custom-header
« Nous avons les armes pour atteindre les demies »
« Nous avons les armes pour atteindre les demies »

Nik Lorbek croit dur comme fer à l’exploit face à Courtrai ce soir VINCENT MILLER Le médian vient d’enchaîner trois titularisations.Belga Ce mercredi soir, l’Union espère bien, comme l’année dernière, créer la sensation en atteignant les demi-finales de la Coupe de Belgique. Après avoir sorti Verlaine et Westerlo, c’est au tour de Courtrai de se dresser sur sa route. Lors des deux matches précédents, Thomas Christiansen avait décidé de faire tourner son noyau. Si c’est à nouveau le cas, Nik Lorbek a de grandes chances d’être au coup d’envoi de la rencontre. >

Il y a un an -pratiquement- jour pour jour (le 19 décembre 2018), l’Union écrivait une des plus belles pages de son histoire moderne en sortant en quarts de finale le grand Genk qui, quelques mois plus tard, allait célébrer le titre de champion de Belgique. Tous les fans unionistes ont encore ces souvenirs en tête et espèrent bien que la magie de la Coupe va à nouveau se réaliser dans leur stade Marien.

Pour ce faire, Thomas Christiansen, le T1, pourrait décider de donner sa chance à certains joueurs qui avaient assuré la qualification voici deux semaines face à Westerlo. Parmi eux, on retrouvait Nik Lorbek. De retour d’une blessure qui l’avait tenu éloigné des terrains durant de longues semaines (il était d’ailleurs arrivé blessé à l’Union durant le mercato), le Slovène avait alors joué ses premières (120) minutes (car l’USG s’était qualifiée aux tirs au but). Quelques jours plus tard, il était à nouveau titularisé, en championnat cette fois, pour remplacer Marcel Mehlem, légèrement touché. Et ce dimanche, il jouissait toujours de la confiance de Christiansen qui l’alignait d’emblée contre Lokeren, le milieu de terrain allemand n’étant pas rétabli. Avec 300 minutes de jeu en une dizaine de jours à peine, le milieu de terrain aura donc fait son apparition sous le maillot unioniste en boulet de canon.

« Ce n’était peut-être pas l’idéal de jouer autant pour un retour mais j’ai profité pleinement de ces premières minutes », déclare le joueur qui ne boudait pas son plaisir de retrouver le chemin de la compétition, lui qui a quitté durant les grandes vacances pour la première fois sa Slovénie natale. « J’ai joué durant de longues années à Maribor », poursuit-il. « J’habitais juste à côté du stade et c’est là que j’ai commencé à jouer au football à l’âge de 8 ans. J’ai gravi les échelons jusqu’en équipe B et j’étais parfois repris dans le noyau A mais je n’ai jamais véritablement reçu ma chance. Durant toute ma jeunesse, j’ai aussi été sélectionné dans les classes d’âge de l’équipe nationale. À 21 ans, je suis parti au NS Mura, un club historique qui était redescendu dans les basses divisions et qui a retrouvé le plus haut niveau. » Dans son club, il aura vécu un grand moment l’année dernière puisqu’il a atteint les demi-finales de la Coupe de Slovénie.

Un bon présage pour l’Union… « Nous nous étions inclinés face à mon ancien club de Maribor au nombre de buts marqués à l’extérieur », explique-t-il. « Je peux dire pour cela que j’ai l’expérience de la Coupe. Ce sont des matches totalement différents et lors desquels il faut avoir encore une plus grande mentalité de compétiteur. Pour cette raison, je suis persuadé que nous pouvons atteindre les demi-finales. En football, il faut toujours pouvoir rêver. » Un rêve de qualification que les Unionistes espèrent bien qu’il devienne réalité ce mercredi soir.

FINALISTE DE LA COUPE DE CHYPRE Christiansen dispose d’un beau passif en Coupe S.HE. ET V.M. <> Thomas Christiansen sera, sans doute, l’un des atouts de l’Union ce mercredi soir. Et pour cause, il a déjà emmagasiné pas mal d’expérience au niveau des Coupes nationales ces dernières saisons. « Avec, notamment, une finale de Coupe en 2017 à l’APOEL Nicosie », se souvenait le coach. « Ce fut une belle expérience en tant que coach. J’ai également connu la Carabao Cup (NDLR : Coupe de la Ligue) avec Leeds où nous avions passé plusieurs tours et rencontré Burnley. À l’époque, nous l’avions emporté dans leur stade avant de croiser la route de Leicester au tour suivant. Nous menions alors 0-1 avant de nous incliner. »

Et pour l’Union, c’est aussi l’occasion de couper avec le championnat qui demande une grande énergie et une grande concentration. « C’est une compétition qui te permet d’affronter des formations de différents niveaux avec différents styles de jeu, comme ici face à Courtrai, pensionnaire de D1. C’est la possibilité de créer une belle surprise et de rencontrer des équipes contre lesquelles tu n’as pas l’habitude de jouer. À l’heure actuelle, le principal demeure le championnat. » Pas question, néanmoins, de gâcher cette belle occasion d’atteindre les demi-finales de l’épreuve. « La motivation est là car nous avons la possibilité de nous qualifier pour la deuxième fois d’affilée dans le dernier carré. La qualité et l’intensité sont différentes entre des équipes de D1A et de D1B, la rapidité dans le jeu aussi. » Avec quel onze de base ? Voilà la question qui taraude les esprits des fans unionistes, le staff ayant choisi, en huitièmes face à Westerlo, de faire tourner son noyau. « Je verrai quels joueurs je ferai jouer. Le premier match de Coupe, j’ai changé 10 ou 11 joueurs, le second j’en ai changé 9. »

L’ombre de Selemani va planer sur le stade Marien V.M. <>

Lorsque le tirage au sort de ces quarts de finale a été effectué il y a deux semaines, tous les regards des supporters unionistes se sont immédiatement tournés vers Faïz Selemani. L’ailier comorien, arrivé à l’Union durant l’été 2018, avait fait les beaux jours du club saint-gillois la saison dernière, se faisant remarquer par des écuries de D1A. Mais, contrairement à Percy Tau et Youssoufou Niakaté, partis respectivement au Club de Bruges et à Al-Wehda en Arabie Saoudite, il n’avait pas reçu son bon de sortie de la part de la direction. La « saga Selemani » allait alors débuter. Quelques jours après avoir marqué un doublé lors du match d’ouverture de la saison face à Roulers, une vidéo ahurissante était dévoilée. Dans celle-ci, on pouvait le voir empêché d’avoir accès à son casier dans les vestiaires par des gardes de sécurité, devant le regard médusé de ses coéquipiers. Il était également interdit d’assister à l’entraînement. Estimant qu’il s’agissait là d’une faute grave de la part du club, il décidait de rompre de manière unilatérale son contrat et s’engageait avec Courtrai.

Seulement, Selemani se faisait bloquer par l’Union belge de football qui l’interdisait de prendre part à la compétition. Le joueur attaquait alors cette même Union belge en justice pour pouvoir jouer mais était débouté en première instance. En appel, le 21 novembre, il obtenait tout de même gain de cause et se voyait enfin autorisé à jouer. Mais il n’a depuis lors pas eu beaucoup l’occasion de se montrer : 28 minutes face à Gand le 1 er décembre. Il souffre d’une blessure à l’aine et ne sera pas présent ce mercredi. Il évite des « retrouvailles » qui n’auraient probablement pas été joyeuses.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

CLASSEMENT D1A

Prochaine journée - RUSG

Calendrier

Meilleur buteur