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Nieuwkoop l’indispensableva fêter ses 80 piges
Nieuwkoop l’indispensableva fêter ses 80 piges

L’ailier droit va disputer son 80e

match pour
l’Union Saint-Gilloise cette semaine et bientôt
rejoindre le total atteint avec Feyenoord.

Ce n’est pas l’Unio-
niste dont on parle

le plus, mais c’est
pourtant un des

plus importants. Presque ja-
mais blessé, rarement sus-
pendu, toujours présent :

Bart Nieuwkoop est le type

de joueur sur lequel un en-
traîneur peut se reposer, les

yeux fermés. C’était déjà le
cas la saison passée, sous
Mazzù. En 2021-22, il avait
pris part à 38 des quarante
matchs de championnat.

C’est encore le cas cette sai-
son, d’autant que la concur-
rence sur son côté droit est

moins solide que sur l’autre

flanc, où le duo Lapoussin-
Adingra se relaie avec égal

bonheur.
Nieuwkoop joue tout, ou

presque, malgré un calen-
drier dingue et un poste

d’ailier très énergivore dans

le 3-5-2 de l’Union. Le Néer-
landais de 27 ans n’a loupé

que quatre des quarante-
trois matchs disputés par

l’Union cette saison.
“On ne pensait pas qu’on
pourrait attirer quelqu’un de

son envergure avant qu’il ne si-
gne, se souvient Karel Ge-
raerts. Un joueur qui était

déjà quelqu’un à Feyenoord et
qui avait un gros potentiel.”

En fin de contrat à Rotter-
dam au printemps 2021, il

n’était pas prolongé, la faute

à de trop nombreuses indis-
ponibilités pour problèmes

physiques. “Il avait subi beau-
coup de blessures à Feyenoord,

mais il s’est adapté à la culture
de l’Union, où il faut travailler
beaucoup en semaine pour
soigner son corps et être prêt
mentalement et physiquement
pour les matchs.” Au centre
d’entraînement à Lierre, tout
le monde doit passer par des
séances préventives avant

chaque entraînement, ce qui
porte ses fruits dans une
équipe peu touchée par les

blessures musculaires mal-
gré un programme chargé.

“Voilà pourquoi Bart est capa-
ble de prester à un niveau si

constant et d’enchaîner les
matchs sans jamais devoir

jouer avec le frein à main”, sa-
lue son entraîneur.

Sauf pépin physique,
Nieuwkoop atteindra les
quatre-vingts matchs sous le

maillot jaune et bleu, diman-
che, contre Malines. Soit un

de moins à peine que le total
de matchs pour l’équipe A de
“son” Feyenoord, où il a été
formé et a joué de 2015 à
2021, notamment en Ligue

des champions. Seuls Teuma

et Moris ont disputé davan-
tage de rencontres que le nu-
méro 2 saint-gillois, depuis

le retour de l’Union en D1.
“Bientôt 80 ? Je ne savais pas.
C’est vrai que ça va vite, c’est
beau”, répond Nieuwkoop.
“L’objectif en signant ici était
de jouer le plus possible et cela
a pu être le cas, notamment
grâce aux playoffs et à la
Coupe d’Europe.” Tout en ne
rendant quasiment jamais
une copie moyenne. “Être
constant, c’est le plus dur, oui,
mais c’est plus facile pour la
tête et les jambes de répéter les

efforts quand les résultats sui-
vent, comme depuis deux ans.

Cela amène de la confiance.”
. Un but et deux assists
en une semaine
Au point de voir
Nieuwkoop devenir de plus

en plus décisif : un but con-
tre l’Antwerp en demi-finale

aller de Coupe, un autre con-
tre Genk le week-end passé

ainsi qu’une passe décisive
pour Adingra… trois jours

après une autre à Berlin. Ce-
lui qui avait aussi marqué

contre Bruges et le Standard

à l’aller s’est fait une spécia-
lité des gestes clé dans les af-
fiches. “C’est ce qu’on cherche,

au final : être décisif dans les
grands matchs. C’est un peu le
hasard, mais espérons que ça
dure.” En fêtant son vingt et
unième match européen

avec un premier but conti-
nental, par exemple.

