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Fin de série mais pas des ambitions pour les Unionistes
Fin de série mais pas des ambitions pour les Unionistes

Une défaite qui n’a pas entamé la motivation de Vanzeir et ses coéquipiers.BelgaBattue par OHL, l’Union a subi son quatrième revers de la saison. Une défaite qui sonne comme une piqûre de rappel pour les Saint-Gillois qui étaient sur six victoires de rang. Et qui a le don de les motiver. 

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L’Union n’y était plus habituée. Mais vendredi dernier, elle a retrouvé le goût désagréable d’une défaite. Un goût qu’elle avait perdu, en championnat, depuis le 26 septembre dernier et un revers face à l’Antwerp. Deux mois plus tard, six victoires d’affilée après, et auréolée d’un titre de championne d’automne, l’USG est donc quelque peu redescendue de son nuage face à OHL. Mais elle n’a pas pour autant encore totalement retouché terre. Car les Saint-Gillois font toujours la course en tête avec quatre points d’avance sur Bruges et l’Antwerp, leurs deux dauphins. Et ce, alors qu’on rentre déjà dans le mois de décembre ! Mais pour autant, les hommes de Felice Mazzù sont bien conscients que, pour que le rêve continue le plus longtemps possible, ils devront gommer les manquements apparus au grand jour face aux Universitaires. Des manquements dont ils ne sont pas coutumiers du fait depuis l’entame de la saison. « Nous avons fait trop d’erreurs qui ont amené aux buts », déplore Casper Nielsen, le milieu de terrain danois de l’USG. « Et de l’autre côté du terrain, nous devions être nettement plus tranchants. Car nous avons eu quelques belles opportunités et aurions dû marquer plus. Nous devions être plus forts sur des petits détails. Car c’est là-dessus que nous avons été punis. »« Nous avons fait une moins bonne entame de match que d’habitude », confiait quant à lui l’ailier franco-malgache, Loïc Lapoussin. « Mais il faut rester positif et tenter de rectifier le tir dès vendredi prochain. »Malgré cette défaite, les Bruxellois le savent, le feu ne couve pas. D’autant que, si l’Union ne s’en réfère qu’à son objectif de base, c’est-à-dire le maintien, celui-ci est déjà pratiquement atteint. En effet, avec ses 34 points au compteur et ses 21 unités d’avance sur le Cercle de Bruges qui est avant-dernier (et donc en position de barragiste), on voit mal comment le matricule 10 se retrouverait en D1B la saison prochaine.Jamais deux défaites de suite sous MazzùMais l’appétit venant en mangeant, l’Union a pris goût au succès depuis plusieurs mois. Et elle en veut encore certainement plus. Car après tout, il ne s’agit que du sixième revers en quarante-quatre matches sous l’« ère » Mazzù. « Après notre série de six succès de rang, on savait qu’on allait, un jour ou l’autre, retrouver la défaite », confie Siebe Van Der Heyden, le défenseur des Jaune et Bleu. « On savait très bien qu’on ne pouvait pas gagner tous les matches. On a perdu, et ce n’est donc pas une catastrophe. Mais on doit maintenant se concentrer sur Saint-Trond. On est désormais attendu par toutes les équipes. Et on doit continuer à faire notre jeu et à livrer de belles prestations. »« On sait que ce n’est pas évident d’être toujours au top. Surtout dans ce championnat où on a l’impression que tout le monde peut battre tout le monde. Mais le plus important, c’est de rester bien uni, tous ensemble », conclut Casper Nielsen.Une union sacrée qui pourrait permettre aux Saint-Gillois -ils l’espèrent tout de moins- de s’éviter une grande première. Celle de subir deux défaites d’affilée. Ce qui n’est jamais arrivé à l’USG depuis que Felice Mazzù est arrivé en mai 2020.

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