L’Union Saint-Gilloise peut
compter sur un public aussi fidèle
que fervent. Si le cœur de
ses supporters vit en Belgique, le
matricule 10 peut aussi compter
sur un soutien venu de l’étranger.
Certains sont partis en Amé-
rique du Sud, où on retrouve
l’Union San Gil dont nous
avions déjà parlé par le passé et
qui a été créée par de fanatiques
supporters de l’Union, d’autres
ont été séduits par le club depuis…
l’Italie. C’est le cas de
Matteo Soccini et de ses amis.
Depuis la « Botte », il est tombé
sous le charme de l’Union, au
point même de créer un groupe
de supporters italiens. C’est en
décembre 2012 que Matteo Soccini
a mis sur pied la branche
italienne des Union Bhoys, plus
communément appelée ‘Union
Bhoys Italian Branch’. Originaire
de Crema, en Lombardie,
Matteo voue une passion sans
faille depuis 2007 avec l’Union.
« Tout est arrivé après avoir connu
les Union Bhoys par le biais d’un
ami issu de ma ville et qui vit depuis
longtemps en Belgique », explique
le fondateur du groupe
de supporters italiens.
Cette passion, il la conjugue
avec celle de la Juventus qui fê-
tera aussi, ce premier novembre,
son 120e anniversaire.
« Pour la Juve, c’est une passion familiale
», sourit-il. « J’allais au
stade quasiment tous les dimanches
avec mon père quand
j’étais enfant. Je suis supporter du
club depuis mes 4 ou 5 ans. »
Forcément, Matteo se partage
entre les deux clubs de son
cœur.
« J’essaie de les voir au stade aussi
souvent que je peux même si malheureusement,
je vois davantage
les matches à la télé. »
Cela ne l’empêche pas de planifier
régulièrement des petits
voyages jusqu’à Saint-Gilles
pour alimenter sa passion jaune
et bleue.
« On essaye d’organiser ça en
même temps que les fêtes de supporters
», poursuit-il.
Des souvenirs, Matteo Soccini en
a forcément plein la tête, que ce
soit pour l’Union ou la Vieille
Dame.
« Pour la Juventus, il s’agit de la
victoire en Coupe des Champions
en 1996 contre l’Ajax », lance-t-il
sans hésiter.
Pour l’Union, c’était contre le
RFC Liège, un club avec qui les
supporters entretiennent une
belle amitié.
« C’était en barrages et j’ai vécu
cette rencontre directement au
stade. »
Ce jour-là, l’Union avait conservé
le droit de rester en D3 plutôt
que de basculer en Promotion.
À choisir entre un titre européen
de la Juve et un titre de
champion de l’Union, Matteo
Soccini admet vouloir voir le
matricule 10 couronné.
« Comme j’ai déjà vécu l’émotion
de voir la Juventus sacrée, je préfé-
rerais le vivre pour l’Union », sourit-il.
Quand il arrive en Belgique,
Matteo Soccini ne manque évidemment
pas l’occasion de se
rappeler aux bons souvenirs du
Parc Duden en passant par le
Club House. D’ici quelques
mois, il aspire forcément à ressentir
la ferveur et l’ambiance
chaleureuse qui se dégage d’un
Stade Marien bien garni. Encore
un peu de patience…