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2 verrous à double tour
2 verrous à double tour

L’Union et Westerlo se sont complètement neutralisés

Un match très physique.Un match tactique et peu d’occasions : le duel au sommet entre l’Union et Westerlo aura été très fermé, les deux formations se reposant sur leur organisation. À défaut de spectacle, l’USG se contentera d’un petit point et d’une seconde clean-sheet.

À l’aube de la saison, les suiveurs de la Division 1B pointaient deux favoris dans la course au titre : l’Union SG et Westerlo. Deux formations qui se retrouvaient, déjà, dès la seconde journée de championnat dans un stade Marien bien vide et où l’ambiance habituelle manquait forcément.
Un choc au sommet qui n’en aura, finalement, eu que le nom, la rencontre sur le terrain ayant été fermée de bout en bout. Dans un système habituel de 3-5-2, les Campinois ont tout simplement annihilé la puissance de l’axe médian bruxellois qui n’aura jamais trouvé la faille pour accélérer le jeu. « Nous ne nous attendions pas à ce que Westerlo évolue avec un bloc aussi bas », pointait Loic Lapoussin en fin de match. « Dans ces cas-là, nous ne devons pas chercher d’excuses et trouver les solutions par nous-mêmes afin de trouver la faille. » Pas assez de verticalité
Une faille qui n’aura pas été trouvée nonante minutes durant, le manque d’idées et de justesse se faisant cruellement ressentir dans les vingt derniers mètres. De trop nombreux centres venaient se loger sur la tête des longilignes défenseurs centraux adverses tandis que le changement de rythme était, lui, quasi invisible. « Lorsque l’on affronte une équipe évoluant en 3-5-2, il est important de percuter sur les côtés, d’amener de la verticalité », pointait Felice Mazzù, le coach unioniste. « Il aurait fallu plus d’appels en profondeur, de percussion. Le tempo était également trop bas alors que, face à un bon bloc, il faut apporter de la vitesse. Centrer sur leurs deux tours n’était pas la chose la plus intelligente à faire. »
Moris dans un fauteuil
Si Anthony Moris passait un après-midi tranquille, il en allait de même pour Özer qui n’aura, finalement, eu qu’un seul arrêt à faire. Sans occasions dignes de ce nom à leur actif, les Bruxellois ne pouvaient logiquement pas prétendre à plus qu’un simple nul. « Dans un match que l’on ne peut pas gagner, il est important de ne pas perdre. Nous n’avons pas montré l’animation offensive nécessaire pour prendre les devants. Le positionnement et l’organisation adverses n’ont pas été pas étrangers à nos difficultés. »
Et malgré cinq dernières minutes un peu plus intenses, l’Union aurait même pu s’incliner si Kandouss n’intervenait pas avec brio sur un contre campinois dans les arrêts de jeu. Réduit à dix à cinq minutes du terme, Westerlo s’en était en effet remis à ses vivaces avants pour tenter de faire la différence. « En fermant l’axe médian, les Campinois nous ont mis en difficultés. Je retiens toutefois que nous avons conservé, une nouvelle fois le zéro. Et pour aller loin, il faut aussi être fort défensivement. »
Ce choc aura eu le mérite de démontrer que l’Union était bien en place et pouvait se reposer sur un excellent bloc, mais qu’elle avait également encore du pain sur la planche pour se montrer plus tranchante en zone de finition.

Perdichizzi.
L’ancien défenseur de l’USG, Pietro Perdichizzi, fêtait son retour au stade Marien. Transféré cet été à Westerlo, l’ancien capitaine se trouvait en tribunes.


Fans.
Ce sont les fans qui ont annoncé la composition de l’équipe unioniste. À travers l’écran situé à gauche de la tribune principale, les noms des 11 titulaires et des remplaçants étaient donnés via des supporters.


Trêve.
Dès ce lundi, la trêve internationale sera de mise. Teuma (Malte) et Moris (Luxembourg) sont appelés avec leur nation.

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