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Il n’y aura pas d’offre suffisante pour laisser un joueur partir cet hiver
Il n’y aura pas d’offre suffisante pour laisser un joueur partir cet hiver

Philippe Bormans joue franc jeu sur tous les thèmes avant la reprise du championnat où l’Union SG doit défendre sa première place

De passage au stage de l’Union en Espagne, Philippe Bormans, le directeur sportif de l’Union, a évoqué sans détours tous les sujets chauds du moment : le mercato, les ambitions pour la suite de la saison et le fameux dossier du nouveau stade.  next

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Philippe, en octobre, vous qualifiiez la saison de l’Union de « rêve ». Aujourd’hui, quel mot vous utiliseriez ?Toujours le même.D’après vous, jusqu’où l’USG peut-elle aller ? Peut-elle rêver du titre ?La pression vient surtout des médias qui se demandent si on va terminer dans le top 4, si on va être champion, etc. De notre côté, on se dit qu’il faut profiter de ce qu’on a déjà réalisé et avancer match par match. On verra bien où cela nous amènera. Mais cela ne sert à rien de parler du titre. Aujourd’hui, les journalistes peuvent logiquement se poser la question de savoir si l’Union va terminer dans les Playoffs 1 ou non.Et si on vous pose la question ?Si on dit qu’on vise les Playoffs 1 et qu’on n’y arrive pas, il y aura une déception. On joue bien, on prend des points. Mais on ne se focalise pas sur le nombre total de points à prendre. Et puis, on n’a pas la pression de terminer dans le top 4, contrairement à d’autres clubs au vu des investissements qu’ils ont faits.À quoi l’Union devra-t-elle faire attention dans les prochaines semaines ?Il y a tout d’abord le Covid. Cela changera forcément la donne si on joue un match avec cinq absents. Il y aura également les blessures évidemment. Enfin, il y aura les transferts.Parlons-en. Deux joueurs sont déjà arrivés. Y en aura-t-il encore d’autres ?On a un groupe qui n’est pas énorme, raison pour laquelle on s’est déjà renforcé. Mais on a la meilleure attaque et la meilleure défense : ce sont des signes qu’on n’est pas là par hasard. On mérite d’être là et cela donne une certaine confiance aux joueurs. On ne se dit donc pas qu’on va signer onze nouveaux renforts et casser cette confiance.À l’inverse, craignez-vous le départ de l’un ou l’autre cadre ?Les joueurs ont envie de rester. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas un club qui arrivera un jour avec une grosse somme sur la table et les fera douter. Mais je pense qu’ils sont assez matures dans leur tête pour gérer cette situation-là. De notre côté, on a dit qu’il n’y aura pas un montant assez élevé pour qu’un joueur parte maintenant.Avez-vous déjà reçu une offre concrète depuis le début du mercato ?Non.La direction veut conserver toutes ses forces vives en hiver. Mais le pourra-t-elle en été ? Ou le voudra-t-elle ?En été, cela sera différent. On ne pourra pas dire aux joueurs qu’ils ne peuvent pas bouger. Ce ne serait pas correct de notre part. En tout cas, on sait ce qu’on veut aujourd’hui : terminer le championnat avec les joueurs actuels. Certains sont toutefois en manque de temps de jeu et pourraient être prêtés. Mais les joueurs clés ne peuvent pas partir cet hiver.Le départ d’Avenatti va-t-il vous inciter à trouver un nouvel attaquant pour épauler Undav et Vanzeir ?Cela nous en ouvre la possibilité, oui. On regarde en interne le profil idéal, si ce sera un prêt ou un transfert définitif.Revenons à cette première partie de saison exceptionnelle de l’Union. Quel match vous a le plus marqué ?Il y a eu plusieurs grands moments, à chaque fois à domicile. Il y a eu ces deux retournements de situation incroyables contre Seraing et le Cercle de Bruges. Ensuite il y a eu les matches contre le SC Charleroi et le Standard qui ont été des démonstrations. On a été impressionnant face à deux équipes avec beaucoup de qualité.Comment expliquez-vous cette force de caractère ?C’est une des grandes qualités du groupe. Le staff a réussi à faire comprendre aux joueurs qu’ils ne doivent jamais rien lâcher.Quel joueur vous a le plus impressionné depuis le début du championnat ?Je suis vraiment content pour certains qui n’ont pas toujours eu la vie facile. Je pense par exemple à Anthony Moris qui a eu beaucoup de difficultés dans sa carrière. Mais il est à chaque fois revenu plus fort et est d’ailleurs pour moi actuellement le meilleur gardien de Belgique.Parlons de l’extrasportif. C’est une question qui revient tel un marronnier, mais où en est-on dans le dossier du stade ?Ce que je peux dire, c’est que cela devient urgent ! Les communes doivent se positionner. On voit que cela devient difficile dans notre stade actuel. Contre Gand (NDLR : le dernier match de l’année 2021 qui était à huis clos), on aurait pu plus que remplir le stade. Contre Anderlecht, on verra s’il y aura du public, mais on pourrait probablement remplir quatre fois le stade. C’est donc d’autant plus dommage qu’on ne puisse pas avancer sur ce dossier. On perd du temps !Qu’est-ce qui coince exactement ?Il faut que les communes se positionnent. Il faut leur soutien car cela ne fonctionnera jamais sans celui-ci. Pour notre part, nous avons mentionné trois possibilités d’emplacements différents pour ce nouveau stade.Quels sont-ils ?Il y a le site du Bempt à Forest, celui du stade d’athlétisme à l’arrière de Forest National et un autre à Drogenbos. Notre option première est de rester sur Forest. Mais notre option première est surtout… d’avancer. À un moment donné, il faut prendre une décision. Et la seule commune qui a montré qu’on est les bienvenus, c’est Drogenbos. Elle montre qu’elle veut écrire cette belle histoire avec nous. Elle est la seule à comprendre que ce stade va sécuriser le futur de notre club. On ressent moins cette volonté de la part de la commune de Forest.Pourquoi ce nouveau stade est-il si important pour l’Union ?Nous avons aujourd’hui une perte opérationnelle, sans apport d’argent qui viendrait des transferts sortants donc, de six millions d’euros. Ce qui veut dire que, sans transfert, on sera d’office en perte. On ne veut pas devoir vendre nos meilleurs joueurs chaque année pour être à l’équilibre.Ce stade vous permettrait dès lors d’équilibrer vos budgets ?C’est normal d’avoir une petite perte mais pas normal d’avoir une si grosse. Cela signifie qu’il n’y a pas assez de revenus. On n’a pas la possibilité de travailler de manière normale dans notre stade, ce qui est un désavantage par rapport aux autres clubs.D’autant que, si l’Union se qualifie pour l’Europe, elle ne pourra pas jouer dans son stade Marien. Cela doit vous frustrer…Il faut bien avouer que c’est déjà limite de pouvoir jouer dans ce stade en Pro League. Alors il faut être honnête, je comprends que ce ne serait pas possible d’y jouer en Europe.Où joueriez-vous alors ?Nous avons des accords avec OHL et on pourrait également voir avec le stade national. Mais c’est une question qu’il ne faut pas encore se poser aujourd’hui (sourire).Pour conclure, vous avez vendu beaucoup d’abonnements et de mini-abonnements pour le deuxième tour. Que ferez-vous si le huis clos devait se prolonger ?Les gens auront une compensation. À voir si ce serait en termes de matches à voir en playoffs ou d’une réduction pour l’année prochaine. En tout cas, c’est une situation dommageable. Mais que pouvons-nous y faire ? D’un autre côté, il ne faut surtout pas oublier que des personnes souffrent et qu’il y a encore des gens à l’hôpital. Toutefois, je trouve que les mesures sont trop sévères pour les activités en extérieur. Mais cela, ce n’est pas à nous de décider…

