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Axel Bossekota : « J’ai été en contact avec l’Union en décembre dernier »
Axel Bossekota : « J’ai été en contact avec l’Union en décembre dernier »
S’il a finalement opté pour Seraing, Axel Bossekota est passé tout près d’une pige à l’Union en décembre dernier.
« J’ai failli y jouer », explique-t-il. « J’ai même eu une très bonne discussion avec Marc Grosjean. Je sentais qu’il souhaitait que je vienne. Tout cela dans un grand respect et j’apprécie cela. Ce n’est pas toujours le cas. Malheureusement, le transfert n’a pas pu se faire. C’est leur choix en interne. Le refus ne venait pas de moi. »
On peut sans doute supposer que le Cercle était moins enclin à prêter son joueur sachant que l’Union pointait aux alentours de la 3 e place à ce moment-là de la saison.
« Je n’en dirai pas plus », sourit-il.
Quoi qu’il en soit, Axel Bossekota ne regrette pas son choix d’avoir été à Seraing même s’il avoue que jouer à Bruxelles aurait pu être agréable.
« J’aurais pu, pour la première fois, avoir toute ma famille, qui habite Bruxelles, dans le stade pour m’encourager. »

« Mon prêt à Seraing était très positif »

M.FA.
Les différents joueurs profitent de vacances bien méritées pour recharger leurs batteries. C’est le cas d’Axel Bossekota qui a quand même souhaité marquer de sa présence la présentation de l’ouvrage de Pascal Scimè « Trajectoires».
Le joueur bruxellois a connu un exercice 2015-2016 pour le moins animé puisqu’il a commencé sa nouvelle aventure au Cercle avant de finir la saison à Seraing.
« Ma deuxième partie de saison s’est très bien passée. La première a par contre été très difficile avec quelques blessures et j’ai eu du mal à reprendre le rythme. »
Malheureusement pour lui, il n’a pas non plus eu la confiance de Fred Vanderbiest, le coach du Cercle qui a désormais pris la direction de l’Antwerp.
« Mais je respecte les choix du coach », ajoute-t-il. « Le Cercle est une équipe compétitive et je suis moi-même un compétiteur. Chacun fait ses choix. »
« DRAZEN, UN BON COACH »
C’est pourquoi l’ancien joueur d’OHL ou Geel notamment a décidé d’opter pour un prêt de six mois à Seraing.
« Je m’y suis bien intégré. C’était une bonne chose pour moi d’avoir été prêté. Seraing avait besoin de renforts et j’ai apporté ma pierre à l’édifice. Je pense avoir pu aussi faire profiter de mon expérience. Grâce à ce prêt, je me suis senti beaucoup plus libéré. »
Malgré sa présence dans l’effectif sérésien, les pensionnaires du Stade du Pairay n’ont pas su glaner une place dans le top 8.
« Nous avons connu beaucoup de problèmes en seconde partie de saison. On a fait le maximum mais José Jeunechamps est arrivé un peu tard. S’il était venu en début de saison, ça aurait été différent », explique-t-il alors que Drazen Brncic avait repris en main l’équipe avant d’être remplacé par José Jeunechamps puisqu’il ne disposait plus de la licence de coach pro.
Mais si l’ère Brncic était courte, cela n’a pas empêché Bossekota d’apprendre énormément.
« On a tous été très étonné de l’apprendre. Sans renier le boulot de José Jeunechamps, Drazen a fait un travail extraordinaire et n’a pas démérité. Son départ a été difficile pour le groupe. C’est un coach qui a un grand vécu et qui m’a personnellement appris beaucoup. Je lui souhaite sincèrement de trouver un club très vite. »
Désormais, Seraing prépare sa saison prochaine en D1 amateurs avec un nouveau projet.
« C’est peut-être une façon pour eux de repartir du meilleur pied », poursuit Bossekota qui appartient toujours au Cercle de Bruges.
S’il n’avait pas la confiance de Vanderbiest, il attend de voir ce qu’il en sera avec Vincent Euvrard le nouveau coach brugeois.

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