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L’Union SG retrouve son bourreau… et Nielsen 
L’Union SG retrouve son bourreau… et Nielsen 

L’Union n’avait jamais trouvé le chemin des filets face aux Brugeois l’an dernier.Belga

Cette fois, l’Union est bien décidée à terrasser Bruges, une équipe qu’elle n’est jamais parvenue à vaincre  la saison dernière, et qui lui a ravi le titre sur le fil durant les playoffs. Un Club qui a également recruté durant l’été Casper Nielsen. Le milieu danois qui s’apprête dès lors à effectuer son grand retour au Parc Duden. next

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L’Union va retrouver ce samedi le Club de Bruges, cette équipe qui avait brisé ses rêves de titre en playoffs l’année dernière. En quatre confrontations sur l’ensemble de la saison, les Saint-Gillois n’avaient jamais réussi à faire trembler les filets de Simon Mignolet. Mais cet affrontement sonnera également l’heure de certaines retrouvailles. Celles entre les anciens coéquipiers à Bruges Karel Geraerts et Carl Hoefkens. Mais également celles entre Casper Nielsen et le Parc Duden. Un joueur qui aura laissé une trace indélébile à l’USG. Mais dont la succession a depuis lors été assurée.

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« Parler de revanche ?

Non, car on tomberait

dans l’émotion »

À l’Union, on refuse d’utiliser le terme « revanche » pour qualifier la rencontre de ce samedi. « Car ce serait le meilleur moyen de passer à côté du match et de tomber uniquement dans l’émotion », confie Anthony Moris. « Alors que pour battre cette équipe de Bruges, tu dois être focalisé sur ton sujet et bien suivre les consignes du coach. »

Un entraîneur, Karel Geraerts, qui partage le point de vue de son gardien. « Le passé est le passé et il faut le laisser là où il est. Il faut tourner la page. Car qu’est-ce qu’on peut y changer ? Rien. Même si, il est vrai, on était vraiment fort déçu en fin de saison dernière. »

Les Saint-Gillois avaient en effet – et fort logiquement- accusé le coup après la perte du titre consécutive à la double défaite face à Bruges en playoffs. « Je ne vais pas le cacher, j’ai eu du mal durant dix jours », se rappelle le portier des Jaune et Bleu. « À la maison, je n’ai pas été agréable à vivre. Cela a longuement trotté dans les têtes. Car c’était peut-être la chance d’une vie. On savait qu’on avait là la possibilité d’écrire une des plus belles pages du football belge. Cela fait partie des échecs d’une vie. Mais on peut tout de même être fier de ce qu’on a fait. »

Depuis lors, l’USG s’est largement remise en selle, performant en championnat et en Coupe d’Europe. « La force de l’Union a toujours été de savoir rebondir dans les moments difficiles, de savoir se relever après une défaite, aussi mal fasse-t-elle. D’ailleurs, la saison dernière, trois jours après la perte du titre, on se rendait à Anderlecht. Le RSCA revenait bien dans le coup et avait la possibilité de passer devant nous au classement. Mais on a remporté une quatrième victoire d’affilée face aux Mauves et on a assuré notre deuxième place. Je crois fortement au destin. Et probablement que le nôtre était de terminer la saison à la deuxième position. D’ailleurs, je suis également persuadé que le score du match de ce samedi est déjà écrit quelque part. »

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« Nielsen a marqué l’Union,

il donnait toujours

le maximum »

Un des grands événements de cette rencontre sera assurément le retour de Casper Nielsen au stade Marien. Le Danois ayant quitté l’Union en fin de saison dernière pour le Club de Bruges. « Une décision que je comprends totalement », réagit Anthony Moris. « Quand on te propose de rejoindre l’équipe trois fois championne de Belgique, c’est difficile de dire non. Tu vas évoluer dans de meilleures installations, tu vas avoir un meilleur salaire, tu vas jouer la Ligue des champions et tu sais que tu auras plus de chances d’aller à la Coupe du monde. »

À l’époque, ce transfert sortant laissait craindre le pire pour le matricule 10, tellement Casper Nielsen avait été un des moteurs de l’équipe ces trois dernières saisons. « Il a marqué l’Union », acquiesce Karel Geraerts. « Jusqu’au dernier jour chez nous, il a été très professionnel. Il ne se trouvait jamais d’excuses et donnait toujours le maximum. »

« Je l’ai toujours fortement apprécié car il est dévoué pour le club dans lequel il évolue », renchérit Anthony Moris. « Il donne toujours tout. C’est encore le cas à Bruges. Il n’a jamais compté ses kilomètres et ses heures au travail. »

Mais au final, le vide laissé par son départ aura rapidement été comblé. Notamment grâce à Senne Lynen qui a repris sa place avec brio, étant l’auteur de solides prestations depuis plusieurs semaines. « Je suis content pour Senne car je sais ce que c’est de se déchirer les ligaments croisés, et de vivre une période aussi longue dans l’ombre, à devoir manger son pain noir (NDLR : Lynen s’était blessé en octobre 2021 et avait loupé tout le reste de la saison dernière). Il revient de la plus belle des façons », réagit encore l’international luxembourgeois.

