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Le White Star fêtera  le titre en cas de victoire
Le White Star fêtera le titre en cas de victoire

Ce samedi face au Patro, le RWS Bruxelles va jouer son match le plus important de la saison

MICKAËL FABRI
MICKAELFA
Le White Star a l’occasion ce samedi d’écrire une belle page de son histoire en remportant le titre de la D2. Si la fin de saison est entourée de plusieurs incertitudes, le club étoilé l’a déjà annoncé : « si nous battons le Patro, nous fêterons le titre ».
« L’affaire Rentmeister », du nom du joueur de Seraing (et ex-White Star) qui a été aligné alors que le club liégeois était sous le coup d’une interdiction de transfert, a redistribué les cartes et surtout jeté le plus grand trouble sur cette fin de saison. Samedi soir, sur le coup de 22h, on ne connaîtra donc sans doute pas encore le champion de la D2 (à moins d’un succès du RWSB face au Patro et que l’Antwerp partage face à Eupen ou que le RWSB perde ou partage l’enjeu et qu’il y ait un vainqueur entre l’Antwerp et Eupen). Et pour cause, le verdict de la CBAS (Cour belge d’arbitrage pour le sport) ne sera rendu que le 11 mai prochain.
RWSB ACTUELLEMENT 3 E
En attendant, le club étoilé est sûr de son coup et a déjà annoncé qu’en cas de victoire face au Patro, une fête serait organisée pour fêter le titre de champion. Pourtant, à l’heure actuelle, le club étoilé reste bien troisième du championnat à un point d’Eupen et de l’Antwerp.
Pour les joueurs étoilés, il n’est toutefois pas question de se disperser et d’alimenter la polémique. À l’image de leur saison, ils ne vont pas se laisser distraire par un énième fait d’actualité qui braque les projecteurs vers le stade Machtens.
« Un titre ne se gagne pas chaque saison», explique Gary Ambroise. « On n’appréhende pas ce match et on le prend comme tous les autres. Nous voulons finir par une victoire à domicile. Nous allons tout faire pour que ça puisse nous donner le titre. La pression médiatique ? Ça ne nous atteint pas. Le groupe est concentré et le restera. »
Après un début de saison hésitant (1/9), le White Star a ensuite fait son retard pour progressivement s’installer dans le bon wagon.
« Beaucoup nous voyaient mal finir après notre début de saison. Mais au sein du groupe, nous sommes restés confiants et surtout conscients de nos qualités. »
Après sa bataille de samedi soir, le club en aura une autre à mener lundi sur le coup de 18h. Cette fois, ce sera à la CBAS pour obtenir une licence que le club étoilé n’a toujours pas.
Et comme si cela ne suffisait pas, il faudra donc attendre le verdict en appel dans «l’affaire Rentmeister » pour avoir le fin mot de l’histoire. Une histoire bien belge encore une fois.

Bico : « Une position confortable »

Si les dossiers extra-sportifs ont pris beaucoup de place dans l’agenda de John Bico ces derniers jours, le manager du club étoilé se tourne désormais avec beaucoup de satisfaction sur le volet sportif du match de ce samedi soir.
« Nous avons une position confortable », pointe l’homme fort du RWSB. « Personne ne nous attendait là. Mais je ne vais pas prendre les gens pour des imbéciles. Nous espérons gagner contre le Patro et finir en tête du championnat. »
Pour John Bico, le constat est limpide. Si son club gagne samedi soir, il sera champion. « Si c’est le cas, nous fêterons le titre de champion de Division 2. Et si lundi tout est en ordre pour la licence, nous fêterons notre accession en D1. »
Pour officialiser le tout, il faudra tout de même attendre le verdict de la CBAS attendue le 11 mai prochain dans «l’affaire Rentmeister ».
POUR L’ATTAQUANT ÉTOILÉ, LE RWS BRUXELLES SERA CHAMPION SAMEDI UNIQUEMENT SI LE CLUB VIENT À BOUT DU PATRO

Joachim : « On ne se voit pas encore champion »

