L’option d’Anthony Sadin n’a toujours pas
été levée et le capitaine du RWDM
est sans nouvelle de sa direction.
Cinq clean sheets,
des arrêts qui ont
rapporté pas mal
de points au
RWDM, un capitaine qui a
fait honneur à son bras-
sard et pourtant, l’aven-
ture d’Anthony Sadin au
stade Machtens est sur le
point de… se terminer !
Son option n’a pas en-
core été levée et le gardien
est sans nouvelle de la di-
rection. “J’ai eu un échange
entre quatre yeux avec la di-
rection en janvier où le prési-
dent m’a annoncé qu’il allait
lever mon option. Le coach et
certains joueurs m’ont même
félicité à l’époque. Mais ces
derniers jours, j’ai vu les
autres recevoir une lettre an-
nonçant que leur option était
levée alors que la mienne
n’est jamais arrivée. Je suis
donc un joueur libre, sans
nouvelle de la direction”,
nous explique-t-il.
. Son job à côté du foot
est le souci
Une situation que ne
comprend pas celui qui fut
l’un des piliers de l’effectif.
“Je ne suis pas du genre à me
vanter mais les faits parlent
d’eux-mêmes. J’ai fait une
très belle saison, tout en
étant l’un des seuls joueurs
des 24 clubs professionnels à
avoir un job à côté.” Cette si-
tuation semble être le
nœud du problème. “Le
club souhaite franchir un cap
et veut des joueurs disponi-
bles à 100 %. Dans cette opti-
que de grimper les échelons
avec le RWDM, je suis disposé
à mettre mon travail entre
parenthèses pour me consa-
crer à 100 % au foot. Mais j’ai
32 ans, deux enfants, un ap-
partement et je ne peux pas
me permettre de faire le pro
pour un demi-sou.”
Ce qui blesse Sadin, c’est
l’absence de communica-
tion. “Ce n’est pas très hon-
nête et respectueux par rap-
port à ce que j’ai donné au
club. J’ai des valeurs que je
transmets sur le terrain, on
m’a fait comprendre certai-
nes choses en janvier et
aujourd’hui, j’ai l’impression
qu’ils font l’autruche. Si on ne
veut plus de moi, je préfère
qu’on me le dise.”
Histoire de se mettre à la
recherche d’un nouveau
défi le cas échéant. “J’ai
prouvé tout au long de la sai-
son que je pouvais jouer à ce
niveau. J’ai encore faim.”
Du côté de la direction,
Thierry Dailly a rencontré
l’agent d’Anthony Sadin ce
mercredi. “Le club est pro et
nous souhaitons que les
joueurs soient disponibles à
temps plein. Anthony est l’un
des seuls à avoir un travail à
côté. J’ai rencontré son agent,
nous devons voir ce qu’il est
possible de faire financière-
ment. Mais la porte n’est pas
fermée.”