Il faut en moyenne comptabiliser 58 unités
pour figurer dans le haut du panier.
Semaine après se-
maine, l’Union n’en
finit plus de surpren-
dre. Déjà assurés de
passer le Nouvel An en tête du
championnat, les Unionistes
ont été bien aidés par Ander-
lecht puis par Genk pour aug-
menter leur avance sur Bru-
ges (+ 6 points) et l’Antwerp
(+ 9 points), leurs premiers
poursuivants.
À 14 rencontres de la fin de
la phase classique, les hom-
mes de Mazzù comptabilisent
désormais 13 unités d’avance
sur la première équipe hors
du top 4 (Gand, le prochain
adversaire) et 20 points sur la
première équipe hors du
top 8 (Genk). “Nous verrons au
mois de janvier si nous pouvons
réajuster nos objectifs”, a sou-
vent lancé Felice Mazzù ces
dernières semaines.
Depuis le début de la saison,
un seul mot sortait de la bou-
che des joueurs et du staff : le
“maintien”. Logique pour un
promu. Mais, même si cer-
tains diront que rien n’est en-
core fait mathématiquement,
ce discours ne peut plus tenir
cinq mois après le lancement
du championnat pour une
équipe qui comptabilise… 37
points d’avance sur la lan-
terne rouge, le Beerschot. Les
playoffs 1, et donc le top 4, se-
ront la prochaine cible des
Bruxellois.
. Dix points pour faire
comme Genk
Mais de combien de points
une équipe a besoin pour fi-
gurer dans ce fameux top 4 en
Pro League ? La saison der-
nière, c’est un Racing Genk
emmené par Onuachu et Bon-
gonda qui avait terminé la
phase classique, jouée sur
34 journées, à la quatrième
position. Avec au total
56 points au compteur, soit
seulement 10 de plus que
l’Union actuellement, qui
compte… 14 matchs en
moins.
En se penchant sur les pré-
cédentes phases classiques,
qui ont souvent été jouées sur
30 matchs au lieu de 34, on se
rend compte que l’Union n’est
pas bien loin d’atteindre le
nombre moyen de points à at-
teindre pour figurer dans le
top 4 : 58 points.
Le plus faible total (ramené
sur 34 rencontres) était de
55 unités rassemblées par
Courtrai lors de la saison
2009-2010 et Ostende durant
la saison 2015-2016. À l’inverse,
en 2019-2020, l’Antwerp
comptait le plus grand nom-
bre de points pour un qua-
trième classé, avec 62 unités.
Une autre statistique inté-
ressante démontre l’extraor-
dinaire saison que l’Union est
en train de réaliser. Les Bruxel-
lois ont déjà inscrit 50 buts en
20 matchs (soit 2,5 goals par
rencontre) et n’ont en
moyenne encaissé qu’un but
par match. En comparaison,
sept équipes sur les douze
dernières s’étant classées à la
quatrième place du classe-
ment de Pro League n’ont pas
réussi à passer la barre des
50 buts en 30 matchs joués.
. Le mercato
et le calendrier
Après sa dernière rencontre
de ce dimanche face à La Gan-
toise suivie d’un stage hiver-
nal sous le soleil espagnol,
l’Union devra gérer deux fac-
teurs importants durant le
mois de janvier : le mercato et
un calendrier démentiel.
Même si les dirigeants
bruxellois ont toujours expli-
qué ne pas vouloir vendre l’un
des cadres de l’équipe, le dé-
part d’un des piliers pourrait
avoir une influence sur la fin
de la phase classique du club.
En parallèle, l’équipe va de-
voir enchaîner de gros matchs
avec la réception de Genk, sui-
vie d’un déplacement au Club
Bruges, d’un match face à An-
derlecht puis d’un autre con-
tre l’Antwerp.
À la sortie de cette série
folle face à des concurrents
pour le top 4, l’Union pourra y
voir plus clair quant à ses am-
bitions d’ici la fin de la saison.
Avec le mot “maintien” qui ne
sera alors plus qu’un très loin-
tain souvenir…