14 000 tickets vendus
En vente jusqu’à ce mercredi fin
d’après-midi, 14 000 tickets ont
trouvé preneurs, parmi lesquels

2 000 pour des supporters alle-
mands.

Fischer : “Non, Berlin
n’est pas favori”
S’il livre une très belle saison et
n’était pas attendu à la 4e
place

de Bundesliga, Berlin n’a rem-
porté qu’un seul de ses sept

derniers matchs, ce qui laisse
planer un sentiment de coup de
mou, au-dessus de l’Union, qui
sort d’un décevant 1-1 contre
Wolfsburg. “Les joueurs ont
beaucoup enchaîné, doivent
digérer cela et renouer avec la
victoire. On doit retrouver notre
meilleur visage. C’est un match
qui reste ouvert et je ne pense
pas que nous soyons favoris
comme le disent les médias”,

répond le T1 allemand, Urs Fis-
cher.

“Ce pourrait être une soirée historique pour l’Union… une de plus”

Philippe Bormans, le CEO de l’Union Saint-
Gilloise, se félicite de voir son équipe vivre

une nouvelle soirée historique et préface
la suite de la saison.

Philippe Bormans est
un directeur général

bien occupé. Cham-
pionnat, Europa Lea-
gue, dossier du nouveau

stade : les occupations ne
manquent pas, pour le CEO de
l’Union Saint-Gilloise. Entre
les bureaux du stade Marien et
le parc Astrid, où son club se
délocalise deux jours durant
pour affronter l’Union Berlin,
Philippe Bormans a trouvé le

temps de préfacer une se-
maine qui peut être magique.

Vous allez accueillir environ
13 000 personnes au parc Astrid
pour ce huitième de finale, soit
un record d’affluence à domicile
dans l’ère moderne du club.
Comme quoi, il y a bien du
potentiel pour un public plus
large que celui qui vient au
stade Marien, pour l’Union.
“Oui, jouer devant autant de
monde ce sera une première

depuis l’arrivée des propriétai-
res anglais, en 2018. Et on parle

ici d’un match qui n’a même
pas lieu dans notre stade. C’est

dommage et cela montre qu’on
a vraiment besoin de notre
enceinte. Nos calculs nous ont
conduits à bâtir un projet de
nouveau stade de 15 000 à
16 000 places. Bien sûr, un
match comme celui-ci reste
exceptionnel et il faudra arriver

à attirer du monde en cham-
pionnat. Mais il y a beaucoup

de potentiel.”

Les supporters vous ont
reproché de ne pas avoir
expliqué plus tôt pourquoi
vous avez choisi le stade
d’Anderlecht plutôt que celui de
Louvain. Qu’est-ce ce qui a fait
pencher la balance ?
“On n’était pas mécontents
du stade d’OHL. Mais il a fallu

choisir en décembre sans con-
naître l’adversaire. Le stade Roi

Baudouin n’était pas une op-
tion ; il restait OHL et Ander-
lecht. Vu qu’on devait donner un

nom pour la suite de notre
campagne et qu’on pouvait tirer
un Barça ou un Manchester, on
a opté pour une plus grande
capacité. Et cela nous permet de
travailler avec la même zone de
police. Il y a des avantages et
des inconvénients dans chaque
option, mais on a opté pour un
changement. D’autant qu’il y a
des frais supplémentaires avec
Den Dreef, lié au fait que la
salle de presse est trop petite et
qu’il faut installer des tentes ;
qu’il faut amener les bancs de

touche du stade Roi Bau-
douin, etc. Et cela vient s’ajouter

à des amendes de l’UEFA, quel
que soit le stade, pour des jets

de gobelets, des engins pyro-
techniques, la présence de gens

dans des escaliers, etc. On aura
un total d’amendes d’un peu

plus de 100 000 € pour le pre-
mier tour, je pense.”

La question de l’Europe se
reposera très probablement la
saison prochaine. Vous avez un
accord avec Zulte, a-t-on appris.

“Oui, car il faut donner le
nom d’un stade pour nos
matchs européens lorsqu’on fait
notre demande de licence. On

sait déjà qu’une date de prélimi-
naire est prise à Louvain et que

le stade Roi Baudouin n’est pas
libre avant septembre ; puis que
les travaux y commenceront

après décembre. Quant à Ander-
lecht, on ne sait pas encore s’ils

seront en Europe ou non. D’où
cet accord qui nous permet
d’être en ordre pour la licence.
Mais si on se qualifie, on verra
où on jouera. On est comme des
‘bohémiens’ qui doivent trouver
une solution à gauche ou à
droite. C’est triste.”

