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Il fallait transmettre le flambeau à des gens compétents
Il fallait transmettre le flambeau à des gens compétents

Jürgen Baatzsch, le précédent président, est un homme heureux 

 VINCENT MILLERIl porte toujours l’Union dans son cœur.BelgaEn juin 2018, Jürgen Baatzsch, qui était actionnaire majoritaire de l’Union Saint-Gilloise puisqu’il détenait 70 % du club, revendait ses parts (tout comme Auguste Weemaels qui en détenait lui à peu près 20 %) aux investisseurs anglais après trois années passées comme président.  next

Trois années au cours desquelles il sera parvenu à maintenir le navire saint-gillois à flot en Division 1B. Une prouesse lorsqu’on connaît le caractère ultra-concurrentiel de cette mini-division à huit équipes, dont la plupart sont désormais détenues par des investisseurs étrangers. « Pour cela, à un moment donné, il fallait transmettre le flambeau à des gens qui avaient l’expertise du haut niveau et plus de moyens financiers. Il fallait se donner les moyens de ses ambitions car malheureusement, en Division 1B, il n’y a pas de recette. Il faut un mécène. On le voit avec le RWDM (NDLR : Thierry Dailly, le président molenbeekois, a déjà déclaré à plusieurs reprises être à la recherche d’investisseurs). À mon époque, nous avions un budget de 3 millions d’euros par an (NDLR : aujourd’hui, celui-ci se situe entre 10 et 12 millions d’euros). Nous parvenions à faire de bonnes choses mais, pour passer à l’étape supérieure, il fallait tout simplement plus d’argent et un plus grand réseau. Ainsi, nous recrutions majoritairement en Belgique. Pour nous, ramener des joueurs de l’étranger n’était pas évident. Aujourd’hui, on voit que les dirigeants sont capables d’amener des joueurs du calibre d’Undav par exemple. Et avoir plus d’argent permet naturellement d’attirer de meilleurs éléments, tout simplement. Cela permet de recruter des joueurs qui possèdent une plus grande vitesse de jeu par exemple. C’est d’ailleurs cela qui a fait la différence en coupe de Belgique contre Anderlecht récemment (NDLR : défaite 0-5 en huitièmes de finale le 11 février dernier). »« Je vibre encore à chaque match de l’Union »Si Jürgen Baatzsch s’est retiré de toute fonction décisionnelle il y a trois ans de cela, il n’en reste pas moins un observateur attentif, et surtout un supporter acharné du club de la Butte. D’ailleurs, il en a été fait président d’honneur lors de son départ le 22 juin 2018. « Je vibre réellement à chaque match de l’Union », glisse l’homme d’affaires allemand qui venait encore régulièrement voir des matches au Parc Duden avant que le Covid ne se déclenche. « Vu qu’il faut désormais suivre les rencontres à la télévision, je me mets à un mètre de mon écran pour voir en très grand ! Et je prends maintenant beaucoup plus de plaisir qu’avant car, à l’époque, il y avait aussi du stress mais dans le sens négatif du terme. On était beaucoup plus crispé, notamment lors de ces matches face à Tubize en 2018 pour le maintien. En tout cas, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont œuvré à faire en sorte que l’Union se retrouve là où elle est. »Aujourd’hui, Jürgen Baatsch est toujours actif dans le monde du football, mais à un niveau nettement inférieur. En effet, l’ex-président unioniste fait partie du comité du RRC Waterloo, club qui milite en deuxième provinciale brabançonne.

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