custom-header
Match arrêté : Mazzù en appelle au bon sens des autorités  
Match arrêté : Mazzù en appelle au bon sens des autorités  

Il restait 8 minutes à jouer quand les supporters du Beerschot ont commencé à envahir la pelouse.

Interrompue à la 82 e , par les hooligans du Beerschot, la rencontre à l’Union rappelle le choc wallon entre le Standard et Charleroi. Tous les rapports incriminent les Anversois  prevnext

  •  
  •  
  •  

Les hooligans du Kiel ont-ils offert à l’Union Saint-Gilloise une victoire qui devenait hypothétique ? Les instances responsables ont le devoir de trancher. Voici les faits. Il reste huit minutes dans le temps réglementaire. Les 500 fans du club anversois dévalent les gradins et viennent se poster derrière les panneaux publicitaires. Des « supporters » montent sur le terrain. Blessent un steward. Lancent des fumigènes vers les blocs Unionistes. Comme ils l’ont fait lors de la visite de l’Antwerp dans leur antre. Les policiers « Robocop » arrivent. Se déploient sur la pelouse. Après une dizaine de minutes, suite à l’injonction des forces de l’ordre, M. Boucaut sort des vestiaires et siffle officiellement la fin du match, sans passer par le « stade 2 » qui veut que l’on tente de reprendre.Toujours gentleman, Greg Vanderit, le coach des Mauves anversois, que l’on connut jadis à Rupel Boom, a tenu à s’excuser : « Je suis désolé. Pour Felice Mazzù, pour les joueurs et les supporters de l’Union. Ce club a prouvé tout au long de la saison qu’il mérite les honneurs. Je suis triste d’avoir assisté à ces scènes indignes ». Tandis que les Anversois se dirigent lentement, très lentement vers leurs cars, sous le canon d’une autopompe aux aguets, les joueurs de l’Union sortent du vestiaire et ils viennent remercier leur public qui lui, s’est remarquablement tenu.Une fête magnifique gâchéeDire que tout avait si bien commencé…On avait ressorti les flonflons, la fanfare et les géants. Les Unionistes sont venus en masse. Présents devant la vénérable enceinte plusieurs heures avant le coup d’envoi. Pour la montée des joueurs sur la pelouse, les Ultras déroulent une bâche sur laquelle on peut lire « L’USG fait la force ». Comme pour appuyer le message, des drapeaux, rendant hommage aux différentes nationalités présentes dans le noyau, sont déployés. On se doute bien peu, à ce moment, de l’issue qui nous attend.Avant cela, il y a eu match. Jusqu’ici plus forte en déplacement qu’à domicile, l’Union n’est pas bien entrée dans la rencontre. Pourtant, elle se procure une superbe occasion après le quart d’heure. Sur un débordement de Vanzeir plein de feu, Marcq, isolé au deuxième piquet, loupe sa reprise alors que le but semblait acquis. À la 24 e , Burgess, de la tête, oblige Lejoly à l’envol.Beaucoup de duels. Peu d’occasions. Le Beerschot se montre ultra-défensif, ce qui rend nerveux les Bruxellois. Ils reçoivent un avertissement, spectaculaire, mais sans frais, à la demi-heure. Du centre du terrain Shankland expédie sur la transversale. Même si l’on voit encore Lejoly s’imposer sur un essai de Lazare, l’Union va devoir montrer autre chose en seconde période.Tel est le cas d’emblée avec un heading de Undav que Lejoly repousse sur sa transversale.L’Union a poussé, cependant le Beerschot demeure dangereux. L’issue est indécise : 0-0. Jusqu’au moment où il n’est plus question de football…« Nous avons sans doute créé les occasions qu’il fallait pour gagner », regrettait Felice Mazzu. « Nous n’y sommes pas parvenus parce que Lejoly a sorti une grosse prestation et parce que nous avons péché par précipitation. Cette rencontre va nous donner un coup de fouet. Elle démontre qu’il convient d’être toujours à 100 % pour émerger ».Inévitablement, il allait aussi être question du volet administratif.Felice Mazzù a évoqué un point qui flottait sur toutes les lèvres : « Nous venons de vivre un cas de figure totalement identique à celui que l’on a connu lors de Standard-Charleroi. La décision a été claire. Score de forfait en défaveur des fauteurs de troubles. J’espère qu’une logique identique sera de mise ».On ne voit pas pourquoi il n’en irait pas de la sorte.Tous les rapports effectués (délégué de l’Union Belge, Police) mentionnent que la responsabilité en incombe aux Anversois. Le problème est juste de savoir quand la décision sera prise. Car les playoffs, c’est pour bientôt. Il serait inconvenant de les débuter sans que les protagonistes ne soient pas au courant de la situation précise.« Là encore, j’espère le bon sens de la part des autorités », dit l’entraîneur de l’Union Saint-Gilloise.Il ne faudrait en effet pas que la course au titre soit faussée à cause du comportement ordurier de certaines personnes qui n’ont pas leur place dans un stade.

« Je n’ai pas perdu ma condition physique »  

Dante Vanzeir.

  •  
  •  
  •  

Il n’y a pas que les spectateurs qui étaient déçus de la tournure des événements ce dimanche soir. Les joueurs de l’Union également, à l’instar de Deniz Undav qui était prêt à aller au bout de la rencontre. « Pour moi, on pouvait reprendre », déclarait-il. « Je me fichais des problèmes avec les supporters. Je ne sais pas trop pourquoi on a arrêté le match. Probablement pour prendre soin des joueurs et des fans. En tout cas, je ne sais pas pourquoi les fans ont fait ça. Nous, on essaye juste d’offrir le meilleur show possible au public. C’est triste quand des choses pareilles arrivent. »L’avant-centre était par contre heureux de retrouver son coéquipier et ami Dante Vanzeir, de retour de suspension. « C’est plus facile pour moi de jouer avec lui. Car on se partage l’attention des défenseurs adverses. Celle-ci n’est pas focalisée que sur moi. »« Un but pour être lancé »Le jeune attaquant belge était pour sa part naturellement aux anges de pouvoir regoûter à la compétition, cinquante jours exactement après son carton rouge pris contre Charleroi. « Cela faisait longtemps », souriait-il. « Et je me suis très bien senti. Je peux dire que je suis prêt. J’attends juste mon petit but pour être lancé. Les supporters ont scandé mon nom et c’est quelque chose que j’aime bien car cela me donne confiance. »Vanzeir en a également profité pour revenir sur ses sept semaines passées loin des feux des projecteurs. « La première semaine était difficile. Je suis parti en vacances pour me libérer la tête. Et puis j’ai commencé à travailler. J’ai fait toutes les séances. Et pendant le week-end, je me suis entraîné individuellement. Je n’ai pas perdu ma condition physique », glissait-il, lui qui fut en effet virevoltant. Et de rajouter : « On était meilleur. On a créé bon nombre d’occasions mais on a manqué d’efficacité. »Un point que les Saint-Gillois pourront travailler durant les deux prochaines semaines avant les playoffs. Pour ce faire, ils partiront en stage à Alicante en Espagne de ce vendredi au mardi 19 avril. Mais dans l’immédiat, ils sont en congé jusqu’à jeudi.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

CLASSEMENT D1A

Prochaine journée - RUSG

Calendrier

Meilleur buteur