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D1 B
D1 B

Le Cercle fait figure d’épouvantail

La D1B reprend ses droits, ce vendredi. La concurrence y sera particulièrement féroce…

Une semaine après la
D1A, qui avait débuté
vendredi passé avec un
affrontement entre les
promus de l’Antwerp et Anderlecht,
la D1B va à son tour
prendre son envol, ce vendredi.
Hasard du calendrier, la Proximus
League – c’est son nom –
nous offrira à nouveau une affiche
alléchante entre une formation
anversoise promue,
Beerschot-Wilrijk, et une équipe
prestigieuse de la capitale,
l’Union Saint-Gilloise. Ces deux
clubs historiques lanceront des
débats qui seront à n’en point
douter particulièrement animés
et disputés… à tous les étages.

Riche seulement de 8 équipes,
cette D1B semble en effet plus
relevée et indécise que jamais.
Doit-on forcément s’en réjouir ?
Sa formule, qui a suscité pas
mal de commentaires acerbes,
n’est sans doute pas idéale.
Chaque équipe affronte ses 7
autres concurrents à 4 reprises
mais le promu n’est pas forcé-
ment celui qui a engrangé le
plus de points (cfr. ci-dessous).
En outre, une équipe qui termine
quatrième peut arracher
une qualification européenne,
privilège que ne peut revendiquer
le champion, alors qu’une
équipe qui termine cinquième
peut être rétrogradée. Comprenne
qui pourra. En attendant,
le niveau général est assez
bon et les joueurs qui y brillent,
comme Nicolas Rasjel (parti de
l’Union à Ostende) ou Manuel
Benson (du Lierse à Genk), ont
sans doute davantage de
chances de se mettre en évidence…
Si certaines formations n’ont
pas (encore ?) les reins assez solides
pour espérer revenir rapidement
au sein de l’élite, où
elles ont déjà toute évolué par le
passé, chacune des huit équipes
aura à cœur de rapidement se
rassurer par rapport à son statut
de club professionnel qui disparaîtrait
(théoriquement…) en
cas de descente en D1 amateurs.
« Notre première mission sera
clairement de se maintenir, soutient
Marc Grojean, l’entraîneur
de l’Union Saint-Gilloise.
L’Union est un club qui grandit
bien, intelligemment, suit une
évolution linéaire. L’an passé, on
avait pu accéder logiquement aux
Playoffs 2 et cela avait donné un
coup de projecteur sur le club. On
espère évidemment faire pareil
cette saison mais ce sera difficile.
Il faut garder l’église au milieu du
village, ne pas vouloir brûler les
étapes comme beaucoup d’observateurs
l’aimeraient tant. L’Union
est un club historique, qui draine
une énorme capital-sympathie
mais sa dernière présence en D1
remonte à Mathusalem. Il n’avait
jamais été pro avant la saison passée
et il ne faudrait pas l’oublier ».
Comme on a pu s’en rendre
compte ces dernières années
avec l’Antwerp, qui a attendu 13
années avant d’effectuer son retour
en D1A, quitter l’anonymat
de la D1B (autrefois D2) est tout
sauf évident. Tout juste descendu,
Westerlo veut remonter rapidement.
Idem pour le Cercle,
dont Monaco est devenu l’actionnaire
majoritaire, OHL, qui
a été racheté par le même propriétaire
thaïlandais que Leicester
ou le Lierse, qui fut le champion
moral, la saison passée.
«À mes yeux, la lutte va être serrée
mais le grand favori sera incontestablement
le Cercle, explique
Marc Grojean. Son rachat
par Monaco, qui veut donner du
temps de jeu à ses joueurs excé-
dentaires et s’en est donné les
moyens, est un signe qui ne
trompe pas. Davantage encore
que l’Antwerp la saison passée, il
me semble le mieux armé. Certes,
il a accueilli une vingtaine de
nouveaux joueurs et il faudra
trouver un équilibre, mais bon,
personne ne peut se plaindre là-
bas, quand même. À Manchester
City aussi, on a déjà entendu cela
! »
Pour Marc Grosjean, qui ne croit
pas trop au projet de Roulers, « il
faudra aussi compter avec OHL,
qui a désormais l’expérience de la
D1B après une expérience difficile
la saison passée, Westerlo, qui a
un gros vécu en D1 mais aussi le
Lierse, même si Benson est parti
et que De Belder a des soucis
(NDLR : il entend profiter de son
excellente saison pour rallier un
meilleur club). Derrière, Tubize
peut, comme l’Union, jouer les
trouble-fête et je suis curieux de
voir ce que fera le Beerschot, un
club qui a su rebondir après sa radiation
».

Cinq joueurs
à suivre de près

Hernan Losada 35 ans,
Beerschot-Wilrijk, 8 saisons
en D1
À 35 ans, l’Argentin, passé notamment
par Anderlecht et le
Lierse, a encore un sacré coup
de patte et une faim d’… ours
pour aider Beerschot Wilrijk, le
club qu’il a notamment aidé à
monter deux fois successivement,
à briller en D1B. Son expérience
du haut niveau peut
être un atout non négligeable.

> Gianni Bruno, 25 ans,
Cercle, 0 saison en D1
Ayant rapidement quitté la Belgique,
l’attaquant liégeois revient
au pays après 10 ans d’un
exil que l’on prédisait prometteur
mais qui fut assez chaotique.
Passé par Lille, Bastia,
Evian et Lorient, il restait sur
une saison lucrative mais en demi-teinte
en Russie, à Krylia Sovetov
(28 matches , 7 buts)

> Julien Gorius, 32 ans, OHL,
11 saisons en D1
Autrefois considéré comme une
valeur sûre de l’élite, avec des
passages remarqués au Brussels,
à Malines puis à Genk, le Fran-
çais s’est quelque peu perdu en
Chine, à Yatai. En manque de
temps de jeu depuis un an, il devrait
compenser avec une
énorme envie de démontrer
qu’il est loin d’être fini.

> Roman Ferber, 23 ans,
Union, 2 saisons en D1
Sans doute encore un peu juste
pour le haut niveau, l’ancien
Carolo, qui avait été prêté la saison
passée à Mouscron, sera
censé alimenter le marquoir du
stade roi Baudouin cette saison,
pour le compte de l’Union. S’il
manque encore de rythme, il
pourrait toutefois s’épanouir au
sein de la Proximus League.

> Theo Defourny, 25 ans, Tubize,
2 saisons en D1
Las de vivre dans l’ombre à
Mouscron, où il a toujours été
irréprochable, le portier belge
formé à Lyon, testé à Manchester
United et passé par l’Antwerp,
Rouen et Virton espère
enfin trouver du temps de jeu et
la reconnaissance qu’il mérite.
Il entamera la saison comme
no
1.

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