Mais pour autant, le jeune Belge n’est pas une copie conforme de Nielsen. « Casper est quelqu’un qui aime les transitions offensives et défensives. Quand il doit courir défensivement derrière un gars, il le fait à très haute intensité. Et offensivement, il aimait se projeter. Mais cette année, on n’a pas le même jeu que l’an dernier. Vu que les équipes s’adaptent à nous, on a plus de possession de balle. On fait plus tourner. Senne s’est parfaitement fondu dans ce nouveau schéma. »

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« Il faut continuer à aller

de l’avant, les occasions

finiront bien par rentrer »

En quatre confrontations avec Bruges l’an dernier, jamais l’Union n’avait réussi à trouver la faille. En sera-t-il autrement ce samedi ? « Voilà encore une raison pour laquelle il faut laisser le passé derrière nous », sourit le T1 des Bruxellois. « C’est un nouveau match. On reçoit une nouvelle chance. Si on joue avec notre confiance habituelle, on est totalement capable de marquer. »

« Les occasions, on les avait eues », se rappelle Anthony Moris. « Seulement nous avait-il manqué l’efficacité. Et puis, il faut aussi dire qu’on était tombé sur un très bon Mignolet. Il faudra dès lors continuer à aller de l’avant et les mettre en difficulté. Cela rentrera bien à un moment donné. »

Les Saint-Gillois espèrent donc enfin passer le « mur » Simon Mignolet. Un gardien qui respire la forme. Et pour lequel son alter ego saint-gillois n’a que des compliments. « C’est vraiment une bonne personne, avec des grandes qualités humaines. Son comportement et son langage corporel montrent que c’est un gentleman. En fin de saison dernière, on était tous les deux invités à une émission télévisée. Et il avait eu des mots élogieux à mon égard. Cela m’avait fait plaisir venant d’une personne avec une telle carrière, avec un tel vécu. Et je peux évidemment lui retourner la pareille. »

En ce début de saison, Simon Mignolet a d’ailleurs marqué les esprits, notamment avec son match XXL à l’Atlético de Madrid. « Il a été parfait dans son registre, dans son domine qu’il maîtrise parfaitement, c’est-à-dire les uns contre uns. Il se fait grand avec son corps et laisse le moins d’espace possible à l’attaquant. Les gardiens ne se jettent plus dans les pieds comme avant. C’est une technique qu’il a travaillée avec un entraîneur qu’on a eu en commun, moi au Standard et lui à Saint-Trond : Jos Beckx. Celui-ci me montrait à l’époque des vidéos de Mignolet. Malheureusement, je n’ai pas travaillé assez longtemps avec lui que pour pouvoir peaufiner cette technique… »

Sans fans de l’Union Berlin
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Europa League
Sans fans de l’Union Berlin
Le 3 novembre prochain, le stade Den Dreef de Louvain n’accueillera que les supporters de l’Union Saint-gilloise. Suite à l’évacuation d’une tribune et le jets d’engins pyrotechniques le 6 octobre dernier à Malmö, l’UEFA a été impitoyable pour l’Union Berlin : 40.000 euros d’amende et une interdiction de voyage pour les fans des « Eisern ».

14 clubs de D1A visés par le fisc
PH.G. (AVEC HLN)