« Je n’ai pas l’ambition de quitter l’Union maintenant »  

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En stage à La Manga, Dante Vanzeir a réitéré son envie de rester à l’Union au moins jusqu’à la fin de la saison. « Dans ma tête, il y a 0 % de chance que je parte maintenant », a-t-il déclaré. « Ou je pourrais peut-être dire qu’il y a quand même 1 % de chance que je parte car on ne sait jamais qu’un club me voudrait et mettrait des millions sur la table de l’Union. Car cela pourrait aussi être important pour le club s’il reçoit un gros montant. Mais moi, je n’ai pas l’ambition de partir. » Voilà qui devrait rassurer les fans de l’Union et qui va dans le sens de la direction saint-gilloise qui a déjà affirmé à maintes reprises vouloir conserver ses cadres jusqu’à la fin de la présente saison.En sens inverse, l’USG pourrait encore se renforcer. Le club bruxellois serait en contact avec le milieu de terrain de 23 ans d’origine espagnole Cameron Puertas, actif à Lausanne Sport. D’après les médias suisses, l’Union pourrait payer la somme d’1,2 millions de francs, soit le montant fixé pour son indemnité de départ.L’Union disputera l’Union disputera son unique match amical du stage ce samedi à 13h face au CS Bruges (3x 40 minutes).

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