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“L’Union court en moyenne 5 à 6 km de plus que l’adversaire”
“L’Union court en moyenne 5 à 6 km de plus que l’adversaire”

Thibaut Meyer, préparateur physique,
revient sur son travail avec le leader qui joue
quasiment avec … un demi-joueur en plus!

Pas moins de 255,2 km,
soit l’équivalent de

plus de six mara-
thons : voilà la dis-
tance parcourue par Casper

Nielsen depuis le début de sai-
son. Cette statistique fait

de lui le joueur de Pro
League qui court le plus,
devant Josh Cullen
(248,4 km), Casper De
Norre (243,6) et Ryota
Morioka (241,9).
Avec une

moyenne de plus de 12 km par
match, le milieu de terrain de

27 ans n’est pas le seul Saint-
Gillois à beaucoup courir lors

des matchs de l’équipe
de Felice Mazzù
“Toute l’équipe

court énormé-
ment, expli-
que Thibaut

Meyer, le

prépara-
teur physi-
que de

l’Union de-
puis cet été.

À chaque match, nos joueurs
courent en moyenne entre 5 et

6 km de plus que l’équipe ad-
verse. Notre milieu de terrain a

un gros volume de jeu avec des
joueurs comme Nielsen, Teuma
ou encore Marcq quand il joue.
Lapoussin développe aussi
beaucoup d’intensité dans son
jeu. Nos attaquants courent
beaucoup, j’ai rarement vu cela,

et puis c’est très solide défensive-
ment. Ils ont tous un bon profil

athlétique et ont été recrutés
pour cela.”
. Suivi individuel

À l’Union, un suivi indivi-
duel est réalisé pour faire en

sorte que chaque joueur soit

physiquement prêt et perfor-
mant. En fonction de leurs

qualités et de leurs défauts, les

Unionistes vont suivre un pro-
gramme adapté à leurs be-
soins. “Il faut toujours trou-
ver le juste milieu entre le

développement des points

forts et des points fai-
bles, avance celui qui

a travaillé avec
Claude Makélélé à
Eupen. Nielsen est
par exemple le

premier à re-
tourner courir

sur un terrain le
lendemain d’un
match car il en
a besoin pour
remettre son
corps en route.

Quand Mi-
toma est ar-
rivé en Belgi-
que, on s’est

dit qu’il fal-
lait le mus-
cler pour qu’il

s’aguerrisse

avant de rejoin-
dre l’Angleterre

(NdlR : il est prêté
par Brighton). Mais,
après un certain temps,
nous avons décidé d’arrêter de

nous concentrer sur ce point fai-
ble pour plutôt développer ses

points forts, comme la vitesse.”
Un autre cas à part : Deniz

Undav. L’Allemand, arrivé du-
rant l’été 2020 à l’Union, a tiré

quelques kilos en trop durant
de nombreuses semaines.
Avant un déclic. “Je l’ai vu pour
la première fois lors d’un amical
entre Eupen et l’Union juste
après son arrivée d’Allemagne,
se rappelle le Français de 33

ans. Ce n’était clairement pas le
même physiquement…

Aujourd’hui, il a un corps d’ath-
lète. Il a compris que s’il voulait

performer en D1, il devait se met-
tre au niveau physiquement.

Grâce à une prise de conscience,

il s’est construit un corps d’ath-
lète de haut niveau. Il fait désor-
mais tout à 100 %, sa transforma-
tion a été remarquable.”

Si plusieurs individualités
sortent du lot d’un point de

vue physique, c’est collective-
ment que l’Union arrive à en-
chaîner les bons résultats.

Avec une particularité par rap-
port aux autres équipes de Pro

League : Felice Mazzù fait très
souvent confiance au même
onze de base depuis le début

de la saison, à quelques excep-
tions près.

“C’est assez rare d’enchaîner
aussi bien avec un si petit
noyau, commente Thibaut
Meyer. J’adapte la préparation

physique par rapport à la ma-
nière avec laquelle l’équipe joue.

Vu que l’Union met un pressing
très haut durant les matchs, les

joueurs font ces efforts durant la
semaine. Le projet de jeu de

Mazzù est très intense et dyna-
mique, donc les joueurs doivent

être capables de répéter les ef-
forts. Quand ils finissent le

match, ils sont vidés car ils se
donnent à 200 % sans calculer.”
. Peu de blessures
En plus de performer à un

très haut niveau, les Unionis-
tes ont, pour la grande majo-
rité, évité les blessures muscu-
laires depuis le début du

championnat. Une réussite
possible grâce au travail du

staff mais aussi au profession-
nalisme des joueurs.

“C’est grâce à ce qu’on appelle
la préparation invisible, conclut
Meyer. Après chaque match, il y
a par exemple un gros travail de
nutrition et de récupération via
des shakers, des massages et des

bains froids. En dehors du foot-
ball, il faut aussi bien manger et

bien dormir pour réussir à main-
tenir un niveau de performance

élevé. Le staff met tout en œuvre
pour que les joueurs soient dans
les meilleures conditions et prêts
le week-end. Et les joueurs font
tout de leur côté pour atteindre
leur meilleur niveau.”

Avec les résultats qu’on con-
naît…

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