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Le puzzle unioniste   est désormais complet
Le puzzle unioniste est désormais complet

Il ne manquait plus que l’annonce du directeur général pour que l’organigramme du club unioniste soit complet. Ceci est désormais chose faite puisque l’ancien CEO (« chief executive officer ») de Saint-Trond a débarqué dans le club saint-gillois en début de semaine.

À 31 ans, Philippe Bormans, le nouveau CEO de l’Union, est le dernier maillon du club saint-gillois 

football – division 1b 

À seulement 31 ans, Philippe Bormans a déjà un beau CV. Le nouveau directeur général de l’Union est arrivé à l’âge de 22 ans à Saint-Trond. Et il n’a pas perdu son temps chez les Canaris. Engagé en 2008 pour travailler dans le ticketing du club trudonnaire, il a gravi les échelons pas à pas pour finalement en être nommé le directeur général en mars 2014. Sous sa houlette, le club remonte en première division lors de la saison 2014-2015. Et il n’est pas redescendu depuis lors. Mais en 2017, des repreneurs japonais prennent la tête du club et Philippe Bormans sent le vent tourner.

« Je suis parti de Saint-Trond au mois de février », explique-t-il. « Quand les Japonais sont arrivés, j’ai eu le sentiment que mon travail là-bas était terminé et que c’était à eux d’écrire une nouvelle page

» de leur histoire. Pour moi, il était mieux que je parte. Mais j’ai fait de bonnes choses là-bas. On est notamment monté en D1, on a bien travaillé au niveau du stade et on a réussi à créé une bonne atmosphère. Mais j’étais depuis lors à la recherche d’un nouveau projet. Et ici à l’Union, j’ai directement senti que ce serait intéressant.

Prendre ses marques

Nommé lundi au poste de directeur général par le conseil d’administration (voir schéma ci-contre), Philippe Bormans est en train de prendre ses marques et préfère ne pas encore trop s’avancer sur des objectifs à atteindre avec le club unioniste.

« Je vais d’abord rencontrer les gens qui sont ici », détaille-t-il. « Je vais voir la façon de travailler. Je veux parler avec tout le monde et voir alors quels objectifs mettre en place. Mais ce qui est certain, c’est que le potentiel ici est énorme à plusieurs niveaux. Il faut séduire les supporters. Et il y a encore de la marge au niveau du sponsoring. Je suis en tout cas quelqu’un qui veut toujours le maximum. Mais j’ai toujours également beaucoup de respect pour les gens. Je veux créer quelque chose avec les personnes qui sont déjà en place. J’ai de l’ambition mais il va falloir du temps. Il ne faut pas non plus croire qu’on va jouer la Ligue des Champions dans deux ans. En tout cas, je sui là pour m’inscrire dans la durée

Du côté du conseil d’administration, on se montrait logiquement ravi du choix posé.

« Cela faisait longtemps qu’on cherchait un CEO », explique le président du CA, l’Anglais Alex Muzio. « Cela faisait trois mois et demi. On a rencontré beaucoup de candidats mais notre choix s’est finalement porté sur Philippe Bormans. Lorsqu’on l’a rencontré, on a été directement

. » impressionné par son expérience mais également par le fait qu’il a rapidement monté les échelons au sein de son ancien club. Le fait qu’il soit Belge est un plus mais ce n’était pas spécialement un critère de sélection. On voulait la meilleure personne possible pour ce poste. C’est quelqu’un qui est honnête et qui a du charisme

Avec cette nomination, l’organigramme du club est désormais complet. Pour le moment du moins car « on verra ce qu’on peut améliorer et comment le faire dans les semaines à venir », confiait Philippe Bormans.

Mais, dans l’état actuel des choses, le jeune directeur général a donc des comptes à rendre aux quatre administrateurs (Alex Muzio, Paul Mullen, Rudolph Kerten et Jean-Marie Philips). Et sa mission est uniquement extra-sportive. Théoriquement, il n’aura donc pas son mot à dire au niveau

sportif. Celui-ci reste de la compétence d’Alex Hayes.

Et ce dernier n’a pas chômé puisqu’il a déjà recruté quatorze joueurs depuis qu’il a été mis en poste à la fin du mois de mai. Mais il confiait que, sauf surprise, il ne devrait plus y avoir d’arrivée de joueurs d’ici à la fin du mercato qui se clotûre ce vendredi à minuit. Faïz Selemani, le latéral droit français, devront donc être la dernière recrue de cette période de transferts estivale.

La boucle est bouclée.

Les neuf
hommes de
l’Union

Tony Bloom :

investisseur majoritaire de
l’Union Saint-Gilloise
avec près de 95% des
parts du club.

Langford Limited :

société
créée entièrement
sur fonds propres par Tony
Bloom pour gérer
l’Union. Cela lui permet
de différencier cette activité
de ses autres.

> Alex Muzio : l’Anglais,
président du conseil d’administration,
a travaillé
douze ans pour la société
« Starlizard ».

> Paul Mullen : Anglais
lui aussi, il est également
toujours manager opérationnel
de Brighton &
Hove Albion.

> Rudolph Kerten : le
Néerlandais est spécialisé
dans le scouting à travers
toute l’Europe.

> Jean-Marie Philips :
l’ancien dirigeant de la
Pro League était le
conseiller de la direction
saint-gilloise avant de
rentrer dans le CA au début
du mois de juillet.

> Philippe Bormans :
voir article principal.

> Alex Hayes : le directeur
sportif franco-anglais
de 44 ans a été journaliste
et agent de joueur
avant de devenir vice-président
du FC Lorient en
France.

> Starlizard : société
créée par Tony Bloom qui
récolte des données statistiques
sur les joueurs et
dont se sert en partie
Alex Hayes pour le recrutement.

> Olivier Dumonchaux :
c’est le correspondant
qualifié enregistré à
l’Union belge. Il est tout
aussi utile à Alex Hayes
au niveau sportif qu’il le
sera à Philippe Bormans
au niveau extra-sportif.

> Luka Elsner : l’entraîneur
slovène a été sélectionné
en équipe nationale
comme joueur. Il a
ensuite entraîné en Slovénie
et à Chypre avant de
débarquer à l’Union. Il a
notamment dans son
staff Abderrahmane
Ramdane (T2) et Sylvain
De Weerdt (T3). –

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