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Le White Star Bruxelles en quête d’un stade
Le White Star Bruxelles en quête d’un stade
Illustration
Illustration – © LAURIE DIEFFEMBACQ – BELGA

Le White Star Bruxelles se cherche un stade. C’est l’élément le plus important s’il veut être en ordre pour obtenir la licence Pro. Pour autant, cela dit, il n’a pas encore officiellement annoncé qu’il présenterait un dossier devant la Cour belge d’Arbitrage pour le Sport (CBAS), qui est le dernier recours possible.

C’est le flou le plus complet autour de ce feuilleton, qui serait presque burlesque si l’avenir de l’école de jeunes du club, qui compt près de 650 affiliés, n’était pas aussi en jeu. Et on peut compter un nouveau rebondissement presque chaque jour.

Le mercredi 6 avril, la Bourgmestre de Molenbeek, Françoise Schepmans, annonce que le White Star ne pourra plus jouer au Stade Machtens (dont la commune est propriétaire) dès la fin de la présente saison. C’est une décision du Collège communal, qui rompt une convention prise avec le club. Les raisons avancées sont principalement des factures impayées (chauffage, service de police, etc) et des ” manquements ” dans la gestion … de l’école de jeunes. La décision est ferme, mais Françoise Schepmans n’exclut pas un revirement si le White Star ” change d’attitude “.

La réaction du White Star ne se fait pas trop attendre : une conférence de presse est organisée le lundi suivant (11 avril). Le manager-entraîneur John Bico, retenu par d’autres priorités, n’y est pas. Le président Charles Simar pas davantage. S’y trouvent : Julien Carpentier (Attaché de presse), Alami Saouti (Directeur de la stratégie de l’école de jeunes) et Michel Eylenbosch (Manager opérationnel).

Le communiqué de l’attaché de presse dure tout juste une minute. On peut le résumer en disant que le White Star a pour priorité de renverser la situation pour rester au Stade Machtens. Ce qui demande d’abord de renouer le dialogue avec la Commune. Au Conseil communal de débattre et voter ensuite. Après tout, la Bourgmestre n’avait pas tout à fait fermé la porte.

Au-delà de cette priorité, il est précisé que quelques autres solutions existent, et qu’elles font même l’objet d’accords de la part des clubs concernés. Mais aucune autre information n’est donnée. En faisant un rapide tour d’horizon, on constate que sur Bruxelles rien n’est possible. Au Stade Constant Vanden Stock, ce serait très difficilement imaginable. Et au Stade Roi Baudouin, c’est d’ores et déjà ” Niet ” de la part d’Alain Courtois, Échevin des Sports de la Ville de Bruxelles (propriétaire du stade).

Au passage, il est utile de souligner que si les règlements interdisent désormais que l’on vende/achète un matricule à plus de 30 kilomètres du siège d’un club, rien n’indique une quelconque distance limite pour le stade dans le lequel on va jouer.

Donc, effectivement, si ce dernier point se vérifie, il y aurait beaucoup de possibilités à travers le pays. En revanche, si la règle des 30 kilomètres existe bien à propos du stade, il va falloir mesurer, à partir précisément du 61a, rue Charles Malis à Molenbeek. Pas certain que Malines, Louvain, Tubize, Alost ou Overijse (par exemple) se trouvent à moins de 30 kilomètres. Et rappelons qu’il faut un stade comptant au moins 8.000 places, dont 5.000 assises, avec un éclairage de minimum 800 lux.

Rebondissement le jeudi 14 avril : le White Star envoie un communiqué pour affirmer, principalement, qu’il a décidé de ne plus insister pour envisager rester au Stade Machtens. C’est donc exactement le contraire de ce qui avait été annoncé trois jours plus tôt.

Mais parallèlement, deux Conseillers communaux PS (dans l’opposition) interpellent la Bourgmestre pour que soit évoquée au Conseil communal (du mercredi 20 avril) la question de l’avenir de l’école de jeunes du White Star. Il est vrai que si l’équipe professionnelle peut éventuellement jouer n’importe où, il n’en va pas aussi facilement pour déménager 650 jeunes.

Donc, en fait, ces 650 jeunes sont littéralement “pris en otages” dans ce conflit entre le club de John Bico et la Commune (en tout cas Madame Schepmans et quelques Échevins). Chaque partie utilisant l’existence de ces jeunes pour justifier son attitude. La Commune prétend que le White Star ne “s’en occupe pas”. Le White Star répond que “la commune abandonne ces jeunes en mettant le club à la porte”.

Une rumeur court à propos de la reprise de l’école de jeunes (indépendamment donc du White Star lui-même) : certains “fantasmeraient” sur une reprise de ces jeunes par le RWDM (2015), qui est aussi locataire (en partie) du Stade Machtens. Mais une telle reprise demande beaucoup d’argent (encadrement, administration, location et entretien des installations, …). Le RWDM, club de Promotion, en a-t-il les moyens ? Thierry Dailly (porteur du renouveau du RWDM) peut-il amener de l’argent pour ça ? Lui-même ou via des partenaires ? … Pas sûr. Et même pas sûr, d’ailleurs, que cela soit sa préoccupation.

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