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Bager, le combattant danois qui ne rend jamais les armes
Bager, le combattant danois qui ne rend jamais les armes

Le défenseur espère fêter une deuxième titularisation

Ce mercredi soir, l’Union fait son entrée en lice en Coupe de Belgique. Un parfum de nostalgie planera sur le stade Marien après la campagne exceptionnelle de l’an dernier qui avait conduit les Saint-Gillois en demi-finale. Pour cette joute face à une Division 2 amateurs, Thomas Christiansen pourrait être tenté de faire tourner son équipe et de placer, dès le coup d’envoi, Jonas Bager en défense centrale.

Il y a un an pratiquement jour pour jour, au même stade des 16es de finale, l’Union réalisait un des plus grands exploits de son « ère contemporaine » en allant terrasser Anderlecht 0-3 au Parc Astrid. Cette année, l’adversaire est par contre moins prestigieux puisqu’il s’agit de Verlaine qui occupe actuellement la 9e place en Division 2 amateurs francophone. Dans un programme de Division 1B très costaud (l’Union vient de jouer contre le leader Westerlo, va affronter Virton samedi et accueillera le Beerschot le dimanche suivant), cette rencontre pourrait permettre de faire souffler les titulaires habituels, et donc de donner du temps de jeu à des joueurs qui en manquent depuis le début de la saison. Cela pourrait être le cas de Jonas Bager. Resté sur le banc durant toute la rencontre face à Westerlo ce week-end, il avait couru de longues minutes après le match alors que ses coéquipiers étaient dans le vestiaire. Si Thomas Christiansen décide de l’aligner d’entrée, il s’agirait alors de la deuxième titularisation du défenseur norvégien. Celui-ci avait remplacé Ismaël Kandouss, parti jouer avec les U23 du Maroc, lors du déplacement de l’Union à Lommel au début du mois de septembre. « Malheureusement, je n’étais pas satisfait de ma performance », expliquet-il alors que les Saint-Gillois avaient partagé l’enjeu 2-2. « J’étais très déçu car on avait perdu deux points importants. » Déçu mais pas abattu. Car le Viking a connu des moments drôlement plus compliqués dans sa jeune carrière (il a 23 ans). « Je suis arrivé au Randers FC, en provenance d’un petit club qui travaillait avec celui-ci à l’âge de 12 ans. J’ai à chaque fois joué dans la première équipe dans toutes les catégories d’âge : U15, U17 et U19. Mais alors que je devais passer en équipe première, Randers ne m’a pas offert de contrat professionnel. J’étais très déçu mais j’ai décidé de rester et de me battre. J’avais alors 18 ans. Et bien m’en a pris car, six mois plus tard, j’ai reçu mon contrat pro ! Pour cela, j’ai travaillé très dur. Cela en dit beaucoup sur la personne que je suis. Je suis un combattant. Même si les choses ne se passent pas comme je le voudrais, je continue à me battre. C’est la seule façon pour atteindre ses objectifs. » Après avoir reçu son précieux sésame, Jonas Bager est resté quatre ans dans l’équipe première de Randers qui évolue en Division 1 norvégienne. « Au début, je jouais de temps en temps car j’étais jeune. Mais ce n’est vraiment que la saison passée que j’ai été totalement titulaire. J’ai joué tous les matches sauf deux pour lesquels j’étais suspendu. J’ai disputé au total 35 matches. Grâce à mes bonnes performances, la très belle opportunité de l’Union s’est présentée et j’ai sauté sur l’occasion. » INTERNATIONAL ESPOIR Ses bons matches lui ont aussi permis de s’envoler au mois de juin dernier pour l’Italie où se déroulait l’Euro Espoirs. Malheureusement pour lui, il a dû faire face à une nouvelle tuile. « Je savais à l’avance que je n’allais pas jouer car certains joueurs évoluent dans des grands clubs comme Lyon, Copenhague ou Nuremberg. Mais peu importe, l’expérience était très intéressante. Mais je me suis blessé lors du dernier entraînement avant notre troisième match de poule face à la Serbie. J’ai dû revenir au Danemark pour me faire soigner et le diagnostic est tombé : une blessure à la cheville qui me tiendrait éloigné des terrains pendant deux mois. Je suis donc arrivé blessé à l’Union. Mais je suis maintenant de retour et je me sens très bien. » Le « combattant » Jonas Bager est donc fin prêt pour aller à la guerre.

