si belle première cam-
pagne.

La D1 belge n’a plus
vu ça depuis 55 ans

Champion dès ses débuts ? Geraerts
peut réussir une performance que notre
D1 n’a plus connue depuis… 1968.

S i Karel Geraerts
mène l’Union
Saint-Gilloise au
titre, dimanche, ce sera
une performance
d’autant plus notable
qu’il en est seulement à
sa première saison de
T1, après avoir passé

trois ans comme ad-
joint de Thomas Chris-
tiansen (19-20) puis Fe-
lice Mazzù (20-22), chez

les Jaune et Bleu. L’ex-
Diable signerait une

performance qu’un seul
néophyte était parvenu
à réaliser en première
division belge, si on se

concentre sur l’après-
Deuxième Guerre mon-
diale.

Il faut remonter à
plus de 50 ans pour
trouver trace de débuts
aussi réussis pour un

coach : ceux de l’Ander-
lechtois Arnold

“Noulle” Deraeymaeker,

en 1967-68. Éternel ad-
joint au Parc As-
trid (Gromlie,

Smith, Perino), il
avait été le T2
d’Andras Beres

la saison précé-
dente, qui avait

vu le Sporting

être sacré. De-
raeymaeker pre-
nait les rênes de

l’équipe en pre-
mière partie de saison

67-68, lorsque le Hon-
grois était remercié. Ce-
lui qui était passé quasi-
ment exclusivement

par le Sporting durant
sa carrière de joueur,
réussissait la gageure
d’être sacré champion
dès sa première année
de T1, devant le Club
Bruges. Il ne restera pas
longtemps en poste et

ne fêtera pas d’autre ti-
tre.

. Hasi avait fait fort
Dans un passé plus

récent, Besnik Hasi
avait marqué les esprits

en emmenant Ander-
lecht au titre national.

Mais son apport avait
été différent : ce sacre
2013-14, obtenu alors
que le Standard de Guy

Luzon avait mené qua-
siment toute la saison,

n’avait vu l’ex-adjoint
devenir T1 que lors de la
dernière journée de la
phase classique. À ce
moment, Anderlecht
était déjà troisième. Il
n’avait disputé qu’une
minorité de rencontres
cette saison-là (11
matchs) et, même si

son apport avait été in-
déniable, il est difficile

de comparer ces débuts
à ceux de Geraerts.
. Comme Guardiola
avec le Barça
Frankie Vercauteren,
lui, avait été sacré

champion avec le Spor-
ting pour sa pre-
mière saison

complète, en
2005-06, mais

ici aussi, la simi-
litude n’est pas

complète, puis-
que l’ex-adjoint

avait déjà repris

l’équipe en fé-
vrier de la saison

précédente,
suite au licenciement
d’Hugo Broos.

Au niveau internatio-
nal, des cas similaires à

ceux de Geraerts exis-
tent évidemment. On

pense notamment à la
fameuse prise en main
du Barça par Guardiola,

qui avait réalisé un sex-
tuplé historique pour

sa première année
comme T1 d’une équipe
première (2008-09). On

souhaite le même pal-
marès au Limbour-
geois.

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