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UNION SG 
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« J’avais pris des résolutions »  

 Son coach le maintenait concerné lorsqu’il était sur le banc en première partie de saison.

Jean-Thierry Lazare est assurément l’un   des hommes forts du deuxième tour à l’Union. Devenu titulaire indéboulonnable à partir de janvier, le milieu revient sur ses derniers mois où il est passé de l’ombre à la lumière. prevnext

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En football, la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Jean-Thierry Lazare Amani est bien placé pour le savoir, lui qui, en quelques mois, est passé de l’ombre à la lumière. Sur le banc plus souvent qu’à son tour en D2 portugaise, à Estoril-Praia, il y a un an de cela, il avait également commencé la présente saison à l’Union dans un rôle de réserviste. Qui aurait alors cru qu’il allait enchaîner dix-huit titularisations de rang en 2022 ? Et s’ériger comme une valeur sûre du vice-champion de Belgique ? Le milieu de terrain ivoirien profite en tout cas pleinement de ce qui lui arrive. D’autant que l’Union a récemment levé son option d’achat, lui qui était prêté par Charleroi. Le joueur de 24 ans a signé un contrat de trois ans avec le club bruxellois.Jean-Thierry Lazare, revenons tout d’abord sur cette deuxième partie de saison. Comment vous êtes-vous senti ?Très bien. J’ai senti que je montais en puissance. Mais je me suis également remis en question à quelques reprises, notamment après le match face à Saint-Trond où je n’avais pas été bon (NDLR : l’Union avait perdu 0-1, le 13 février, face aux Canaris).Vous avez été titulaire lors des dix-huit dernières rencontres. Cela doit vous réjouir…Oui, mais je fais simplement ce que j’ai à faire, que ce soit à l’entraînement ou en match. Et puis, c’est au coach de décider.Vous parlez du coach. Quelles sont justement les consignes qu’il vous donne ?Il a beaucoup plus insisté sur mes replacements défensifs. Car il me disait que j’avais une certaine facilité à aller de l’avant. Mais que sur le plan défensif, j’avais certaines limites.Offensivement parlant, votre compteur affiche trois buts, deux en championnat et un en Coupe. Ce bilan vous satisfait-il ?Dans le foot moderne, tout est devenu une question de statistiques. Mais moi je ne suis pas trop stats. Je me contente de jouer. Si les buts arrivent, tant mieux. Mais je ne me mets aucune pression à ce sujet. Même si je pense tout de même que je devrais être un peu plus décisif.Quel regard portez-vous sur votre évolution ? Tout ou presque a changé pour vous en très peu de temps…Je suis très heureux et très fier de moi. Car je venais de très loin. J’étais sur le banc au Portugal. Je suis passé sur le banc en D1 belge. Et je suis aujourd’hui titulaire et je joue les Playoffs 1. Cela fait longtemps que je suis en Belgique et je n’avais jamais joué que les Playoffs 2. Je me demandais quand j’allais enfin pouvoir disputer ces fameux Playoffs 1. Maintenant, ça y est. Et c’est un rêve qui se réalise !Comment expliquez-vous cette évolution fulgurante ? Vous êtes-vous remis en question ?Pour moi, la préparation commence avant tout à la maison, bien avant d’arriver sur le terrain d’entraînement. J’ai changé des choses, que ce soit au niveau de l’alimentation ou des heures de sommeil. Après la trêve hivernale, je suis revenu avec des nouvelles résolutions. Je m’y suis tenu et j’en récolte aujourd’hui les fruits.Quel rôle le coach a-t-il joué lorsque vous étiez sur le banc en première partie de saison ?Ce n’était pas la première fois de ma carrière que je me retrouvais sur le banc. À Eupen et à Charleroi, j’avais déjà été mis à l’écart. C’est le foot, cela arrive. Mais il y a une façon de faire. À l’Union, même si je ne jouais pas, l’attitude de l’entraîneur ne changeait pas. Il me souriait, il prenait de mes nouvelles. Il me disait de garder le cap. Il me maintenait concerné. Et quand le moment est enfin venu, j’ai saisi ma chance.Tellement que l’Union a finalement levé l’option et vous a offert un contrat.Elle avait jusqu’au mois de mars pour lever cette option et j’ai commencé à jouer de façon constante à partir de janvier. Je m’y attendais dès lors un petit peu. Car l’Union m’avait donné ma chance. Mais, d’un autre côté, elle n’allait pas non plus vouloir la laisser passer. On parle de foot, mais aussi de business. Évidemment, quand j’ai appris la nouvelle, je l’ai bien prise. Et je me suis senti libéré.Cela reste-t-il tout de même une déception de ne pas avoir réussi à Charleroi ?Oui, je ne vais pas mentir. Mais cette déception est passagère car, au fond de moi, je sais que ce n’est pas de ma faute. Je suis arrivé à une période où l’équipe tournait très bien (NDLR : en 2020). Elle avait terminé la saison précédente à la troisième place. Le coach a voulu conserver sa base, ce qui est logique. Je me dis donc que je n’y peux rien.

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