Blessé lors de l’échauffement de la dernière joute préparatoire à Ipswich au niveau du petit oblique, un muscle interne de l’abdomen, le capitaine Vincent Vandiepenbeeck a dû prendre son mal en patience depuis, mais les 45 minutes disputées lundi dernier avec les Espoirs à l’Antwerp lui ont permis d’enfin retrouver du temps de jeu. Même si un retour au sein de l’équipe première n’est pas prévu pour ce week-end. L’intéressé confirme :“M. Grosjean m’a demandé si je me sentais prêt, mais je lui ai demandé de patienter encore un peu. Je ne voulais
pas prendre de risques. Par contre, je jouerai lundi prochain, à nouveau avec la réserve. Et cette fois, j’espère disputer les 90 minutes. À l’Antwerp, j’ai moi-même sollicité mon remplacement, car les douleurs apparaissent souvent au lendemain des matches.”
Cette prudence est venue avec les expériences. “Je connais mon corps. Cette fragilité au niveau de l’abdomen m’a déjà valu une longue indisponibilité il y a quelques années, quand j’évoluais au White Star.”
En attendant, comme la saison dernière, où il avait rapidement dû se résoudre à passer sur le billard en raison d’un problème au genou, Vincent vit le début de saison en tant que spectateur. “Mes coéquipiers se sont très bien débrouillés. Et Grégoire Neels s’est très bien tiré d’affaire à la place que j’occupe habituellement. Avec sa longue expérience, il sait effectuer les bons choix et se placer au bon endroit.”
Même si le capitaine espère bientôt pouvoir récupérer sa place. “Le contexte était différent l’an passé. Le coach ne me connaissait pas encore très bien et j’ai dû longtemps ronger mon frein avant d’effectuer mon retour dans l’équipe.”
Avec succès, puisque malgré sa position de défenseur central, VDPavait inscrit quelques buts importants et redonné tonus et stabilité à l’arrière-garde. “Désormais, M. Grosjean sait ce qu’il peut attendre de moi. Mais c’est lui qui décidera.”
À presque 32 ans, Vincent a appris à relativiser. “J’ai une femme et trois enfants qui m’attendent à la maison. Étant l’un des rares non-professionnels du groupe, je dois souvent trouver des arrangements avec mon patron, qui dirige une société fabriquant des portes blindées. Ce n’est pas toujours facile de combiner et je ne vois parfois mes enfants que 10 minutes sur une journée. Mais la seule période où
j’ai opté pour le professionnalisme, au White Star, on n’a plus été payé après quatre mois. Tout est donc clair dans ma tête à ce niveau-là. Ma famille et son bien-être passent avant le foot.”
Jean-François Delisse
Le retour de Vincent Vandiepenbeeck est imminent, lui qui n’a pas encore disputé la moindre minute cette saison.
Fauré, la seule incertitude…
Le noyau unioniste coule des jours plutôt tranquilles puisque, de semaine en semaine, Marc Grosjean a l’embarras du choix. Pour le lointain déplacement à Roulers, la seule interrogation concerne Cédric Fauré qui ressent toujours une légère douleur aux adducteurs : il est incertain. S’il faudra encore attendre pour Michaël Antoine-Curier, Vincent Vandiepenbeeck, l’autre blessé de longue durée, voit, lui, le bout du tunnel. Vince the Prince of Duden a disputé une mi-temps en début de semaine avec l’équipe Espoirs et sera à nouveau aligné lundi prochain face à Roulers. Son retour dans le noyau semble dès lors imminent (voir ci-dessus).
E. d.B.
Le noyau : Sadin, Saussez, Mpati, Martens, Neels, G. Cabeke, Baherlé, Morren, Wallaert, Da Silva, Rajsel, Aguemon, Fauré (?), Mombongo, Zitte, Kaminiaris, Fixelles, Perdichizzi