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Les Dames de l’Union seront à leur place en P1 l’an prochain
Les Dames de l’Union seront à leur place en P1 l’an prochain

Championnes incontestées et incontestables en P3 cette saison, l’équipe A des Unionistes ne passera pas par la case P2. Les Dames de la RUSG iront logiquement jouer en P1 après une saison ultra-réussie.

La P3 ne fut qu’une simple formalité pour les joueuses de Thomas Otuszewski, entraîneur des Girls de l’Union Saint-Gilloise. Après avoir écrasé la concurrence dans la série, le staff saint-gillois craignait de connaître, à nouveau, les problèmes de la saison écoulée (forfaits, abandons…) des autres adversaires en P2. Il n’en sera rien. Les filles de l’équipe première débuteront le nouveau championnat deux échelons au-dessus, en P1, tandis que la deuxième équipe jouera des coudes en P2. On fait le point avec le T1 jaune et bleu à l’aube de ce nouvel exercice.

Thomas Otuszewski, monter d’un palier supplémentaire était loin d’être gagné au départ. Comment y êtes-vous parvenus ?

Je ne vais pas rentrer dans les détails mais tout s’est fait correctement. Ce que je peux dire, en revanche, c’est que c’est la bonne décision compte tenu du projet qui a été mis en place. C’était une décision logique et réfléchie qui permet à chaque partie d’y trouver son compte. L’an dernier, nous avions une équipe bien plus forte que la moyenne et nous l’avions directement communiqué avant d’entamer le championnat. On a vu le résultat final… (NdlR : notamment une victoire 0-37, un goal average énorme…). Même en étant champions, nous n’avons pas tout le temps vécu de bons moments à cause de cette différence de niveau. Il y avait une notion de plaisir qui n’était pas toujours présente et nous voulions à tout prix éviter cela. Le football sans plaisir, cela n’a aucun sens. Et cela impactait aussi la progression de nos joueuses.

Vous gardez votre équipe B en P2. Ce n’est pas plus mal pour s’aguerrir…

Effectivement. C’est très intéressant surtout que nous avons beaucoup de jeunes joueuses qui pourront déjà se faire les dents en deuxième provinciale. En plus de ces équipes premières, nous avons des équipes de jeunes en U11, U13 et U16. C’est une situation idéale pour préparer l’avenir. Le travail qui a été effectué au sein du club est conséquent pour montrer que le projet est sérieux et organisé. Il faut d’ailleurs souligner le travail d’Aline Deneumoustier, de Thomas Rodrigues, d’Alexandre Truyens et d’Hamid El-Filahi pour démarrer cet exercice sur des bases sereines. Nous sommes proches des 70 joueuses en deux années. C’est une récompense pour tout l’investissement des personnes qui bossent au quotidien pour ce fabuleux projet.

Du coup, ce bond vers la P1 a-t-il changé la donne au niveau du mercato estival ?

Nous avons effectivement anticipé la chose dans le cas où nous montions de division. C’est pour cette raison que nous avons énormément recruté pour que notre équipe première tienne plus que la route l’an prochain. Les joueuses que nous avons approchées ont forcément été plus réceptives en entendant parler de la P1 mais on parlait avant tout du projet unioniste, de la dynamique et du club. C’est ça qui est important. Nous avons doublé tous les postes et fait un recrutement cohérent dans l’ensemble tout en intégrant des jeunes des U16 de l’an dernier.

Gagner une année dans le projet doit aussi être un sentiment agréable…

C’est surtout une année gagnée pour les jeunes joueuses qui vont éclore dans nos équipes d’âge. On gagne une année pour les intégrer dans le futur. Avoir comme challenge l’accession en nationale ou jouer à ses portes constitue à fabuleux challenge, on ne peut pas le nier. On va d’ailleurs tout faire pour y parvenir dans les deux saisons qui arrivent. On a fait le recrutement pour ça et j’ai vraiment confiance avant d’entamer la saison. Nous avons aussi consolidé la structure autour des filles. La dynamique autour du club est bonne et cela se ressent en interne. Il y a un préparateur physique qui viendra renforcer le staff et aussi un kiné pour nous épauler. Ce projet prend de l’ampleur et on le ressent fortement. Ce qui est chouette, en plus de cela, c’est que nous avons aussi un soutien énorme des supporters. Qui peut se vanter d’avoir connu ça en P3 ou même en haut du football féminin belge ?

Du coup, les objectifs sont très clairs avant d’entamer la saison.

Je ne veux pas mettre une pression négative et inutile en disant que nous voulons être champions à tout prix. On va se battre pour et nous avons bâti une équipe pour cet objectif. Si ce n’est pas cette année, ce ne sera pas la fin du monde. Je suis un compétiteur dans l’âme et j’ai l’intime conviction que le groupe mis en place est suffisamment armé pour y parvenir. Le football n’a jamais été une science exacte et il y aura toujours cette part d’imprévu.

Quel est votre programme ?

On reprend début août avec les deux groupes P1-P2. On sera attentif à toutes les joueuses. Chaque joueuse devra démontrer qu’elle a la qualité pour jouer en P1 et en P2. Ce sera l’occasion de voir tout le monde à l’œuvre. Notre premier match officiel de la saison aura lieu le 27 août en Coupe de Brabant. En attendant je ronge mon frein (rires).

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