STÉPHANE MARCHESANI
Arrivé cet hiver au White Star, Aurélien Joachim pourrait fêter le titre de champion de D2 ce week-end avec son nouveau club. Actuellement troisièmes, les Bruxellois sont en effet sur le point de récupérer deux points supplémentaires suite à l’affaire Rentmeister. L’attaquant de Seraing n’était en effet pas bien affilié lors du match face aux Etoilés qui pourraient donc en profiter et passer devant Eupen et l’Antwerp, les deux premiers. « Déjà lorsque j’ai signé, le coach m’avait parlé de cette affaire et des deux points qu’on pourrait récupérer », glisse le natif de Mortinsart (Etalle), convaincu que la décision de l’Union belge de retirer deux points aux Sérésiens ne sera pas changée par la Cour d’Arbitrage Belge pour le Sport. « C’est vrai que le timing de cette décision n’est pas très judicieux mais qu’importe, nous sommes maintenant à une victoire du titre. Je sais que Seraing va en appel avec le soutien d’Eupen mais ça ne nous regarde pas. Si l’Union belge a donné raison au White Star, c’est que c’est comme ça. Dans notre tête, on sera champion si on arrive à battre le Patro ce samedi. »
Un match qui ne devrait pas trop poser de problèmes à une équipe bruxelloise qui a un bilan de 39/45 au stade Machtens. «Ne croyez pas qu’on se voit déjà champion. On sait qu’en football tout peut aller très vite. Demandez aux Anversois ce qu’ils en pensent, eux qui ont compté jusqu’à neuf points d’avance sur le second. Et puis, notre défaite à Heist (1-0) est là pour nous rappeler qu’il ne suffit pas de paraître pour l’emporter. »
Et ce n’est pas tout. Le White Star ne possède pas encore sa licence pour la D1. Le club ne connaîtra la décision de la Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport qu’après s’être défendu auprès d’elle ce lundi à 18 heures. « Pour moi, il n’y a pas de stress à avoir, le club aura sa licence. Maintenant, je reconnais que si on est champion samedi (NDLR : cela pourrait aussi être le cas sportivement si le White Star s’imposent et que l’Antwerp et Eupen se neutralisent) et qu’on apprend deux jours plus tard qu’on n’a pas la licence, ce sera horrible. Mais je sais que les dirigeants ont fait ce qu’il fallait pour que cela n’arrive pas. »
Pour sa part, l’ancien joueur de Burton pète des flammes depuis son retour en Belgique. L’attaquant a en effet inscrit sept buts en neuf matches. « Je me sens très bien. J’étais en pleine forme pour les deux ou trois premiers matches et puis j’ai connu un petit creux. Il y a eu ensuite la trêve internationale et j’ai eu beaucoup de mal contre la Bosnie où j’étais très fatigué. Au match suivant, contre l’Albanie, j’ai senti que ça allait mieux. Mais de toute façon, même s’il y a de la fatigue, cela ne changera rien pour samedi. Quand vous jouez un match du titre, vous mettez ça de côté et vous vous donnez à fond. » En cas de titre, ce sera le deuxième pour Aurélien Joachim. Le premier, c’était avec Dudelange en 2012.

Le White Star peut compter sur Vanhamel pour tenir le zéro

Le portier a déjà tenu 14 fois le zéro depuis le début

MICKAËL FABRI
MICKAELFA
Le White Star possède la deuxième défense la plus imperméable de la Division 2 derrière l’Antwerp. Une stat’ qui fait évidemment plaisir à Mike Vanhamel. Le portier étoilé a l’occasion, ce samedi, d’ajouter un 15 e clean sheet à sa saison et surtout d’ajouter un troisième titre à son palmarès personnel.
Tous les joueurs du White Star sont unanimes. Ils ont tous hâte d’en découdre ce samedi. L’enjeu est évidemment beau puisqu’ils ont l’occasion d’écrire l’histoire toute récente du club en luttant pour le titre en division 2.
« C’est un moment qu’on attend depuis le début », confie Mike Vanhamel, le solide dernier rempart étoilé. « C’est pour ça que je suis venu. Pour soutenir le projet du club qui était de viser la montée en D1. J’ai tout pour aider l’équipe et maintenant, nous avons l’occasion de franchir le dernier pas. Avec les récents événements, cela ne dépend plus que de nous. La décision de la Commission des litiges n’est pas malhonnête. C’est logique. »
Cet abattage médiatique a forcément été perçu par les joueurs qui préfèrent tout de même en faire abstraction autant que possible.
« Le plus important pour nous, c’est de nous concentrer sur le sportif. Le reste n’est pas de notre ressort. Si nous faisons sportivement tout ce qu’il faut pour être en D1, le reste dépend des dossiers à régler par le club. Nous essayons de faire abstraction de tout le reste même si tous les joueurs ont accès aux réseaux sociaux ou à internet. Même si nous ne voulions pas voir les articles, nous y sommes confrontés d’une manière ou d’une autre. Il ne faut pas oublier que le club existe depuis trois ans et qu’il fait face à une grosse concurrence ici à Bruxelles. Il y a l’Union qui fait une belle saison et qui est un club de grand standing avec beaucoup de supporters. Il y a aussi le RWDM qui peut compter sur 2000 à 3000 supporters à domicile et Anderlecht qui se trouve à quelques kilomètres seulement. »
Grâce à un très bon bilan à domicile et une défense très solide, le RWS Bruxelles a forgé ses résultats tout au long de la saison avec une régularité plus affirmée que les autres prétendants au titre.
« Je ne vais évidemment pas cacher ma joie d’être à 14 clean sheets en tant que gardien. Samedi, je pourrai peut-être atteindre la 15 e , ce qui ferait quasiment la moitié des matches cette saison. Pour un club, c’est important de savoir qu’un but peut faire la différence. Cela engendre une bonne dynamique. Mais notre différence face à nos adversaires pour le titre, c’est que nous avons réussi à forger nos résultats et notre place en négociant mieux nos rencontres face à des équipes du bas de classement. »
Pour continuer à faire avancer le projet, le club étoilé et Mike Vanhamel souhaitent bien sûr atteindre la D1.
« Nous devons rester les pieds sur terre. Si nous allons en D1, nous n’aurons pas 10.000 personnes. Ou alors il y aura 9.000 supporters adverses. Mais l’important c’est de grandir un petit peu chaque année. »
Mike Vanhamel a l’occasion samedi soir d’ajouter un troisième titre à son palmarès après ceux glanés avec Nimègue en D2 néerlandaise l’an dernier et avec Le Havre en Ligue 2. Pour ça, il faudra venir à bout du Patro et attendre patiemment les verdicts de la CBAS.

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