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« On doit y aller sans complexe »  
« On doit y aller sans complexe »  

Seul joueur du noyau unioniste à être passé par le Portugal, Jean-Thierry Lazare sait ce qui attend ses coéquipiers ce jeudi soir. Il avait affronté le Sporting Braga lorsqu’il évoluait à Estoril Praia  il y a deux ans. Il nous raconte son aventure et décrypte l’actuel deuxième de Primeira Liga. prevnext

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C’est une Union en pleine confiance qui s’envolera ce mercredi pour le Portugal. Un pays qui rappelle de bons souvenirs à Jean-Thierry Lazare, le milieu de terrain saint-gillois, qui y avait retrouvé la joie de jouer il y a deux saisons, juste avant d’arriver à l’USG. Car il se trouvait alors dans une impasse du côté du Sporting de Charleroi.

Jean-Thierry Lazare, comment vous êtes-vous retrouvé à Estoril Praia, qui évoluait alors en D2 portugaise, en octobre 2020 ?

J’avais commencé la saison à Charleroi. J’ai malheureusement perdu mon père et j’ai dû rentrer en Côte d’Ivoire la première quinzaine de septembre pour les funérailles. À mon retour, j’ai été testé positif au Covid, ce qui m’a fait perdre deux nouvelles semaines. On était déjà fin septembre. Moi, je voulais rester à Charleroi, mais la direction zébrée, elle, voulait que je parte. Et j’ai donc signé en prêt à Estoril qui s’intéressait à moi depuis un petit temps déjà.

Vous n’avez pas beaucoup joué lors de vos premiers mois au Portugal.

En fait, je manquais de rythme. Mon dernier match remontait à l’époque d’Eupen (NDLR : le 25 janvier 2020). Je devais reprendre le niveau progressivement. J’ai beaucoup plus joué après le Nouvel An, un peu comme avec l’Union la saison dernière. J’ai disputé un quart de finale de coupe en janvier 2021 contre Rio Ave et cela s’est bien passé. À partir de ce moment-là, le coach m’a fait confiance. Vu que c’est lui qui me voulait, il a pu montrer à tout le monde qu’il avait eu raison. Il n’a pas voulu brûler les étapes avec moi.

Sportivement parlant, cette année-là fut pleinement réussie pour votre ancien club.

On était arrivé jusqu’en demi-finale de la coupe, tombant face à Benfica qui était vraiment très fort. Et on avait été champion de D2 à quelques journées de la fin.

N’avez-vous pas eu envie de poursuivre l’aventure en D1 portugaise l’année suivante ?

Non car je voulais revenir en Belgique. Pour des raisons personnelles mais également car je voulais y laisser une bonne trace. Ne pas réussir à Charleroi était un échec et je ne voulais pas quitter la Belgique là-dessus. Je voulais y revenir, et montrer de quoi Lazare était capable.

Avec le recul, quel regard portez-vous sur votre aventure portugaise ?

C’est ce qu’il me fallait à ce moment-là. Je devais m’éloigner de la Belgique, me remettre en question ainsi que les idées en place. Et ce, afin de récupérer cette confiance que j’avais perdue.

Cette année-là, vous aviez affronté Braga en quarts de finale de la coupe de Ligue. Quel souvenir gardez-vous de cette rencontre ?

Je me rappelle surtout de ce magnifique stade dans les rochers. J’étais monté au jeu mais on avait perdu. Je me souviens que Braga avait une très bonne équipe, avec Ricardo Horta, son capitaine, qui était son véritable maître à jouer. Et qui est toujours là…

Et le Braga d’aujourd’hui, qu’en pensez-vous ?

C’est une équipe qui met beaucoup d’intensité dans son jeu, à l’image de tous les clubs portugais. On a notamment pu s’en apercevoir en avant-saison lorsqu’on a joué un amical contre le Sporting Lisbonne. Peu importe l’échelon où on se trouve, cela joue technique au Portugal, mais également avec beaucoup de duels et d’intensité.

Comment, dès lors, l’Union va-t-elle aborder cette rencontre face à cette redoutable formation ? Car Braga occupe tout de même la deuxième place du championnat portugais et a remporté ses deux premiers matches européens…

On ira là-bas sans complexe. Braga est certes une bonne équipe qui va nous prendre très au sérieux. Mais sans lui manquer de respect, ce n’est pas non plus Barcelone ou Manchester City.

À titre personnel, vous avez retrouvé les terrains ce samedi contre OHL après avoir manqué trois des quatre dernières rencontres avant la trêve internationale pour cause de suspension. Comment avez-vous vécu cette période ?

C’était long, très long même. D’autant que je m’en voulais. Contre l’Antwerp, je me suis fait exclure au pire des moments. Ce n’était que 2-1 pour notre adversaire à la mi-temps, et j’avais la sensation qu’on pouvait revenir. J’étais désolé pour moi et pour les supporters…

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