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L’Union se prépare à jouer plus longtemps au Heysel
L’Union se prépare à jouer plus longtemps au Heysel

Deux options pour rénover le stade Marien vont bientôt être à l’étude, l’une d’elle risque de voir l’Union débuter la saison 2017-2018 encore au stade Roi Baudouin mais rien n’est encore acté

M.FA.
Si l’Union Saint-Gilloise est dans le bon timing sportivement, en coulisses, il faut déjà préparer la suite et le retour au stade Marien. S’il était prévu à l’issue de cette saison, rien n’est moins sûr et les hommes de Marc Grosjean pourraient jouer les prolongations du côté du Heysel. Explications.
À la mi-février 2017, l’Union Saint-Gilloise va devoir, comme chaque année, remettre son dossier pour l’obtention de sa licence. Avec forcément le nom de son enceinte utilisée pour la saison 2017-2018. Et si l’on pensait sans détour que ce serait au stade Marien, personne, tant au niveau de la commune que du club, n’ose s’avancer.
À l’aube de la saison actuelle, il était initialement prévu que le matricule 10 se produirait dans le stade Roi Baudouin le temps des travaux (estimés à 3,5 millions d’euros avec notamment la mise en place d’une tribune assise de 3.000 places, dans un premier temps sans toiture) pour remettre en conformité le stade Marien aux exigences de la Fédération belge (notamment disposer de 8.000 places dont 5.000 assises). Aujourd’hui, la première phase, celle qui vise à recueillir les différents projets, va se clôturer d’ici la fin du mois. La commune de Saint-Gilles et le Conseil d’Administration (CA) de l’Union se réuniront alors pour évaluer la meilleure option possible et lancer rapidement les différentes démarches administratives.
« Pour l’instant, nous sommes dans le flou», reconnaît Jean-Marie Philips, Conseiller du CA de l’Union. « Les entrepreneurs potentiels doivent soumettre leur projet d’ici la semaine prochaine et une fois que le choix sera fait, nous en saurons plus sur les variantes et les délais. À l’heure actuelle, c’est la commune qui a la main. »
Charles Picqué, bourgmestre de Saint-Gilles et président d’honneur de l’Union, admet de son côté que le club saint-gillois pourrait jouer quelques mois supplémentaires au stade Roi Baudouin si les travaux au stade Marien devaient se prolonger. « Ce n’est pas impossible », confirme-t-il. « Nous devons faire ces travaux dans les règles et nous devrons peut-être demander un permis. Nous ne pouvons pas encore le faire puisque la phase de collecte des projets n’est pas encore terminée. Selon l’option choisie, il se pourrait que l’Union joue encore deux ou trois mois supplémentaires au Heysel le temps de finir les travaux. »
Une option qui, a priori, ne devrait poser aucun problème tant la Ville de Bruxelles et les autorités saint-gilloises s’entendent bien sur le dossier.
D’après nos informations, actuellement deux options sont à l’étude pour l’aménagement du stade Marien. Une première qui consisterait dans l’aménagement d’une tribune sur la butte actuelle. Ce qui aurait l’avantage d’être plus rapide à mettre sur pied. L’autre option érigerait une tribune sans prendre en compte la butte, et donc engendrerait une procédure plus longue, ce qui devrait sans doute contraindre le club à prolonger son séjour au Heysel. Mais du côté des uns et des autres, on a bon espoir que la mise en place d’une seule tribune (à la place des locaux actuels de la direction) suffise au lieu des deux initialement prévues (de chaque côté des buts). Tout cela devrait en tout cas se décanter dans les prochaines semaines jusqu’au choix du projet finalement retenu. Le calendrier étant ce qu’il est, les dirigeants unionistes espèrent aussi que l’hiver ne sera pas trop rude puisque les travaux devraient débuter à l’aube de la saison hivernale…
LA VIE AU STADE ROI BAUDOUIN

« On s’y habitue et on progresse »

Si les Saint-Gillois sont frustrés de devoir s’exiler au stade Roi Baudouin toutes les deux semaines, il faut reconnaître que la location du stade est pour l’heure une réussite. D’un point de vue organisationnel surtout. « Pour l’instant, c’est positif », remarque Olivier Dumonchaux, manager du club. « On a essuyé les plâtres au début. Maintenant on progresse et on s’habitue. Cela nous a aussi obligés à nous organiser davantage et à trouver plus de personnes pour nous aider. »
Au niveau des abonnements par contre, on a senti une légère baisse. « Nous sommes à -10 % par rapport à l’an dernier (ndlr. soit un peu plus de 900 vendus cette année) », confirme Olivier Dumonchaux.

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