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Déçue, l’Unionne perd pas espoir
Déçue, l’Unionne perd pas espoir

La direction saint-gilloise veut encore
y croire. Un départ serait un coup dur.

P our l’Union, le départ de
Felice Mazzù serait un

coup dur. La direction saint-
gilloise savait que son entraî-
neur à succès serait sollicité,

mais elle espérait bien le con-
vaincre de rester à bord pour

une saison marquée par le re-
tour du matricule 10 sur la

scène européenne. Encore en
début de semaine, elle était

optimiste. Le T1 avait rencon-
tré le CEO, Philippe Bormans,

le président, Alex Muzio, et
même le propriétaire, Tony
Bloom… sans leur parler du
moindre contact.

Mais l’optimisme est re-
tombé quand l’information

Anderlecht est sortie, mer-
credi. La déception était

même au rendez-vous quand
ils ont compris qu’il discutait
avec le Sporting depuis un
moment. “Felice nous a alors
dit qu’il a reçu une proposition,

sans dire d’où, mais on a com-
pris que c’est du Sporting, expli-
que Philippe Bormans, le

CEO. Il nous a demandé d’avoir

un peu de temps pour y réflé-
chir. De notre côté, nous lui

avons fait une très belle offre. Il
aurait beaucoup de liberté et
pourrait travailler dans les
meilleures conditions. À lui de
se décider, maintenant. Bien
sûr, on espère qu’il reste… mais

peut-être sommes-nous naïfs.”

Pour garder Mazzù, il fau-
dra le convaincre de la com-
pétitivité du noyau 2022-

  1. L’équipe unioniste sem-
    ble arriver à la fin d’un cycle

et quelques cadres devraient

s’en aller : Undav, Bager et Mi-
toma, c’est certain. Nielsen,

cela paraît évident égale-
ment. Quid de Vanzeir,

Teuma, Van der Heyden, Mo-
ris ou Lapoussin ? Beaucoup

de joueurs courtisés ou à la
croisée des chemins qui
pourraient opter pour un

transfert, surtout sans la cer-
titude de la Ligue des cham-
pions qu’aurait amené le ti-
tre.

La cohésion entre Felice
Mazzù et ses joueurs était

telle qu’un départ du T1 pour-
rait convaincre les hésitants

de quitter le navire. Qui dit
nouvel entraîneur dit cartes

rebattues et, parfois, appro-
ches tactique et managériale

complètement différentes, ce
qui n’a rien de rassurant pour
ceux qui étaient en place.
. Bras de fer pour le staff
Autre grande question : le
reste du staff. Mazzù n’était
pas arrivé à l’Union avec “ses”

adjoints, donc le club saint-
gillois espère bien les conser-
ver à bord, Karel Geraerts en

tête. Le T1, lui, échaudé par
l’expérience genkoise, voudra
probablement les prendre
avec lui. On verra qui du club
ou du coach remportera ce
possible bras de fer.

Quel rôle sera proposé à Ka-
rel Geraerts s’il reste ? Celui

de T2 ou T1 ? C’est à voir. L’ex-
médian limbourgeois, coor-
dinateur sportif à Ostende en

2017, a commencé sa carrière
d’assistant au moment où
Mazzù est devenu entraîneur
de l’Union.

Si la RUSG doit recruter un

entraîneur à l’extérieur, ce-
lui-ci devra être capable de

travailler avec un budget qui
ne va pas soudainement
changer pour égaler les clubs
du top belge… tout en ayant
l’ambition de se maintenir
dans le haut du classement.
Des résultats seront attendus
après deux années de grâce.
Depuis son arrivée, à l’été
2020, Mazzù a remporté 51

rencontres sur 73, pour 12 dé-
faites, seulement, soit une

moyenne de 2,23 points par
match. Bonne chance à son
successeur.

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