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Entraîneur malgré lui
Entraîneur malgré lui

Alors qu’il avait un plan de carrière bien établi, Tom Van Imschoot a, en quelque sorte, été obligé de succéder à Walter Meeuws le 23 novembre dernier à la tête de la jeune formation de Lommel. “Si je me voyais devenir coach principal à moyen terme, je n’avais certainement pas l’intention de l’être dès cette saison. Ma tâche de coordinateur sportif me suffisait amplement pour entamer ma reconversion après une carrière de joueur qui m’a procuré beaucoup de satisfactions”, confirme le mentor principal d’une lanterne rouge qui accueille l’Union

ce week-end. “Comme joueur, je n’ai jamais regretté mes choix, mais ici, j’ai bien dû accepter la mission que l’on m’a confiée. Il faut savoir prendre ses responsabilités.”

En début de saison, le T1 se nommait Karel Fraeye. “Le 8 octobre, il était limogé et la direction m’avait alors déjà sondé pour le remplacer. J’avais décliné et Walter Meeuws était arrivé.” Ce qui n’a pas eu les effets escomptés. “Un mois plus tard, il était remercié. Comme je connaissais bien le groupe, les dirigeants m’ont à nouveau demandé de le reprendre. Cette fois, j’ai accepté.”

Avec Wim De Decker (coach de l’Antwerp à 34 ans), l’ancien joueur de Saint-Trond, de Westerlo, de Mons, d’Ostende et du FC Eindhoven a donc en commun d’avoir entamé un parcours de T1 quelques mois à peine après avoir mis un terme à sa carrière de joueur. Et ce, avec une

très grosse attente au niveau des résultats, à la différence qu’ici, le maintien est le seul objectif. “Après un bon début, on a dégringolé. Et s’il y a des progrès dans le jeu, on continue à prendre trop peu de points (NdlR : 2 sur 21 depuis qu’il a repris l’équipe). En cas de nouveau revers face à l’Union, cela va devenir très, très compliqué, surtout mentalement, même si on sait que les points seront divisés par deux avant les playdowns.”

Si le coach garde d’excellents souvenirs de son passage à Mons, “un club très chaleureux que je n’oublierai jamais”, et a aussi reçu le prix du joueur de D1 le plus fair-play en 2012, il s’efforce aujourd’hui de transmettre son important vécu. “Nous avons des jeunes de talent comme Maletic, De Bruyn ou Bertjens. Mais il nous manque toujours un petit quelque chose. Et en tant que coach, je paie, moi aussi, mon manque

d’expérience. Pas tant sur les plans physique ou tactique, mais au niveau de l’approche psychologique, où je dois encore m’améliorer.”

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