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Un an plus tard, l’Unionattaque différemmentles playoffs
Un an plus tard, l’Unionattaque différemmentles playoffs

I
l y a un peu plus d’un
an, l’Union attaquait les
Champions playoffs
après une première saison
dingue en Division 1A. Une

saison plus tard, les Bruxel-
lois ont une nouvelle fois

réussi leur pari en s’invi-
tant dans le carré VIP. Mais,

depuis lors, beaucoup de
choses ont changé du côté
du stade Marien. Analyse

des grosses différences en-
tre les deux situations

d’avant playoffs du côté de
l’Union avant d’attaquer
cette dernière ligne
droite…
1 La communication
a changé
La saison dernière, à
quelques jours de la fin de
la phase classique, Felice
Mazzù était questionné sur
le rôle de l’Union dans les

Champions playoffs à ve-
nir. Petit Poucet venu de

D1B, l’équipe bruxelloise
s’était invitée dans la
course au titre à la surprise

générale. “Ce serait mentir
de dire que nous n’avons pas
d’ambitions, lançait alors
Mazzù. Mais gagner les
playoffs n’est ni une fin en soi
ni une obligation. Nous les
attaquerons avec ambition,
mais sans pression.”

Le discours est tout autre
un an plus tard : l’Union

veut remporter le cham-
pionnat. Les joueurs le cla-
ment haut et fort dans la

presse depuis plusieurs se-
maines et, fait assez rare

que pour être souligné,
c’est désormais aussi le cas
de leur coach. “Sans être
hautains, notre ambition
sera d’aller chercher le titre.”
En plaçant la barre haut,
l’Union montre qu’elle a
grandi, mais devra faire

face à encore plus de dé-
ception que la saison der-
nière si l’objectif n’est fina-
lement pas atteint… “Nous

devons entrer dans ces
playoffs sans avoir peur de
personne”, avance encore

Guillaume François.
2 Chasseur et plus chassé
Il y a un an, l’Union

avait terminé la saison ré-
gulière avec une avance de

cinq unités sur le Club Bru-
ges. Cela lui avait permis de

commencer les playoffs
avec un petit matelas… qui
avait finalement disparu
au bout des six duels. Au
fur et à mesure des
playoffs, la pression avait
augmenté sur les épaules
des joueurs qui n’étaient

pas habitués à cette situa-
tion. Cette saison, l’équipe

de Geraerts est dans un
rôle de chasseur et non
plus dans celui de chassé,
avec une deuxième place

derrière Genk. Dès l’en-
tame des playoffs, la pres-
sion sera sur les Limbour-
geois qui ont fait la course

en tête durant toute la
phase classique et qui sont
les favoris numéro 1.
L’Union pourra attaquer ce
mini-championnat un peu
plus loin des projecteurs
que la saison dernière et
ainsi tenter de dépasser
Genk sur le fil… comme
l’avait fait le Club Bruges.
3 Une plus grande
profondeur de noyau

C’est l’une des plus gran-
des différences par rapport

à la saison dernière : Ge-
raerts a sur son banc beau-
coup plus de cartouches ca-
pables de renverser un

match que Mazzù n’en

avait il y a un an. À l’épo-
que, l’ex-T1 unioniste avait

des joueurs comme Koz-
lowski, Millan ou encore

Puertas pour faire la diffé-
rence. Nilsson, Adingra ou

même Terho peuvent dé-
sormais monter au jeu

alors que des joueurs

comme Puertas et Ma-
chida ne sont plus des no-
vices à l’Union. “Les rem-
plaçants ont prouvé ces der-
nières semaines qu’ils

pouvaient changer la dyna-
mique d’un match, expli-
que François en prenant

l’exemple du dernier
match face à Courtrai.
Nous prouvons que nous
sommes un gros groupe.
Même si le onze de base

change rarement et ne fai-
blit pas, le coach peut comp-
ter sur une plus grosse pro-
fondeur du noyau.”