Ce jeudi pourrait être historique
pour l’Union, soixante-trois ans
après son dernier quart de finale
européen.
“Oui… même si on dit ça à
chaque fois, maintenant. Il y a

deux ans on parlait d’un mo-
ment historique pour la promo-
tion en D1 ; un an plus tard,

c’était pour le titre de vice-
champion ; puis pour la pre-
mière place du groupe en

Europa League. Il y a à chaque
fois des choses qui s’ajoutent à
notre histoire. Et j’espère encore
vivre quelques moments comme
cela. Mais la première fois est
toujours spéciale. Et cela semble
un moment historique, oui.”
Par ailleurs, vous pouvez être
qualifiés pour les champions
playoffs dès ce week-end en cas
de victoire.

“Peu d’analystes nous met-
taient dans leur top 4, je pense.

Cela montre la qualité et l’esprit
de ce groupe. Ceci dit, il y a
encore beaucoup de matchs à
jouer et à gagner. On ne doit
pas changer et commencer à
parler de titre. Il faut d’abord se
qualifier. Cette semaine, on a

deux matchs importants : on
peut se qualifier pour un quart
de finale européen et pour les
playoffs 1 pour la deuxième
saison d’affilée.”

L’Union fait bien ses devoirs,
en avance : on imagine
que vous planchez déjà
sur le mercato d’été. Peut-on
s’attendre à la fin d’un cycle ?
“Pas la fin d’un cycle, ça non,

mais il y aura des change-
ments, c’est clair. Comme

chaque été.”
Difficile de ne pas imaginer
d’offre atterrir sur votre bureau

pour un Boniface. Est-il possi-
ble de le garder encore ?

“C’est un attaquant qui
marque, qui est fort et qui peut
jouer dans presque n’importe

quel championnat. Évidem-
ment qu’il y a de l’intérêt pour

un tel joueur. On verra bien,

pour le moment, la concentra-
tion est sur les matchs. On

discutera après le champion-
nat.”

Et pour votre entraîneur ?
Il est sous CDI comme l’était
Felice Mazzù : y a-t-il un risque
de le voir partir ?
“Il y a toujours un risque, car
c’est un très bon coach. On
verra après le championnat ce
qu’il souhaite. Nous sommes
très contents et pensons qu’il y
a encore beaucoup d’étapes à
franchir ensemble.”
Après le championnat ?
Vous aviez dit ça avec
Felice Mazzu aussi…
“On ne peut pas comparer.
Est-ce possible que Karel
parte ? Oui, il y a toujours un
risque. S’il peut grandir dans
sa carrière et qu’un jour un
club vient, ce sera le cas. Mais
on peut encore collaborer
quelques années.”

Geraerts appelle le public
à jouer son rôle de douzième homme

Karel Geraerts a retrouvé son équipe. “On est dans une

bonne spirale. Avec le 3-3 de l’aller, il faudra prendre cer-
tains risques pour gagner… mais ne pas encaisser non

plus.”

Après deux duels par aller-retour qui ont tourné en sa défa-
veur cette saison, le T1 espère une autre issue ce jeudi :

“Si cela n’est pas passé pour nous contre les Rangers et
l’Antwerp, c’est qu’il y a eu des raisons. On en a parlé et on
a trouvé des solutions là où on pense qu’on a commis des
erreurs. Je ne m’inquiète pas, car c’est un autre contexte.
Et puis, on joue ce deuxième match à domicile.” Il y aura
au final une assistance plus fournie qu’au stade Marien ou

à OHL, même si certains Union Bhoys ont choisi de boy-
cotter ce match à Anderlecht, ce qui pourrait rendre l’am-
biance moins chaude qu’au parc Duden. “C’est formidable

de voir qu’il y aura autant de monde. Mais plus encore que
le nombre, ce sera la qualité qui sera importante, ce jeudi.
J’espère qu’il y aura une grosse ambiance dans le stade
et cette bonne synergie entre l’équipe et les supporters. Je
compte sur le public ce jeudi.” À bon entendeur.

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