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Fernand Verleysen : « Ce match tombe bien pour l’Union »
Fernand Verleysen : « Ce match tombe bien pour l’Union »

Fernand Verleysen craint toutefois que l’éloignement une saison de plus du Parc Duden ne fasse très mal au matricule 10 

À l’instar de Léonard Roufosse (cf. ci-contre), Fernand Verleysen (256 matches à l’Union entre 1962 et 1975) faisait partie de la dernière formation à avoir affronté le Standard.

« Quand nous jouions le Standard chez lui, c’était extrêmement difficile de s’exprimer », sourit-il. « Par contre, au Parc Duden, il y avait match. »

Mais l’ancien arrière de l’Union ne se doutait probablement pas que 44 années allaient s’écouler

entre la relégation au terme de la saison 1972-1973 et la participation du matricule 10 aux playoffs 2 cette saison et l’affrontement face au Standard.

« C’était difficile pour tout le monde de voir l’Union végéter si longtemps. Mais la grande inquiétude a surtout été de voir disparaître le club comme il en avait déjà été question.»

Ce qui pousse naturellement Fernand Verleysen à profiter du moment présent et le retour du club de son cœur au devant de la scène médiatique même s’il ne partage pas tout à fait l’enthousiasme débordant de ces dernières semaines.

« L’Union fait une bonne saison mais je dois bien avouer que je reste un peu sur ma faim. Le club s’est qualifié pour ces playoffs 2 grâce à la défaite inattendue de Tubize contre le Cercle. J’en retiens donc une saison en dents de scie et la réussite actuelle était dépendante de cette surprise. »

« Un beau potentiel »

Mais cela n’empêche pas l’Unioniste de cœur de saluer « la fraîcheur » avec laquelle les Saint-Gillois jouent depuis le début de la saison.

« Notamment lors de la première période face à Malines où le niveau de l’équipe était facilement celui d’une équipe de milieu de Division 1 ! »

À l’aube du championnat, Fernand Verleysen n’avait pas beaucoup de doute quant au maintien du matricule 10 en Division 1B.

« Ils ont un très beau potentiel. S’ils conservent l’équipe l’année prochaine, ils pourraient faire une meilleure saison encore », pointe-t-il alors qu’il suit toujours attentivement l’évolution de l’Union, que ce soit au stade ou derrière son téléviseur.

« Malheureusement, le départ forcé au Heysel fait mal aux supporters et je crains qu’une deuxième saison loin du Parc Duden fasse très mal au club », explique-t-il. « Le manque de soutien peut jouer un rôle pour une équipe.

» Je suis persuadé que le club aurait doublé son nombre de spectateurs au stade Marien. Pour donner un exemple, quand l’Union jouait au Parc, j’allais à chaque match avec un groupe de huit à dix personnes. Aujourd’hui, quand je vais au Heysel (ndlr. il y est allé quatre fois sur les quatorze matches de la phase régulières), je suis tout seul. J’imagine que la situation est identique dans d’autres groupes.

Un constat rude qui illustre le prix que paye à chaque match le club saint-gillois. En attendant, il sera bien présent au stade ce vendredi soir, ou Paul Philipp, ancien titulaire de l’Union et ancien Standardman, donnera le coup d’envoi du match. « L’affiche est belle… sur papier », sourit-il. « Le Standard ne tourne pas fort et il finira bien par redresser la tête. La question est de savoir quand. Mais s’il doit y avoir un climat hostile avec ses supporters, je pense que ce sera plutôt lors d’un match à domicile. Je pense que cette rencontre tombe plutôt bien

» On sera fixé ce vendredi soir. pour l’Union qui est dans un esprit de victoires.

 

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