4 Une dynamique encore
plus positive

La fin de la phase classi-
que 2021-2022 avait été dif-
ficile du côté unioniste

avec des points perdus

contre des “petits” (Saint-
Trond, Eupen ou encore

Ostende). Lors de la der-
nière journée, l’équipe de

Mazzù n’avait même pas

réussi à battre le Beers-
chot, pourtant assuré de

descendre, avant de ga-
gner ce match par forfait

après les débordements
des supporters anversois.
Cette saison, l’Union reste
sur un dernier bilan de six
victoires et un match nul,
dont trois points gagnés
sur le terrain de Genk qui
auront marqué les esprits.

Malgré leur récente élimi-
nation logique en Europa

League, les Unionistes at-
taquent donc ces playoffs

dans une dynamique plus
positive qu’il y a un an.
Reste à voir si les voyants
seront toujours bel et

bien au vert après la pre-
mière journée face à l’An-
twerp…

5 L’expérience de
l’Europe et des playoffs
La plupart des joueurs
l’avaient regretté à l’issue

de la saison dernière : l’ex-
périence du Club Bruges

avait été l’un des éléments
majeurs dans la perte du
titre. “L’expérience a joué
un grand rôle, avançait

Teuma. Sur nos deux con-
frontations, Bruges a mar-
qué dans ses temps forts et

a su ne pas encaisser dans
ses temps faibles…”
Un an plus tard, l’Union

a appris la leçon des der-
niers playoffs et a, en plus,

engrangé énormément
d’expérience grâce à ses 12
rencontres européennes.
“Nous allons essayer de
prouver que nous avons

grandi par rapport à l’an-
née passée, explique Fran-
çois. Vu toute l’expérience

engrangée en un an, nous
avons changé de statut en
Belgique. La confiance sera
dans notre camp et nous
voulons faire mieux que la
saison passée.”
Autant dire accrocher la
première place et le titre
de champion de Belgique.

Un rêve qui deviendra réa-
lité ? Réponse le 4 juin

prochain…

152 points en deux ans :
champions de la phase classique

Avec deux fois 75 points ou plus en phase
classique ces deux dernières saisons,
l’Union fait aussi bien que le Standard
double champion.

O n ne peut que leur

souhaiter que la sai-
son ne se termine

pas de la même manière
mais l’Union Saint-Gilloise
a en tout cas réalisé une
phase classique du même
acabit que celle de la saison
passée. Avec 75 points, la

RUSG version Karel Ge-
raerts a juste empoché

deux unités de moins que
celle de Felice Mazzù… qui

en aurait compté 75 égale-
ment si elle n’avait pas bé-
néficié de deux points “gra-
tuits” lorsque le 0-0 du

match arrêté contre le

Beerschot à quelques mi-
nutes de la fin avait été lo-
giquement transformé en

une victoire sur tapis vert
par le conseil disciplinaire.

Comme le souligne l’or-
gane de statistiques Opta,

enchaîner deux saisons à
75 points ou plus constitue
une première depuis le
Standard en 2008 et 2009,
soit lors des deux derniers
exercices d’une première
division à dix-huit équipes
avant l’intégration des
playoffs.
Avec 152 points pris sur
204 possibles, l’Union est la
meilleure équipe des deux

dernières phases classi-
ques. Elle fait même nette-
ment mieux que la concur-
rence puisqu’elle compte

dix-sept points d’avance

sur son dauphin de ce clas-
sement fictif, l’Antwerp

(137) et plus de vingt sur
Bruges (131).
Elle a signé 47 victoires,
loin devant l’Antwerp (41)
et Genk (38). C’est surtout
cela, la force de l’Union :
une grande régularité qui
lui vaudrait certainement
de remporter le titre dans
une ligue où les playoffs
n’existent pas. Ce sont
aussi les Bruxellois qui ont
marqué le plus de buts en
phase régulière : 148, pour
144 à Genk.

. L’Antwerp, défense
de fer

Au nombre de buts en-
caissés, par contre, l’équipe

de la Butte voit l’Antwerp
lui prendre la pole puisque
Jean Butez et sa défense ne
se sont retournés que 64

fois en 68 matchs, contre
68 fois pour Anthony Moris
et les siens.

À l’autre bout du classe-
ment, Seraing est logique-
ment bon dernier avec 48

points pris en deux phases
régulières et 13 succès en
68 matchs, seulement. La
pire défense est celle de
Zulte, qui a encaissé 147

buts en deux ans et qui évo-
luera dans l’antichambre

de l’élite la saison pro-
chaine.

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