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L’Union a été plombée d’entrée de jeu  Les Saint-Gillois ont évolué pendant pratiquement toute la rencontre en infériorité numérique
L’Union a été plombée d’entrée de jeu Les Saint-Gillois ont évolué pendant pratiquement toute la rencontre en infériorité numérique

Y avait-il faute de Perdichizzi et carte rouge après six minutes de jeu seulement ? Telle était la grande question après la rencontre. La décision de l’arbitre -très controversée dans les rangs unionistes- aura en tout cas lourdement handicapé les Saint-Gillois qui, battus 0-2, ont perdu une belle occasion de prendre la tête de la seconde tranche.  <>

On joue depuis à peine plus de cinq minutes lorsque Perdichizzi tackle l’attaquant anversois Noubissi qui s’en allait seul vers le but. Fautivement selon l’arbitre, monsieur Pirard, qui renvoyait sans hésiter le capitaine unioniste aux vestiaires. Une appréciation qui n’était pas partagée dans les rangs saint-gillois, loin de là. « Il n’y avait pas penalty », s’exclamait Thomas Christiansen, le coach unioniste. « Pietro touche la balle. Mais je préfère ne pas trop parler. Je sais ce que cela signifie d’être l’Union… » Un sous-entendu qui faisait référence à plusieurs décisions prises -d’après les Bruxellois- en leur défaveur depuis le début de la saison.Suite à cette expulsion précoce, le T1 saint-gillois était contraint d’adapter son système. Il décidait alors de faire descendre Mehlem d’un cran, le plaçant aux côtés de Kandouss dans l’axe de la défense. Nielsen, lui, prenait la place du milieu de terrain allemand. Ce système fonctionnait plutôt bien mais l’Union était plombée par une grossière erreur de Fixelles à la demi-heure de jeu. Celui-ci contrôlait trop longuement un ballon qui paraissait pourtant anodin et permettait aux Anversois de récupérer le cuir aux 30 mètres. C’était finalement Holzhauser qui se chargeait de punir les Saint-Gillois.Les Unionistes avaient pris un coup sur la tête mais ne baissaient pas celle-ci pour autant. Au contraire, ils avaient le mérite de continuer à se battre et à y croire. Après la pause, ils prenaient même l’ascendant dans le jeu sur le Beerschot, se créant quelques belles occasions. Mais, comme trop souvent cette saison, ils ne parvenaient pas à trouver l’ouverture. À leur décharge, ils tombaient surtout sur un grand Mike Vanhamel qui sortait le grand jeu à plusieurs reprises. Incapables de trouver le chemin des filets, ils se faisaient finalement punir en contre-attaque à la toute dernière minute de jeu par Maes. « Je suis fier de la prestation de mes joueurs, de ce qu’ils ont montré durant 90 minutes », déclarait d’ailleurs encore Thomas Christiansen. « Ils méritaient au moins un point. J’aurais voulu qu’on joue toute la rencontre à 11, on aurait probablement vu un autre match. Mais, félicitations au Beerschot pour sa victoire. »Place à la CoupeUne victoire anversoise qui ne fait évidemment pas les affaires de l’Union qui rate l’occasion de s’emparer de la tête du championnat et qui reste bloquée à quatre points dans cette deuxième tranche. L’USG va désormais rapidement devoir tourner la page car, ce mercredi, elle accueille Westerlo en huitième de finale de la Coupe de Belgique. Avant de retrouver les Campinois, en championnat cette fois-ci, dimanche prochain au Kuipje.

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