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Castro-Montes : « J’aurais voulu quitter Gand par la grande porte »  
Castro-Montes : « J’aurais voulu quitter Gand par la grande porte »  

VINCENT MILLER

Alessio Castro-Montes a refermé la page des Buffalos.DH/Photo News

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Alessio Castro-Montes retrouve La Gantoise ce dimanche. Malgré une fin d’aventure mouvementée avec les Buffalos cet été, le néo-Unioniste l’assure : il ne nourrit aucun sentiment de revanche envers son ancien club.  next

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Ce Gand-Union, Alessio Castro-Montes l’a coché depuis bien longtemps dans son agenda. « Déjà même avant de signer à l’USG ! » Pourtant, son départ du club flandrien ne s’était pas passé sans mal. Le flanc droit de 26 ans ayant même fini par être versé dans le noyau B, après quatre ans de service. Aujourd’hui, il préfère oublier cet épisode douloureux, et ne retenir que les bons moments.

Alessio Castro-Montes, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de vos retrouvailles avec votre ancien club ?

Mon départ n’avait pas été évident. Mais c’est du passé et je veux laisser cela derrière moi. Je n’ai aucun regret, ni sentiment négatif. Au contraire, je suis très content de revoir mes anciens coéquipiers.

Pourtant, vous aviez été relégué dans le noyau B…

Ce fut difficile, mais j’ai depuis lors fait le « clic » et je regarde ces quatre années de manière positive. J’ai essayé d’oublier le plus vite possible tout ce qu’il s’est passé sur la fin.

Terminer de cette façon ne vous laisse-t-il tout de même pas un petit goût amer en bouche ?

J’aurais aimé que cela se finisse d’une autre manière, effectivement. J’aurais espéré quitter Gand par la grande porte et avoir droit à de beaux adieux. Ce qui ne fut finalement pas le cas. Je reste toutefois reconnaissant à mon ancien club car j’y ai vécu quatre belles années.

Serrerez-vous la main de tout le monde à la Ghelamco Arena ce dimanche ?

Bien sûr. Il n’y a aucune raison de ne pas le faire.

Vous êtes aujourd’hui à l’Union. Pourtant, votre préférence se portait à la base sur un transfert à l’étranger…

Effectivement, l’ambition était de quitter la Belgique. Après quatre années au top chez nous, il me semblait logique de partir pour d’autres contrées. En mars dernier, j’en avais averti le club pour la première fois. Mais de nombreuses circonstances ont fait que cela ne s’est finalement pas produit. Toutefois, je suis très heureux que l’Union soit venue me chercher.

Passer de Gand à l’Union, n’était-ce pas d’une certaine manière un coup d’arrêt dans votre carrière ?

Je suis simplement heureux de pouvoir jouer dans un club de premier plan en Belgique, avec la possibilité de disputer les Playoffs 1. En fait, j’ai été très surpris par ma première rencontre avec Chris O’Loughlin et Philippe Bormans (NDLR : respectivement directeur sportif et directeur général de l’USG). Ils m’ont directement charmé quand ils m’ont expliqué le fonctionnement du club. Certains peuvent encore penser que les résultats de l’Union sont une coïncidence. Mais ce n’est pas le cas.

À Gand, vous étiez titulaire indiscutable. Vous y avez disputé 182 matches en quatre saisons. Quels souvenirs marquants gardez-vous de votre passage chez les Buffalos ?

J’en conserve deux principaux : la victoire en Coupe de Belgique en 2022 et une rencontre de coupe d’Europe face à l’AS Rome. C’était vraiment très spécial.

En parlant de match européen, vous vous déplacerez à Toulouse la semaine prochaine. Une rencontre qui s’annonce elle aussi spéciale pour vous. Car vous étiez en discussion avec le TFC l’été dernier…

Il y avait de l’intérêt de Toulouse effectivement. Et il y a eu beaucoup de discussions. Au final, cela ne s’est pas fait mais cela restera un match particulier pour moi. Car je rencontrerai peut-être les gens avec qui j’avais discuté à l’époque. Au match aller chez nous, j’avais d’ailleurs déjà pu un peu m’entretenir avec le coach.

Revenons-en à Gand. Ce dimanche, vous retrouverez votre ancien entraîneur Hein Vanhaezebrouck. Quelle était votre relation avec lui ?

J’ai été sous ses ordres durant deux ans et demi. Parfois, nos points de vue divergeaient et on essayait de s’expliquer les choses (sourire). Mais je n’ai jamais eu de discussion houleuse avec lui.

Est-il fort différent d’Alexander Blessin ?

Dans sa façon d’être avec les joueurs, oui. Blessin est quelqu’un qui va discuter tous les jours avec nous. Hein va moins parler de manière individuelle. Par contre, tactiquement, ils se rejoignent sur pas mal de points, et notamment sur le système de jeu.

À titre personnel, vous êtes rapidement parvenu à vous imposer comme titulaire à l’Union. Êtes-vous satisfait de votre rendement ?

Je suis content de mon début de saison oui, même si je sais que je peux toujours mieux faire. Notamment au niveau des statistiques. Je n’ai marqué qu’un but et n’ai pas encore délivré d’assist, à moins qu’on ne compte celui face à Westerlo. Voilà un point de travail pour le reste de la saison.

À mi-phase classique, l’Union est en tête du classement avec six points d’avance sur Anderlecht et sept sur Gand. Se met-on à croire au titre au sein du club ?

Si on y croit ? Bien sûr car on sait qu’on a le noyau pour. Mais penser maintenant au titre est prématuré car on connaît l’importance des playoffs. Il y aura dix matches lors desquels tout peut arriver. Ce qui est en revanche certain, c’est que d’ici le début des playoffs, on aimerait rester en tête.

Et si, au final, Gand était l’un de vos plus grands adversaires cette saison ? Les Buffalos sont en très grande forme…

Effectivement. Gand n’a perdu qu’une seule rencontre toutes compétitions confondues cette année et a à nouveau une excellente équipe, comme c’était déjà le cas lorsque j’y évoluais. Ce sera assurément un concurrent très sérieux pour le titre cette saison.

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