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Battre Bruges, le défi ultime.
Battre Bruges, le défi ultime.

Le Club est la seule équipe face à laquelle
l’Union n’a pas gagné cette saison.

Depuis le début de la
saison, l’Union a déjà
relevé de nombreux
défis. Avec le titre en
ligne de mire, un nouveau

challenge est désormais pré-
sent dans toutes les têtes : bat-
tre les Brugeois.

Le Club Bruges est la seule
équipe que les Bruxellois
n’ont pas réussi à battre cette

saison, avec un bilan d’une dé-
faite (0-1) et d’un match nul

(0-0). Une statistique qui
n’avait pas échappé à Felice
Mazzù. “Je savais qu’il n’y avait
que Bruges que nous n’avions
pas battu mais cela ne veut pas
dire grand-chose, explique-t-il.

Dans les deux matchs, nous

nous sommes créé de nombreu-
ses situations dangereuses et il y

avait un bon contenu. Il n’y a
donc pas lieu d’avoir des idées
négatives avant d’affronter cette
équipe d’autant que la vérité
d’un match n’est jamais celle du
suivant.”
Il n’empêche, l’idée d’enfin
terrasser le champion en titre
pourrait trotter dans la tête de
joueurs qui ont avancé durant

toute la saison en se fixant pe-
tit objectif sur petit objectif.

“Peut-être que les joueurs pen-
sent à ce défi qui est différent

par rapport à celui qu’on s’est
fixé entre nous, avance Felice

Mazzù. C’est un beau challenge
car Bruges est l’équipe favorite
vu la quantité et la qualité de

son noyau ou encore l’aspect fi-
nancier. J’ai lu cette semaine

dans plusieurs journaux l’avis

d’anciens joueurs ou entraî-
neurs qui, à 99 %, donnent Bru-
ges champion en fin de saison.

Est-ce que c’est une source de
motivation supplémentaire ? Je
ne sais pas si mes joueurs lisent
les journaux (sourire). Mais si
tout le monde pense cela, c’est

qu’il doit y avoir une certaine vé-
rité…”

. Manque d’efficacité
La première confrontation
entre les deux équipes, au
Stade Marien, avait vu l’Union

jouer sans complexe en se pro-
curant de nombreuses grosses

occasions et en craquant à

seulement quelques minutes

du terme. “Il nous avait man-
qué une certaine efficacité offen-
sive. Je me souviens aussi que le

corner était très discutable sur le
but qu’on encaisse mais cela fait
partie du football. Ce match
nous a permis de grandir et de

prendre conscience qu’on pou-
vait rivaliser avec une équipe

brugeoise habituée à être cham-
pionne de Belgique.”

Presque six mois plus tard,

les troupes de Mazzù réussis-
saient à accrocher un point au

terme d’une rencontre qui
aurait pu basculer du côté

bruxellois sans un grand Mi-
gnolet. “En matière de contenu

et d’occasions créées, je peux
dire que cela a été l’un des

matchs les plus aboutis de la sai-
son, analyse le coach unio-
niste. Je me rappelle qu’il y avait

eu des un contre un d’Undav, de
Vanzeir et que Lazare avait aussi

eu une occasion. Il faut conti-
nuer dans cet état d’esprit en

voulant mettre du contenu et
avoir cette fois de l’efficacité.”
. Pas encore décisif ?
Malgré la possibilité de fêter

le titre de champion sur le ter-
rain de Bruges mercredi pro-
chain en cas de double vic-
toire, Felice Mazzù ne veut pas

aller trop vite en besogne.
Pour lui, ces deux matchs ne
seront pas encore décisifs.
“Tout le monde le pense mais
pas moi. Nous n’allons pas jouer
contre Bruges en nous disant
que ce sera décisif mais plutôt
en prenant un match après

l’autre et nous verrons le score fi-
nal. Ce sera important d’avoir

une super organisation, car ils

mettent beaucoup de mouve-
ments qui sont difficiles à conte-
nir en perte de balle, et ils met-
tent de l’intensité.”

Pour ainsi relever un
énième défi sur la saison et se
rapprocher encore un peu

plus d’un exploit encore ini-
maginable il n’y a pas si long-
temps…

L’Union va recevoir
son Trophée Pappaert
Le Trophée Jules Pappaert
2021, prix créé par La Dernière
Heure-Les Sports + en 1953
qui récompense l’équipe qui
réalise la plus longue série de
rencontres sans défaite, sera
remis ce dimanche à l’Union.
La saison dernière, en 1B Pro
League, le club bruxellois a, en

effet, aligné 16 matchs sans re-
vers (14 victoires et 2 parta-
ges !), ajoutant à son titre de

champion ce Trophée dont le
nom rend hommage à Jules
Pappaert, mythique capitaine
de la célèbre Union 60 et ses
légendaires 60 matchs sans
revers, entre 1933 et 1935…

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