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Je ne garde aucune rancune
Je ne garde aucune rancune

Thibault Peyre a remporté la coupe en 2019 avec Malines.

Malines-Union en Coupe de Belgique, cela fait inévitablement penser à Thibault Peyre. Début 2019, le défenseur avait quitté l’USG pour Malines … juste après la demi-finale  retour. Un transfert qui avait, à l’époque, suscité de nombreuses réactions 

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Le 23 janvier 2019, après avoir sorti Anderlecht et Genk, l’Union se déplace à Malines, son concurrent direct d’alors en Division 1B, pour le premier de ses deux affrontements en demies. On joue la 46 e minute lorsque Thibault Peyre se fait exclure. Quelques jours plus tard, à la surprise générale, le Français quitte l’Union, où il était arrivé un an et demi plus tôt en provenance de Mouscron. Un départ qui allait déchaîner les passions du côté saint-gillois, le joueur allant recevoir son lot de critiques. Car cette année-là, Malinois et Saint-Gillois étaient à couteaux tirés en championnat. Des incidents avaient déjà d’ailleurs eu lieu. On se rappelle notamment de la saga entre Abderrahmane Ramdane (le T2 de Luka Elsner) et Frederik Vanderbiest (le T2 de Malines). Le premier s’étant fait lourdement sanctionner pour avoir -semblerait-il- asséné un coup de poing au visage du second dans les couloirs du stade Marien.Depuis lors, les relations semblent s’être détendues entre les deux clubs qui, pendant deux ans, ne se sont pas retrouvés, Malines évoluant en D1A. Des premières retrouvailles ont déjà eu lieu le 22 août dernier, l’Union s’inclinant 3-1 à l’AFAS Stadion. Une rencontre qu’avait disputée Thibault Peyre qui, ce mardi soir, ne sera par contre pas présent sur la pelouse. Le défenseur est en effet sur la touche depuis près de deux mois en raison d’une blessure au tendon d’Achille

1 Ses années à l’Union :« En venant de Mouscron, c’était le jour et la nuit »

C’est durant l’été 2017 que le Français débarque à l’Union en droite ligne de Mouscron, redescendant dès lors d’un échelon (de la D1A à la D1B). À Saint-Gilles, il se fait rapidement sa place, devenant un pion incontournable de Marc Grosjean d’abord, de Luka Elsner ensuite. « Lorsque j’ai débarqué à l’Union, j’ai quitté Lille où j’habitais pour venir emmenager à Bruxelles. Je ne pensais pas que cela se passerait aussi bien sur le plan personnel », se souvient-il. « J’y ai trouvé tout ce qu’il me fallait. Sportivement parlant, la première année ne s’était pas très bien passée car on avait moins de moyens. On était presque amateur. D’ailleurs, quand je suis passé de Mouscron à l’Union, je me suis dit que c’était le jour et la nuit. Mais je n’y ai finalement eu que de bons souvenirs. L’Union était un club familial et cela me convenait. À l’été 2018, on est revenu jouer au stade Marien (NDLR : durant près de deux saisons, l’USG a joué au stade Roi Baudouin le temps que son stade soit rénové). Et il y a eu l’arrivée des investisseurs anglais. On a directement senti qu’ils étaient là pour un vrai projet, que celui-ci était profond, sérieux. »

2 Son départ de l’Union :« On a dit que j’avais fait exprès de prendre la rouge »À la toute fin du mois de janvier 2019, soit quelques heures après la demi-finale retour, la nouvelle fait l’effet d’une bombe : Thibault Peyre s’engage avec le Malinwa. Dans les jours qui suivent, le défenseur, aujourd’hui âgé de 29 ans, sera pris dans un véritable tourbillon. « Je savais qu’en signant à Malines, il y aurait des réactions. C’est vrai que le timing était mauvais. Malines n’était pas un rival de l’Union mais un club au coeur d’un scandale (NDLR : de matches truqués). Cela a fait jaser. De plus, j’avais pris une rouge au match aller. Des gens ont pensé que Malines m’avait soudoyé pour que je me fasse exclure. C’était totalement ridicule. Je dois bien avouer que j’ai eu du mal pendant deux semaines de voir qu’un club que j’ai aimé, et qui m’a aimé, ainsi que ses supporters avec qui j’étais en bon contact, se retournait ainsi contre moi. Cela ne fait jamais plaisir et je n’oublierai jamais ce moment. »Pour autant, Thibault Peyre ne semble pas nourrir de sentiment de revanche. « Je reste un grand sympathisant de l’Union. J’ai été voir son match contre le Standard où elle a gagné 4-0 et je me suis régalé. J’y étais dans la tribune officielle et cela s’est très bien passé pour moi. Mais c’est vrai que, peu avant le Covid, je suis revenu pour la première fois au stade Marien lors d’un match contre le Beerschot. Et je dois bien avouer que j’avais mis ma capuche. On ne savait jamais ce qu’il pouvait arriver… »

3 Ses années malinoises :« La coupe, c’est le Graal dans une carrière moyenne »

Depuis plus de deux ans et demi, Thibault Peyre porte donc le maillot de Malines. Avec le club sang et or, il a déjà vécu pas mal de bons moments. Dont un qui restera gravé à jamais : une victoire en coupe de Belgique. « En 2019, après avoir quitté l’Union, j’ai disputé la finale de la coupe -qu’on a remportée- face à Gand. Vu que j’avais réalisé tout un parcours victorieux avant cela avec l’Union, je me dis que j’ai bel et bien mérité de soulever ce trophée. Dans une carrière moyenne, la coupe, c’est le Graal. C’est le meilleur moment de ma carrière. Je me rappelle très bien de la fête qui a suivi et de tout cet engouement. »Des moments qu’il se verrait d’ailleurs bien revivre. « 30 à 40 % de l’équipe qui a remporté la coupe en 2019 est encore présente. Tout le monde au club aimerait pouvoir rééditer cela. D’ailleurs, la saison dernière, on n’a pas fait tourner lors de nos rencontres de coupe, que ce soit contre le RWDM ou le Beerschot. »Voilà l’Union prévenue. Thibault Peyre, lui, regardera cette rencontre depuis la tribune. Blessé, il n’a plus joué depuis le 25 août dernier contre Courtrai. « Mais cela me fera naturellement plaisir de revoir quelques joueurs avec qui j’ai évolué, comme Teddy Teuma ou Ismaël Kandouss.

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