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D1B : “La formule actuelle crédibilise le foot pro…”
D1B : “La formule actuelle crédibilise le foot pro…”

Depuis cet été, l’ancienne division 2 est entrée dans une nouvelle ère. Totalement remaniée, la baptisée D1B, délaissée des clubs peu médiatiques ou aux reins financiers trop peu solides, laisse un sentiment agréable aux acteurs de terrain que sont les joueurs et les entraîneurs.

Parmi eux, Marc Grosjean, le coach de l’Union, qui connaît l’antichambre de l’élite depuis 1998 quand il dirigeait La Louvière : “Pour le moment, je suis enchanté par cette formule que je trouve positive. La compétition est bien plus relevée que l’ancienne D2. Lors de chaque partie,on remarque de l’intensité dans les échanges, du rythme et du spectacle. Les grosses écuries ont investi dans leur noyau pour monter des groupes de qualité avec l’objectif de rejoindre l’élite. Je remarque aussi un esprit plus positif lors des matches. Ils sont moins fermés que par le passé. Les équipes jouent pour la gagne. On ne se retrouve plus devant des formations qui alignaient deux rideaux défensifs pour décrocher un point. La pression est aussi plus présente, tout le monde veut éviter les playdowns. J’ai aussi la conviction que si on poursuit sur le même chemin, la différence de niveau entre la D1A et la D1B va se réduire. L’équipe qui rejoindra l’élite sera mieux préparée. Le fait que chaque match soit télévisé valorise le travail des coaches et des joueurs de D1B. Sans oublier que la licence crédibilise le football professionnel. Ces exigences financières et structurelles demandées aux clubs ne laissent plus la place à des entités qui ne payaient pas leurs joueurs ou disparaissent en cours de saison. Cela offre de la crédibilité au produit.”

Parmi les inconnues qu’il faudra analyser en fin de campagne, c’est le fait de rencontrer quatre fois chaque adversaire.

“Est-ce que le chiffre de huit équipes en D1B est le bon ?” se pose comme question l’entraîneur du matricule 10. “On verra. Peut-être que le nombre de 10 ou 12 serait plus approprié.”

Meilleur buteur de la D1B avec 9 réalisations, l’attaquant du Lierse, Dylan De Belder, se montre aussi enchanté du lifting effectué. “En réduisant le nombre d’équipes, le niveau est devenu plus élevé”, explique le Hennuyer. “C’est une bonne chose même si c’est spécial d’affronter quatre fois le même adversaire. Chaque rencontre est difficile car plusieurs équipes visent la montée. Si je prends l’exemple de mon club, je pense qu’avec deux ou trois renforts expérimentés, on tiendrait la route en Pro League . Je ne ressens pas une pression plus forte que par le passé, mais on doit afficher une plus grande concentration. Si tu perds deuxmatches consécutivement tu peux te retrouver à la 5e place synonyme de playdowns. Et l’objectif de chaque formation qui lutte pour le titre est d’enlever les deux tranches pour éviter de désigner le champion sur une finale en aller-retour qui peut se jouer sur des détails que tu ne maîtrises pas.”

Le premier bilan de la nouvelle formule se révèle donc positif…

À l’image de nombreux coaches et joueurs, Dylan De Belder apprécie la nouvelle formule de l’ancienne D2…

La D1B et ses particularités…

La Belgique s’impose comme la nation des compromis. Au niveau de son football et de ses compétitions, elle s’érige en championne du monde de la complexité.

La division 1B ne déroge pas à la règle. Voici ses grandes spécificités…

Deux demi-champions se disputeront le titre

Le championnat (28 matches) se dispute en doubles matches aller-retour, chaque club jouant quatre fois contre chaque adversaire. La compétition est répartie en deux tranches de 14 rencontres. Les vainqueurs des deux tranches disputent une confrontation

aller-retour (NdlR : le premier match est disputé sur le terrain du club le plus mal classé au classement final du championnat) afin de désigner le champion de D1B, qui sera promu en D1A. Ces matches sont évidemment superflus si les tranches ont été remportées par la même équipe. La saison du champion s’arrêtera donc le week-end du 11 mars ou même celui du 25 février si le club champion a gagné les deux tranches.

Trois clubs dans les PO2 de D1A

Les trois clubs les mieux classés au général, à l’exception du champion, participent aux playoffs 2 de la D1A avec les équipes qui ont terminé entre la septième et la quinzième place en Pro League. L’équipe qui remporte ces PO (deux poules de six puis une finale entre les deux vainqueurs de groupe) jouera un test-match pour un ticket européen contre une équipe des PO1. Un club non-champion de D1B peut rêver d’une participation à la Coupe d’Europe.

