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Dylan Lambrecth

« J’espère toujours avoir ma chance à Anderlecht »

Après son couac à l’Union, Dylan Lambrecth retrouve son football et la confiance à Waremme. S’il n’a que 25 ans, la carrière de Lambrecth n’a rien d’un long fleuve tranquille. Jugez plutôt : après sa formation à Genk, il émigrait au Patro Eisden puis à Côme (Italie) avant de prendre une première fois la direction de la région bruxelloise, à Grimbergen. Il rejoignait ensuite le RFC Liège où il devenait vite le « chouchou » du

public principautaire et, surtout, le meilleur buteur des « Sang et Marine ». Un sens du but qui ne laissait pas indifférents les scouts d’Anderlecht et Dylan découvrait ainsi le Parc Astrid. Afin de l’aguerrir, il était ensuite prêté à Roulers (19 minutes de temps de jeu au 2e tour) puis à l’Union Saint-Gilloise où l’histoire se terminait à nouveau en eau de boudin. Il y avait de quoi se poser des questions et il y répondait en signant, en décembre dernier, au Stade Waremme, en D2 amateurs.

C’est de bonne grâce qu’il a accepté de revenir sur ses diverses escales footballistiques. A commencer par la dernière en date. « Je peux vous assurer que je ne suis pas loin de penser que c’était la solution idéale après toutes ces galères », ponctue-t-il d’entrée de jeu. « En Hesbaye, j’ai été super bien accueilli et de suite intégré au sein du groupe. Je viens de disputer les deux dernières

» rencontres et ai failli marquer, dimanche, contre Durbuy. A Waremme, je retrouve mon jeu et reprend confiance en mes moyens.

Dans ce contexte, impossible ne pas évoquer son séjour anderlechtois. « Là-bas, j’ai rapidement compris la stratégie de Weiler. Il avait composé trois noyaux : le A avec les cadors de l’équipe et ses protégés, le B (dont je faisais partie) essentiellement composé de jeunes et le C où il n’y avait que des joueurs dont on voulait se débarrasser. J’ai également vite saisi qu’avec cet entraîneur-là, je ne jouerai jamais en D1. »

« Le coach ne m’adressait plus la parole »

Il revient alors sur ses épisodes roulariens et saint-gillois.

« Sur mon passage à Roulers, on a raconté tout et n’importe quoi, mais je manquais d’abord de temps de jeu. Au Parc Duden, en revanche et contrairement à ce que l’on croit, tout s’est très bien passé au début et mes relations avec Marc Grosjean étaient excellentes. Puis, du jour au lendemain et sans la moindre explication, il ne m’a pas plus adressé la parole. Comme je ne suis pas du genre à aller pleurnicher dans les bras du coach, cela tourna à un dialogue de sourds et je me suis retrouvé sur le banc ou dans la tribune.

En dépit de tous ces couacs à répétition, notre interlocuteur veut y croire plus que jamais. « Je peux vous assurer qu’à Waremme, je travaille d’arrache-pied pour redevenir le footballeur que j’étais en quittant Liège. Et en fin de saison, je retournerai à Anderlecht et j’observe qu’Hein Vanhaezebrouck n’hésite pas à faire confiance aux jeunes. Pourquoi n’obtiendrais-je pas ma chance ? Si

» ce n’est pas le cas, il faudra sans doute songer à un transfert à l’étranger.

 

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