Lorin Parys.Photo News
L’Echo et De Tijd ont dévoilé que 14 des 18 clubs de Jupiler Pro League font l’objet d’un dossier d’enquête auprès du fisc.
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Sur la base des comptes annuels des cinq dernières années, la majorité des clubs belges sont en déficit structurel : seuls Bruges, Genk, Charleroi et La Gantoise ont pu présenter des bilans positifs. Selon la Pro League, les pertes cumulées depuis 2016 s’élèvent à 300 millions d’euros. 15 des 26 clubs professionnels ont des fonds propres négatifs.
Selon les informations données par l’Echo et De Tijd, le SPF Finances, suite à une enquête de l’Inspection spéciale des impôts (BBI), réclame 69,3 millions d’euros. L’enquête du BBI découle de « l’Opération Zéro », qui, outre la corruption, a également mis au jour une fraude fiscale et un blanchiment d’argent à grande échelle. Des clubs contestent ces chiffres.
De plus, selon le cabinet d’études Deloitte, le manque à gagner dû au covid oscille entre 80 et 120 millions d’euros. Le gouvernement fédéral a supprimé plus de 43 millions d’euros d’avantages fiscaux pour le football professionnel (cotisations plus élevées à l’ONSS et prélèvement à la source moins favorable sur les revenus professionnels). Un verdict d’arbitrage a ordonné à la Pro League d’indemniser les détenteurs des droits TV pour avoir interrompu la compétition à cause du coronavirus en mars 2020 (on parle de 20 millions). Et maintenant, il y a la hausse des coûts de l’énergie.
À la Pro League, le directeur général Lorin Parys tire la sonnette d’alarme. « La situation est précaire. De nombreux clubs sont confrontés à d’énormes pertes financières. Nous devons imposer des règles très strictes à l’avenir. Chaque saison, ces clubs doivent montrer une amélioration de 20 % pour un retour à des fonds propres positifs, sinon ils risquent une déduction de points. C’est ainsi que nous voulons orienter les clubs vers une politique financière saine. » La déduction de points sera possible pour la première fois à partir de la saison 2024-2025.

D2 ACFF
L’Union est sur le bon chemin
SEB. F.

Arthur De Bolle.D.R.
Le dernier rempart dans cette jeune formation jaune et bleue, arrivé de Mouscron où il jouait ces dernières saisons, profite de ce nouvel environnement positif.
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Titularisé depuis le début de saison dans les cages saint-gilloises, Arthur De Bolle est l’un des rares transferts entrants de cette équipe réserve bruxelloise.
L’homme n’a donc pas trop à se plaindre pour l’instant. Il profite de son temps de jeu, est le numéro 1 en équipe B et profite même de petits extras aux entraînements avec les A. L’homme est bien content d’avoir rejoint la maison saint-gilloise durant l’été dernier. Il se penche sur sa situation. « Je joue en fonction de ce qui se passe au-dessus de nous. Il y a les gardiens en pro et, s’il est décidé que le troisième gardien (Joachim Imbrechts) n’est pas repris avec le noyau A, il redescend automatiquement avec nous et joue en U23. Cela m’a été communiqué de la sorte lorsque j’ai rejoint l’Union dernièrement. J’ai signé en connaissance de cause et je ne peux pas me plaindre de ça. Comme le club est engagé dans plusieurs compétitions, cela n’arrivera pas trop souvent donc c’est positif pour moi cette situation », précise le gardien qui a soufflé sa vingtième bougie en août dernier.
Il y a quelques semaines, un autre portier – et non des moindres – était venu s’immiscer dans la concurrence des gardiens. L’ancien d’Anderlecht parti à Manchester United il y a quelques saisons, Ilias Moutha-Sebtaoui, s’était affilié au club pour se relancer mais les décisionnaires unionistes lui avaient annoncé qu’il pouvait partir en cas d’offre d’un contrat professionnel ailleurs. Chose qu’il a pu obtenir du côté du Beerschot ces derniers jours selon nos informations… Arthur aura donc tout le plaisir de se montrer auprès du staff de la première.
« L’Union n’a plus le même visage qu’avant »
Pour le moment, le gardien a disputé quatre rencontres en tant que titulaire et a préservé ses cages inviolées qu’à une reprise en encaissant sept buts en total. Le tout pour deux victoires et deux défaites. « L’équipe tourne quand même bien et je suis content de faire partie de ce groupe. J’ai de la chance car il ne s’agit plus du tout de l’Union que j’affrontais quand j’étais en Elite à Mouscron. Le club avance bien quand je compare le club à ce que j’ai connu à l’époque. Il n’a plus le même visage », explique le gardien de 20 ans.
L’an dernier, l’homme avait déjà pu connaître une aventure dans une équipe adulte et l’homme a pris en « maturité » durant son aventure contrastée aux RFB, en Nationale 1. L’homme n’avait pas eu voix au chapitre avec l’arrivée d’Adrien Saussez, ancien unioniste.
Cette saison, l’homme a quand même pu goûter à quelques entraînements avec les A lors des semaines internationales notamment, quand Anthony Moris était avec la sélection luxembourgeoise. « C’est génial. Le cadre est top et le niveau de jeu impressionnant. J’espère encore participer à quelques séances cette saison », conclut le gamin avant le déplacement des siens à Acren ce week-end (dimanche 15h).

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