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Union : les 5 raisons de croire au titre  
Union : les 5 raisons de croire au titre  

VINCENT MILLER

Cette saison, bien plus que l’an dernier,le danger vient de partout à l’Union.Belga

Passée à deux doigts du titre il y a un an, l’Union ne veut pas laisser passer sa chance une seconde fois. À la veille de son entrée   en lice en playoffs, elle a plusieurs raisons  de penser que cette année sera la bonne. next

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Les choses sérieuses débutent ce mercredi soir pour l’Union qui entame ses deuxièmes Champions Playoffs de rang par la réception de l’Antwerp, tout frais vainqueur de la Coupe de Belgique. Passés à un fifrelin du titre la saison dernière, les Saint-Gillois espèrent bien -cette fois- aller au bout de leur rêve et coiffer les lauriers nationaux pour la douzième fois de leur histoire, 88 ans après leur dernier sacre. Si la concurrence s’annonce très rude face à trois équipes aux budgets bien supérieurs au leur, les hommes de Karel Geraerts ont toutefois de bonnes raisons de croire en leur chance.

Cette fois, elle a de l’expérience  

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Les Saint-Gillois possèdent un atout majeur dans leur poche 

: leur toute grosse expérience engrangée ces douze derniers mois, aussi bien lors des playoffs il y a un an qu’en Europe cette saison. « 

On a appris que les matches se jouaient sur des détails 

», expliquait ainsi récemment Anthony Moris, le portier unioniste. « 

On l’avait vu l’année dernière face à Bruges lors de la perte du titre. On avait chuté face à une équipe très expérimentée et qui avait l’habitude de jouer la Ligue des Champions. 

»

« 

Nous sommes devenus plus matures dans notre jeu et avons fait énormément de progrès depuis notre défaite face aux Rangers (NDLR 

: 3-0 à Ibrox le 9 août 2022 en match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions) 

», analysait quant à lui Karel Geraerts au soir de l’élimination en quarts de finale de l’Europa League face au Bayer Leverkusen il y a une dizaine de jours. « Durant cette campagne européenne, nous avons aussi compris que nous devions encore plus nous appuyer sur nos principes, peu importe l’adversaire qui se dresse sur notre route. 

»

Elle s’est programmée pour les playoffs 

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Longtemps la saison dernière, Felice Mazzù s’était refusé de parler de titre, quand bien même son équipe survolait la phase classique. Prudent, le tacticien carolo préférait fixer des objectifs à plus court terme à ses ouailles (le titre de champion d’automne, la première place en fin de phase classique, etc.). Même à quelques jours du début des playoffs, il déclarait encore 

: « 

On ne va pas se fixer l’ambition d’aller décrocher le titre. Notre seule ambition est de pouvoir gagner chaque match. Après, évidemment, si l’opportunité de titre se présente, on la prendra. 

»

Cette année, le discours a clairement changé. L’Union ne se cache plus. Et ce, depuis de nombreux mois déjà. Ainsi, fraîchement débarqué, Victor Boniface avait surpris tout son monde dès le mois d’août en déclarant 

après une victoire face à Anderlecht 

: « 

Je suis venu pour aider l’Union à être championne 

» Depuis lors, de nombreux joueurs lui ont emboîté le pas, clamant haut et fort leurs ambitions de sacre. Récemment, même le coach s’y est mis, sortant de sa réserve habituelle après le dernier match de la phase classique face à Courtrai 

: « 

Sans vouloir paraître hautain, l’objectif est de remporter le titre 

», avait ainsi lâché Karel Geraerts.

L’Union s’est donc programmée, de nombreux mois à l’avance déjà, pour les Champions Playoffs, l’objectif ultime de sa saison. « 

Terminer à la première place de la phase classique n’était pas spécialement l’ambition 

», pouvait-on encore entendre récemment dans le clan saint-gillois. « 

Car de par notre expérience, on sait très bien que tout se joue en playoffs, et jusqu’à la dernière journée de ceux-ci. 

»

Le chassé est devenu le chasseur 

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Il y a un an, l’Union avait débuté les playoffs avec trois points d’avance sur Bruges et sept sur Anderlecht et l’Antwerp. La meute était donc lancée à ses trousses, avec toute la pression qui en découlait. Cette année, la donne est sensiblement différente. De chassés, les Saint-Gillois sont passés à chasseurs. Un statut qu’ils ont endossé tout au long de cette saison puisqu’ils n’ont jamais occupé la première place du classement. En effet, depuis le soir de la 17 

journée (soit depuis le 13 novembre 2022, la dernière journée avant la Coupe du monde), ils sont solidement calés à la deuxième position, tapis dans l’ombre du Racing Genk. « 

Cela promet en tout cas des playoffs palpitants 

», se réjouit d’ores et déjà Guillaume François, l’ailier des Saint-Gillois. Des Unionistes qui, cette fois, ne voudront pas laisser passer cette deuxième occasion en or qui se présente à eux. Y parviendront-ils 

? Réponse dans un peu plus d’un mois, le 4 juin prochain plus précisément.

le club de bruges n’est plus un ogre, le champ est libre pour les autres 

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Alex Muzio, le président saint-gillois, l’avait souligné dans nos colonnes la semaine passée 

: « 

L’an dernier, on a dit qu’on s’était un peu écroulé en deuxième partie de saison. Mais ce n’est pas vrai. C’est juste que Bruges avait été encore plus incroyable que nous. 

»

Après une première partie de saison en dents de scie, les Blauw en Zwart étaient en effet revenus du diable Vauvert, remportant au passage neuf des dix derniers matches de la phase classique. En playoffs, le rouleau compresseur flandrien avait continué son boulot, empochant quatre victoires et réalisant deux matches nuls.

Cette année, l’ogre brugeois n’est plus. Les troupes de Rik De Mil ayant arraché leur qualification pour le top 4 in extremis et pointant déjà à onze unités du leader Genk après leur défaite de dimanche à la Cegeka Arena (3-1). La voie semble dès lors libre pour les trois autres concurrents. Trois clubs qui se tiennent dans un mouchoir de poche à l’entame des playoffs, aucun ne semblant véritablement favori par rapport aux autres.

Plus de solutions, aussi offensivement 

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Ce qui avait fait la force de l’Union pendant la phase classique l’année dernière l’avait très certainement pénalisé durant les playoffs 

: sa dépendance à son duo d’attaque Dante Vanzeir-Deniz Undav. Auteurs respectivement de 13 et 25 buts lors des 34 premiers matches de championnat, ils n’avaient –chacun- trouvé le chemin des filets qu’à une seule reprise durant les playoffs. À l’époque, Felice Mazzù ne disposait que d’une seule solution de rechange aux avant-postes 

: Alex Millan, l’Espagnol prêté par Villarreal qui n’avait jamais véritablement réussi à convaincre.

Cette année, la donne est bien différente puisque l’Union est beaucoup plus imprévisible. Le danger vient de partout. Ainsi, Victor Boniface en est déjà à 15 buts toutes compétitions confondues, Simon Adingra à 14 réalisations, Teddy Teuma à 13, Gustaf Nilsson à 10, sans oublier Yorbe Vertessen qui, malgré ses soucis physiques, a déjà planté 4 roses depuis son arrivée fin janvier.

Karel Geraerts a donc un banc sur lequel s’appuyer. Preuve en a encore été faite face à Courtrai dimanche dernier, lorsque son quadruple changement à l’heure de jeu a permis à ses troupes de complètement renverser la vapeur (passant de 2-1 à 2-4).

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