Des playoffs3 pour un retour dans le monde des amateurs

Les équipes qui terminent aux quatre dernières places du classement final du championnat disputent les playoffs 3 sous la forme d’un mini-championnat (six matches). Les clubs entament ces PO3 avec la moitié des points obtenus en championnat. S’il ne s’agit pas d’un nombre entier, celui-ci sera arrondi à l’unité supérieure. Le club classé à la dernière place de ces PO3 descend en division 1 amateurs.

Assistances en forte hausse : 4.009 supporters de moyenne

La hausse du niveau de jeu de l’ancienne division 2 ne se répercute pas encore pour tout le monde au niveau des assistances. Si on compare les affluences moyennes de la saison dernière avec celles de cette saison, on ne remarque quasiment aucun changement global (plus 179 supporters en moyenne) pour les sept clubs déjà présents au deuxième échelon du football belge. Certains ont vu leur stade se remplir un peu plus et d’autres ont connu une légère baisse. Louvain, qui évoluait la saison dernière en Pro League, est, logiquement, le club qui a perdu le plus de fans.

Si on compare la moyenne générale de la saison dernière à 17 clubs avec celle de cette saison à huit formations, on analyse une forte hausse. On passe de 2.228 supporters de moyenne à 4.009 fans lors de chaque rencontre. Une augmentation logique puisque de nombreux clubs dont la moyenne de spectateurs ne dépassait pas 1.000 personnes (White Star 525, Heist 825, Coxyde 902, Seraing 910, Patro 915, Deinze 987) ont rejoint le monde des amateurs.

La présence de l’Antwerp en D1B avec ses 11.697 supporters de moyenne est naturellement un argument de poids dans le calcul des assistances…

“Une course à l’armement…”

Si les joueurs et entraîneurs de D1B apprécient de manière générale la nouvelle formule, du côté des directions, c’est un peu le même sentiment qui prime.

“Je trouve la compétition excitante avec quasiment que des matches à six points” , relate Josselin Croisé, directeur général de Tubize. “On affronte quasiment chaque semaine un concurrent direct. Les changements effectués par rapport à la saison dernière sont bénéfiques pour le jeu et le spectacle. Le format à huit équipes est pas mal et le fait d’avoir deux tranchesinstaure naturellement une stimulation pour tous. On a vu pendant la préparation une course à l’armement dans chaque équipe. Les noyaux sont plus riches. Le niveau de la D1B se rapproche de celui de la D1A même si on a pu remarquer en Coupe de Belgique qu’un seul club de laProximus League (NdlR : Tubize victorieux 0-1 à Westerlo) a éliminé une formation de Pro League. Vu la qualité de notre compétition, le champion pourra s’intégrer plus facilement en D1A. Et dans l’autre sens, le club relégué de D1A en D1B sera moins handicapé. Par contre, tous les clubs de notre championnat tremblent à l’idée de terminer derniers des playdowns et de rejoindre la D1 amateurs. Au final, je vois beaucoup de positif dans cette nouvelle formule. Le seul point négatif, ce sont les horaires avec des matches le dimanche à 12h30. Mais bon, on ne peut pas gagner sur tous les tableaux. Ce qui est spécial aussi et qui demandera peut-être une modification,

c’est qu’en fin de saison, celui qui décrochera le plus de points peut ne pas monter. L’affrontement pour le titre peut se disputer entre le 3e et le 4e de la saison régulière…”

Pas chaud à l’idée de cette réforme, Jean-Marie Philips, ancien dirigeant de la Fédération et actuel conseiller du CA de l’Union, se montre, lui, moins enthousiaste : “J’espère que la répétition des matches ne va pas tuer les événements. En ce qui concerne l’Union, on ne peut pas se plaindre des assistances surtout que notre cas est particulier avec notre déménagement au stade Roi Baudouin. À partir du moment où on garde 24 clubs pros, je me demande si le format idéal ne serait pas deux séries de 12. Actuellement, la pression est plus grande sur les clubs vu que, mathématiquement, ils ont plus de chances de descendre chez les amateurs dans une compétition à huit.”

La décla

“En France, beaucoup m’ont dit que cette D2 belge ne valait pas mieux que le National en France. Pourtant, je peux vous assurer que certaines équipes de D1B auraient leur place dans le top de la Ligue 2”

Régis Brouard, l’entraîneur français de Tubize…

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