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Le  choix de carrière de Felice Mazzù est approuvé par la profession
Le choix de carrière de Felice Mazzù est approuvé par la profession

Jacky Mathijssen : « Parfois, reculer peut avoir du bon »
Felice Mazzù s’apprête donc à entamer un nouveau défi, en D1B cette fois. Idolâtré à Charleroi, puis mis sous pression et remercié à Genk, le mentor carolo n’a pas (encore ?) connu la montée en puissance espérée. « Avec le feed-back de ces deux expériences, il a analysé la situation et s’est sans doute dit qu’il devait rejoindre l’Union, peu importe les commentaires éventuels venant de l’extérieur. Signer à Genk était un pari osé, parfois une prise de risque paye, parfois pas. Je reste convaincu qu’il a bien fait de tenter le grand saut, même si tout ne s’est pas forcément passé comme prévu », glisse Jacky Mathijssen, qui soutient totalement le nouveau choix de carrière du coach unioniste. « Mon avis est partagé par beaucoup de monde dans la profession : on n’a certainement pas moins de respect pour Felice maintenant qu’avant son passage au Racing. Je lui ai envoyé quelques SMS, auxquels il a répondu avec beaucoup de sympathie. Si je pouvais juste me permettre de lui donner un petit conseil, ce serait de ne pas attendre ne serait-ce qu’une semaine avant d’imposer sa vision, il doit le faire directement. S’il réalise du bon travail, il retrouvera le haut niveau à court terme. C’est clairement un bon coach. »
Felice Mazzù se servira-t-il de cette expérience au sein de l’antichambre de l’élite nationale pour refaire le plein de confiance avant d’entamer une remontée dans la hiérarchie ? Il faudra s’armer d’un peu de patience avant d’avoir une réponse concrète à cette interrogation. Faire un pas en arrière pour mieux avancer, Jacky Mathijssen l’a fait et cela s’est avéré concluant. Après son passage au FC Bruges, il a connu Lokeren, le SC Charleroi, le Beerschot, Fostiras en D2 grecque, OHL en D1B, Westerlo et AEL Larissa. Peu de foudres de guerre mais des expériences dont il a su tirer profit. Fostiras l’a même mené vers le titre d’entraîneur de l’année. « J’ai eu la chance d’avoir les pleins pouvoirs, j’ai bâti une équipe exclusivement composée de jeunes talentueux ce qui ne se fait jamais en Grèce, et cela a marché. Beaucoup de personnes se sont demandé ce que j’allais faire à Fostiras. Non seulement je ne regrette pas ce choix avec le recul mais cette aventure m’a permis de retrouver de la confiance. Je me suis rendu compte que ma vision du football pouvait fonctionner », se souvient Jacky Mathijssen.
Pour lui, clairement, le projet est plus fort que le niveau. Si Felice Mazzù croit en celui de l’Union Saint-Gilloise, alors il a raison d’avoir franchi le pas. « D1 ou D2, honnêtement, cela n’a aucune importance pour moi. Ce qui compte, c’est de tomber dans un environnement dans lequel on se sent bien, dans un club qui nous permet de mettre en place notre vision, de s’exprimer en tant que coach. Mieux vaut avoir carte blanche dans un plus petit club qu’être coincé dans une formation du top. Une carrière ne doit pas être dictée par les choix les plus populaires. Parfois, reculer peut avoir du bon, même si tout le monde ne le comprend pas toujours. »
Aujourd’hui, Jacky Mathijssen se retrouve à la tête des Espoirs belges, pour un nouveau challenge palpitant. « J’ai hâte de commencer avec ce match prévu le 8 septembre face à l’Allemagne, même si du rendez-vous à Tubize, à cette rencontre, il faudra discuter avec le personnel médical et voir comment on doit s’adapter à la situation. En tout cas, je n’ai jamais calculé et me revoici avec un défi intéressant. » Un bel exemple de réussite, et d’une carrière menée par les envies personnelles, et non pas par le nom des clubs.

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