Le défenseur apprécie sa première expérience à l’étranger

« Plus d’ambiance ici qu’au Danemark »

Pour le joueur danois, il s’agit de la première expérience en dehors de son pays. Et le moins que l’on puisse dire est que Jonas Bager semble apprécier la vie, et le foot, en Belgique. « C’était un peu difficile au début de quitter sa famille et ses amis mais le Danemark n’est jamais qu’à une heure d’avion de la Belgique », explique-t-il. « Et mes amis viennent souvent me rendre visite. Au niveau footballistique, j’aime beaucoup les supporters ici. Ils sont totalement différents par rapport à ceux au Danemark. Dans mon pays, les fans viennent au stade pour être divertis et restent calmes. Ils ne se lèvent et applaudissent que lorsqu’il y a un but. Alors qu’ici, il y a beaucoup d’ambiance durant les rencontres. Les gens chantent, boivent des bières. C’est très agréable pour les joueurs cette atmosphère dans les gradins. » Habitué à la division 1 danoise, Jonas Bager doit également se faire à un nouveau football. « Il y a des différences entre la D1 danoise et la D2 belge. Au Danemark, les équipes sont plus unies, jouent de manière plus groupée. Il n’y a pas beaucoup de buts. Ce n’est pas rare d’avoir des petits scores comme 0-0 ou 1-0. Ici, il y a plus de spectacle et de buts. Les gens ici en Belgique s’ennuieraient s’ils regardaient des matches danois. »

Les points forts de Verlaine

3 joueurs qui voudront jouer un mauvais tour à l’USG

Shelton Guillaume, le buteur Six buts cette saison en championnat, 23 l’an dernier (toutes compétitions confondues), telles sont les statistiques de Shelton Guillaume. Arrivé au printemps 2018 de Solières, pour remplacer Youssef Guilmi, le Franco-Haïtien a explosé la saison dernière sous la houlette de Marc Segatto. Sur son flanc gauche, il n’a pas son pareil pour mettre le feu aux défenses. Même s’il manque encore de régularité au cours d’une rencontre, avec parfois de longs moments de discrétion, il n’a qu’une obsession : le but. Quand il fait parler sa pointe de vitesse pour pénétrer dans un rectangle, impossible de l’arrêter sans commettre la faute. Pas étonnant que plusieurs clubs du top de la D2 amateurs et même de D1 (Liège et, surtout, Visé) lui aient fait les yeux doux au printemps dernier. Il a finalement choisi de rester chez les Taureaux… au plus grand soulagement des supporters. > Oumar Barry, le métronome À 26 ans, Oumar Barry dispute déjà sa 6e saison en Hesbaye. Il a connu l’ascension du club de la P1 (saison 2014- 15) à la D2 amateurs, depuis le printemps dernier. Son petit gabarit et sa faculté à conserver le ballon font de lui le métronome de l’équipe. De son poste de milieu axial, c’est la rampe de lancement des attaques verlainoises. > Terry Van Hove, la classe derrière et au milieu Le 3e élément clé, c’est Terry Van Hove, revenu au club cet été après une saison à Waremme. Quand il est aligné en défense centrale, c’est le patron de la ligne arrière grâce à sa lecture du jeu et sa technique. Des qualités qui peuvent aussi s’exprimer en milieu de terrain, comme ce fut le cas dimanche, face à Hamoir. –

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