G.R.
Le Sporting a fait savoir qu’il acceptait les sanctions suite aux débordements lors du dernier Clasico. Et ce, même si le club trouve cela disproportionné. prevnext
Au lendemain des sanctions administrées par le Conseil disciplinaire du football professionnel suite au Clasico du 23 octobre (NDLR
: défaite 5-0, 10.000 euros d’amende, match à huis clos à domicile, absence de supporters à l’extérieur et deux matches à huis clos à domicile avec sursis d’un an), Anderlecht a réagi.
En optant, avec une certaine sagesse, pour l’acceptation de la punition et non en tentant une réduction de celle-ci via un appel devant la CBAS. Un geste noble de la part du RSCA qui considère toujours que les sanctions ne sont pas totalement adéquates. «
Elles sont disproportionnées
», indique Anderlecht dans un communiqué. «
Anderlecht regrette que la responsabilité soit presque intégralement placée sur le club. L’impact financier de ces sanctions est également énorme (NDLR
: pour le match à domicile, il est estimé à 700.000 euros).
»
Elles sont tout de même un peu moins amères puisqu’on pensait que le huis clos à domicile serait purgé contre l’Union. Mais le derby du 8 janvier est préservé et se jouera avec des fans des deux camps. Parce qu’il faut quinze jours à partir de la fin du délai d’appel – le 30 décembre 2022 dans ce cas-ci – avant l’application de la sanction. Ce sera donc sans les supporters mauves à Bruges le 15 janvier et sans aucun fan contre Zulte Waregem trois jours plus tard.
En attendant, Anderlecht a profité de son communiqué pour donner des nouvelles concernant les fauteurs de trouble du Clasico. Alors que l’enquête de police suit son cours, trois personnes ont été identifiées. Le Sporting, lui, a procédé à deux procédures d’exclusion civiles et entend entreprendre d’autres actions judiciaires.