Les Unionistes restent sur cinq victoires et un nul, toutes compétitions confondues.Belga
Et si l’Union atteignait à nouveau les Champions Playoffs ? Une réflexion loin d’être utopique vu la forme actuelle des Saint-Gillois, assurés de passer l’hiver européen et qui comptent le même nombre de points en championnat que l’année dernière à pareille époque. prevnext
Alors que certains lui prédisaient le pire, l’Union déjoue tous les pronostics, comme la saison dernière. Tellement qu’on en vient à se demander si elle pourrait à nouveau terminer la phase classique dans le top 4. Car après onze journées, elle comptabilise 22 points, un total identique à celui de l’année dernière. Seule sa position au classement est différente. Il y a un an, l’USG était première à égalité de points avec Bruges. Cette année, elle est quatrième avec le même nombre d’unités que… ces mêmes Brugeois, troisièmes. L’Union a en tout cas toutes les raisons d’y croire.
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Elle a bien digéré les départs d’Undav, Nielsen et Mitoma
Comment l’Union allait-elle réagir aux départs de Deniz Undav, Casper Nielsen et Kaoru Mitoma ? C’était « la » grande question qui tourmentait le Parc Duden à l’aube de cette nouvelle saison. Près de trois mois plus tard, et après dix-sept matches disputés toutes compétitions confondues, une réponse se dessine : l’USG a digéré la perte de ses trois tauliers. « Il a fallu remplacer Undav et je remarque que Boniface s’est très vite intégré, parvenant à prendre son relais efficacement », constate l’ancien coach unioniste, Dante Brogno (entre 2010 et 2012). « Quant à Nielsen, il faisait certes des matches extraordinaires. Mais l’Union a surtout eu la chance de garder sa colonne vertébrale. Ce qui a donc permis de combler collectivement son départ », analyse pour sa part Nordin Jbari. « Au goal, Moris est toujours là. En défense, Burgess joue comme un patron. D’ailleurs, pour moi, il s’agit du meilleur défenseur de Belgique. Et au milieu, Teuma rayonne toujours autant. Sans oublier que d’autres piliers comme Lapoussin, Nieuwkoop et Vanzeir ont également prolongé l’aventure à Saint-Gilles. » Enfin, Adingra fait peu à peu oublier Mitoma. Le jeune ailier ivoirien ayant déjà marqué quatre buts et distribué cinq assists depuis l’entame de la saison.
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De nombreux joueurs peuvent amener du danger
Avec un noyau élargi offrant plus de solutions à Karel Geraerts, l’Union paraît plus imprévisible offensivement que l’année dernière. Saison lors de laquelle elle se reposait largement sur son duo d’attaque Undav-Vanzeir. À lui seul, celui-ci avait inscrit plus de la moitié des buts saint-gillois (42 sur les 83 inscrits au total), rendant de facto l’équipe fortement dépendante de leur état de forme. Cela s’était d’ailleurs ressenti durant les playoffs : les deux compères ne trouvant le chemin des filets qu’à une seule reprise chacun.
Cette année, au contraire, le danger semble pouvoir surgir de partout. Trois joueurs ont déjà atteint la barre des cinq buts (Teuma, Vanzeir et Boniface), tandis qu’Adingra en a lui inscrit quatre. Au total, ce sont douze joueurs différents qui ont scoré les trente goals de l’Union cette saison. « L’année passée, c’était Undav ou Vanzeir qui marquaient les buts », confirme Karel Geraerts. « Cette année, on a beaucoup de joueurs qui savent faire la différence. C’est vraiment très important pour moi d’avoir des joueurs avec de la qualité dans les pieds, qui savent jouer, donner des passes décisives et marquer. Il n’y a pas que les attaquants qui sont importants à ce niveau-là. »
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Elle a conservé sa
mentalité à toute épreuve
Ces résultats n’auraient pas, non plus, été possibles sans une toute grosse mentalité. Celle qui permet à l’Union de déplacer – à nouveau- des montagnes, comme ce fut encore le cas contre Braga ce jeudi soir (les Saint-Gillois sont remontés de 1-3 à 3-3). « On joue toujours pour gagner, que ce soit lors des petits exercices à l’entraînement comme des tennis-ballons par exemple, ou bien lors des matches amicaux et bien sûr lors des matches officiels Mais il ne faut pas oublier un autre paramètre tout aussi important à mes yeux : le plaisir. Il est primordial que les joueurs en prennent. Il faut donc réussir à trouver le bon équilibre entre celui-ci et les aspects tactiques. En tout cas, il faut toujours y croire et ne jamais rien lâcher. Il ne faut jamais se dire que c’est impossible. »
Une mentalité qui pourrait – qui sait ?- à nouveau emmener les Unionistes jusqu’en Champions Playoffs. d’ici quelques mois. « Mais il est encore tôt pour parler de top 4 », coupe Karel Geraerts. « On n’en est qu’au début de la saison et il y a un gros programme qui nous attend. Il faut avant tout se concentrer sur notre déplacement du côté d’Ostende de ce dimanche soir. »
GERAERTS EST PASSÉ AU KVO EN 2017
V.M.prev
Karel Geraerts s’apprête à faire un retour en terrain connu. Car il a travaillé pour Ostende en 2017, à l’époque où Marc Coucke était encore le président du club. «
J’étais l’adjoint de Luc Devroe qui était directeur technique
», explique le T1 unioniste. «
Mais mon rôle n’était pas vraiment clair. Cela n’avait pas été précisé par mes chefs lorsque je suis arrivé. Je parlais un peu avec les joueurs, j’essayais d’aider à gauche et à droite, mais j’étais un peu dans le vide.
»
Après deux mois et demi, Geraerts quitte finalement ses fonctions. «
Les résultats étaient très mauvais à cette époque. Marc Coucke a décidé de terminer sa collaboration avec le coach Yves Vanderhaeghe (NDLR
: qui est de retour sur le petit banc d’Ostende depuis février 2022). Et moi j’étais là aussi… Il m’a dit qu’il voulait changer quelque chose mais je n’ai pas eu vraiment plus d’explications. Je pense qu’Ostende n’était pas prêt à avoir quelqu’un comme moi dans son entourage. Et je n’ai aucun problème avec ça. D’ailleurs, je connais encore beaucoup de personnes là-bas. Je m’y suis bien amusé.
»