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L’Union à l’affût de la bonne affaire sportive et financière  
L’Union à l’affût de la bonne affaire sportive et financière  

Les Saint-Gillois l’avaient emporté2-1, in extremis,contre Lask, voici deux semaines. Les revoici à Linz.News

Une victoire, ce soir à Linz, assurera aux Saint-Gillois de franchir le cap de la phase de groupes,  et de poursuivre en Europa ou en Conference League. next

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Il y a un an, au même stade de la compétition, l’Union avait atteint une vitesse de croisière maximale de 9 sur 9. Curiosité mathématique, avec 5 unités de moins au compteur cette saison, l’unique représentant belge en Europa League est plus que jamais en course pour prolonger l’aventure dans cette même compétition, via la 2 e place. Une véritable gageure pour un club qui en 2020-21 militait encore dans l’antichambre de l’élite. « En regardant les choses froidement, il faut bien admettre que se retrouver devant la possibilité de passer l’hiver européen pour la deuxième année d’affilée a presque quelque chose d’anormal », s’exclame Philippe Borremans, le CEO unioniste. « Nous jouons deux fois par semaine depuis le mois de septembre et nous prenons l’avion tous les quinze jours : à chaque fois, je me dis qu’il ne faut jamais qu’on s’habitue à cela. »

Pour un entraîneur, l’une des grandes questions existentielles dans la gestion d’un groupe, engagé sur trois fronts, tient en une seule et unique interrogation : où se situe précisément le point de rupture entre le degré de performance d’une équipe et son besoin naturel en réoxygénation. À l’occasion du basculement vers la phase retour de la phase de poules d’Europa League, les hommes d’Alexander Blessin disputeront leur 20 e rencontre depuis leur entrée en championnat le 28 juillet.

27 joueurs déjà utilisés

en Europa League

Dans ces conditions, le technicien allemand comptabilise 27 joueurs inscrits sur une des 5 feuilles de match d’Europa League. Avec, pas moins de 10 joueurs pointés à 60 % de titularisation dont 5 (Moris, Burgess, McAllister, Vanhoutte, Puertas) ont jusqu’ici commencé toutes les rencontres européennes de l’Union. « Hormis Liverpool qui se situe bien au-dessus de la mêlée, les trois autres équipes se valent », explique Borremans. « Ce qui risque de faire la différence entre Toulouse, l’Union et Linz, c’est la gestion des efforts répétés. La largeur de notre noyau, avec un groupe très équilibré, plaide pour l’instant en notre faveur. L’Europe ne nous a pas coûté des points, que du contraire, puisque nous venons d’aligner 7 victoires en championnat, avec une qualification en Coupe de Belgique au passage. On est dans le bon tempo. »

Comme l’an passé lorsqu’elle avait repris le chemin de l’Europe après 58 ans d’absence, l’Union reste bien en équilibre. Une recette transmise de coach en coach. Là où Karel Gearets avait mené son équipe en quarts de finale à l’issue d’un road trip de 12 matches avec 10 joueurs comptant plus de 75 % de titularisations en Europa League, Alexander Blessin passe lui aussi dans des temps intermédiaires pratiquement identiques.

Quinze jours après une victoire à l’enthousiasme en toute fin d’arrêts de jeu (2-1), l’Union aura encore les idées toute fraîches par rapport à ce qui l’attend dans une Raiffeisen Arena (19.080 sièges) aux proportions identiques à leur stade d’hospitalité à Anderlecht (avec des connexions de voyage pas faciles, seulement 200 fans sont du voyage à Linz).

« Je pense qu’Amoura 

sera prêt à jouer »

« Sur ce qu’il a montré à Bruxelles avec son pressing constant en première période, le Lask devrait théoriquement se mêler à la bagarre pour la deuxième place », ose Blessin. « Comme tout le monde dans le groupe, il a été battu par Liverpool (1-3) mais il a dû se coltiner deux déplacements chez ses concurrents. Une donne à ne pas sous-estimer. En moins de trois semaines, les Autrichiens ont gagné à Salzbourg (0-1) et contre Surm Graz (3-1), les deux seules équipes qui les précèdent au classement du championnat. Le Lask a connu un début de saison difficile mais a démontré, notamment contre nous, toutes ses facultés d’adaptation à diverses situations. C’est sa dernière chance de jouer une qualification et je m’attends à ce que notre adversaire mette beaucoup de pression. Après notre victoire contre Bruges dimanche, le but est de tendre vers des prestations de plus en plus pleines. En début de saison, on ne parvenait à mettre de l’intensité que pendant 50 % des matches. Puis ça a été progressivement 60-70 % et maintenant, j’espère connaître un match plein à 100 % dès ce jeudi. »

Dans ce contexte où Linz jouera son va-tout et où il y aura de solides options en contre, tous les regards se tournent forcément fers Mohammed Amoura, dont l’épaule fait toujours l’objet de soins permanents. « Il s’adonne à des exercices spécifiques et avec l’aide d’antidouleurs, je pense qu’il sera prêt », conclut Blessin.

