À TOULOUSE, VINCENT MILLER
Anthony Moris fait le point avec son coach.
Alexander Blessin est un coach déçu. Car il sait que son équipe a raté le coche. «
C’était peut-être notre meilleur match en Europa League
», réagissait-il. «
Mais quand on a trois grosses occasions et que l’adversaire n’a que des semi-occasions, on peut être triste car on méritait la victoire.
»
L’Union devra désormais arracher la deuxième ou troisième place du groupe dans deux semaines à domicile face à Liverpool. «
On verra ce que le point acquis ici à Toulouse nous apporte dans le futur. Mais il y aura des possibilités contre les Reds car ils sont premiers du groupe et ils ont de gros matches en championnat. J’espère que ce sera la rencontre parfaite pour nous. Et qu’à l’inverse, Liverpool aura un mauvais jour. Mais je suis déjà content car, cette fois, on a été concentré dès le début du match, ce qui nous avait fait défaut lors des autres rencontres en Europa League.
»
«
Liverpool est encore loin, il y a le Cercle dimanche
»
Alexander Blessin le sait toutefois, il faut tourner la page
et se concentrer sur la prochaine rencontre qui arrive à grands pas. Ce dimanche, l’Union reçoit le
Cercle de Bruges. «
Liverpool est encore trop loin pour moi. On a un gros match contre le Cercle et on doit s’y préparer. On doit penser au plan de bataille qu’on mettra en place.
»
À cette occasion, l’Union aura l’opportunité d’enchaîner un dixième match d’affilée en championnat sans défaite, elle qui est sur une série de neuf victoires et un nul. Et au passage conforter sa place de leader. Les Saint-Gillois possédant quatre points d’avance sur Anderlecht en tête de la Pro League.
Amoura et Puertas peuvent s’en vouloir, Burgess a été impérial
À TOULOUSE, VINCENT MILLER
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6
Moris : à défaut de véritables arrêts à effectuer, il a fait parler sa lecture du jeu à plusieurs reprises, jouant tel un libéro. Il s’offre une belle frayeur à la 23 e lorsqu’il sort loin de son goal et glisse au moment de dégager.
6,5
Mac Allister : l’Argentin a livré une rencontre sérieuse. Rarement pris en défaut défensivement, il s’est également appliqué à la relance.
7
Burgess : il était à la hauteur de l’événement, régnant sur sa défense et interceptant un paquet de ballons. Il réalise au passage un magnifique tacle glissé à la 8 e sur une frappe de Donnum, sauvant les siens.
6
Machida : une entame de match compliquée lors de laquelle il se fait notamment manger par Donnum (8 e ). Il a ensuite considérablement resserré son jeu et passe tout près d’ouvrir la marque à la 73 e mais sa tête est repoussée par Restes.
6
Castro-Montes : il sauve la mise à la 24 e , dégageant un ballon juste devant Suazo. Pour le reste, il aura réalisé une rencontre sérieuse.
6
Vanhoutte : rapidement jauni, il loupera la réception de Liverpool. Malgré cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, il se sera bien débrouillé au milieu du jeu.
6
Rasmussen : il était la surprise du chef de Blessin au coup d’envoi, titularisé à la place de Lazare. Il aura travaillé comme une fourmi, grattant les ballons et jouant dans son style, c’est-à-dire le plus souvent en une ou deux touches de balle. Coupable toutefois d’une passe dangereuse dans l’axe (29 e ) interceptée par un Toulousain. Sans conséquence.
6
Lapoussin : il a touché un grand nombre de ballons, surtout en première période, sans pour autant parvenir à véritablement amener le danger. Comme à son habitude, il a également réalisé un gros boulot défensif.
6
Puertas : le meilleur donneur d’assists d’Europe aurait pu être l’homme du match mais il catapulte sa frappe au-dessus des cages toulousaines à la 89 e . Pour le reste, il aura mis du cœur à l’ouvrage, avec un gros volume d’activité.
5
Amoura : il peut s’en vouloir puisqu’il rate deux énormes occasions. La première à la 19 e où il voit sa pichenette au-dessus de Restes dégagée à même la ligne par Diarra. La seconde à la 73 e où il n’a plus qu’à pousser la balle au fond des filets mais catapulte au-dessus. Le héros malheureux de cette rencontre.
6
Rodriguez : il a pesé sur la défense, jouant en point d’appui pour ses coéquipiers. Il n’a pas non plus négligé son travail défensif, n’ayant eu de cesse de chasser le ballon.
Remplaçants
5,5
Lazare : une montée au jeu plutôt discrète.
5,5
Nilsson : peu d’impact sur le jeu.
NC
Sadiki, Terho, Eckert.