Un match qui peut rapporter très gros 

VINCENT MILLER

Gagner à Linz: la mission de Burgess et Cie, ce jeudi soir.

Belga

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Passer l’hiver au chaud en Europe constituerait assurément une belle affaire sportive pour l’Union, mais également financière. Le club saint-gillois pourrait en effet considérablement faire grossir sa cagnotte de gains. Depuis le début de la campagne européenne, il a déjà engrangé 5,79 millions d’euros. Sa participation à la phase de groupes de l’Europa League (acquise au mois d’août en barrages face à Lugano) lui a rapporté 3,63 millions d’euros. Tandis que sa victoire lors du match aller face à LASK (630.000 euros) ainsi que son nul face à Toulouse (210.000 euros) lui ont assuré 840.000 euros supplémentaires.

L’Union perçoit également une prime de coefficient de 1,32 million d’euros. Un montant dix fois supérieur à celui de la saison dernière. Il y a un an, l’USG avait le plus mauvais coefficient UEFA des 32 équipes engagées. Logique puisqu’elle n’avait participé à aucune compétition européenne les années précédentes. Elle n’avait dès lors pu multiplier la somme de base de 132.000 euros que par un.

Cette saison, et grâce à ses bons résultats acquis ces derniers mois sur la scène européenne, l’Union a débuté la phase de groupes avec le 23 

coefficient des 32 équipes, laissant donc neuf formations derrière elle. Elle a dès lors pu multiplier la somme de base de 132.000 euros par dix. Par ordre décroissant, Liverpool, qui a le meilleur coefficient d’Europa League cette saison, a pu multiplier la somme de base par 32, engrangeant 4,224 millions d’euros. Pour l’Union, la différence financière d’une saison à l’autre représente donc plus d’1 million d’euros 

!

À noter qu’au classement des clubs européens par leur coefficient, l’Union occupe actuellement la 72 

position, derrière Bruges (34 

) et La Gantoise (44 

). Mais devant Anderlecht (103 

) et Genk (111 

).

Un match à 1,48 million 

€ 

au moins, ce jeudi 

!

En cas de victoire face à Linz ce jeudi soir, l’Union serait certaine d’empocher au minimum 1,48 million d’euros supplémentaires. En effet, outre le succès en tant que tel qui lui rapporterait 630.000 euros, elle serait également assurée d’accrocher au minimum une place de barragiste, débloquant par la même occasion un bonus de qualification de 550.000 euros. Tandis que la participation aux barrages de la Conference League (face à un deuxième de groupe de Conference) lui rapporterait 300.000 euros. À noter que si l’Union termine deuxième de son groupe, elle prendra part aux barrages de l’Europa League (face à un troisième de groupe de Ligue des Champions) et percevra alors un montant de 500.000 euros.

La première place du groupe rapporte quant à elle le gros lot 

: 1,1 million d’euros de bonus de qualification + 1,2 million d’euros pour la participation aux 8 

es 

de finale de l’Europa League. Mais détrôner Liverpool, qui trône en tête du classement de ce groupe E, parait mission bien compliquée…

La saison dernière, l’Union, qui avait terminé première de son groupe et était parvenue à se hisser jusqu’en quarts de finale de l’Europa League, avait engrangé plus de 10 millions d’euros de gains, auxquels s’ajoutaient encore 2 à 3 millions de « 

market pool 

» (droits télévisés). Une somme très conséquente pour un club dont le budget avoisinait les 20 millions d’euros. Et qui était en perte depuis l’arrivée des investisseurs anglais en 2018. « 

Financièrement, on a pu passer un mercato et un été tranquilles, avec des finances en boni pour la première fois depuis la reprise du club par Tony Bloom, après quatre saisons en perte 

», confirme le directeur sportif du matricule 10, Philippe Bormans. « 

Évidemment, avec un gain total de plus de 10 millions d’euros, l’Europa League a constitué un paramètre important. Si on veut continuer à jouer un rôle important au sommet de la D1A dans le futur, cela passe aussi par des campagnes européennes réussies. 

»

On le comprend, donc, une victoire de l’Union en terres autrichiennes vaudrait vraiment son pesant d’or.

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