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l’Union Peut y croire   contre Francfort  
l’Union Peut y croire   contre Francfort  

VINCENT MILLER

Une grosse affiche au menu des Unionistes.PhotoNews

L’Union hérite de l’Eintracht Francfort en barrages de la Conference League, soit l’adversaire le plus costaud qu’elle pouvait tirer. Mais elle ne se plaint pas : elle croit en ses chances et jouera le coup à fond. 

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Après l’Union Berlin et le Bayer Leverkusen la saison dernière, l’Union va croiser un nouveau club allemand : Francfort. Actuellement 8 e de Bundesliga, l’Eintracht comptabilise deux titres européens à son palmarès : la coupe de l’UEFA en 1980 et l’Europa League en 2022. Elle compte en ses rangs un champion du monde, Mario Götze, et l’ancien gardien du PSG, Kevin Trapp. Autant dire que l’Union a tiré du très lourd. « Quand tu joues en Europe, tu veux avoir des affiches », réagit Philippe Bormans, le directeur général de l’USG. « Francfort est l’équipe la plus connue qu’on pouvait tirer. En fait, le sentiment est double. On sait que sportivement ce sera difficile. Mais on veut aussi jouer contre des équipes qui font rêver. »

Le match aller se disputera à Anderlecht le 15 février, l’Union ayant trouvé un accord pour louer le stade durant l’entièreté de sa campagne. Le retour aura lieu au Deutsche Bank Park le 22 février. Une enceinte pouvant accueillir 51.500 spectateurs, les supporters de Francfort étant réputés fanatiques. « Souvenez-vous en 2022, ils étaient 30.000 à s’être déplacés au Camp Nou de Barcelone (NDLR : en quart de finale retour de l’Europa League). » L’avantage pour l’USG, c’est qu’elle pourra, elle aussi, compter sur le soutien de nombre de ses sympathisants. Francfort ne se trouve en effet qu’à 400 km de Bruxelles.

Il reste désormais à voir à quoi pourra véritablement prétendre le club saint-gillois durant cette campagne de Conference League. « On veut toujours aller le plus loin possible. Mais il faut regarder en face la réalité du tirage. Cela aurait pu être plus facile, ce n’est pas le cas. Toutefois, on a démontré la saison dernière qu’on pouvait faire quelque chose contre les grosses équipes allemandes. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’on peut atteindre la finale de la compétition, mais simplement qu’on a nos chances. »

Depuis le début de la saison, l’Eintracht est coaché par Dino Toppmöller, brièvement passé par Virton. Durant l’été 2019, il avait repris les rênes du club gaumais, à l’époque fraîchement promu en Division 1B. Mais il n’y avait pas fait long feu, rendant sa démission dès le mois de décembre. Durant ses quelques mois à la tête de l’Excel, il avait eu sous ses ordres trois joueurs actuellement à l’Union : Anthony Moris, Guillaume François et Loïc Lapoussin. C’est d’ailleurs lui qui avait recruté l’international malgache au Red Star de Paris (Moris et François étaient eux déjà présents). Toppmöller avait ensuite rejoint Leipzig en tant qu’adjoint. Avant d’intégrer le Bayern Munich en 2021 où il avait épaulé Julian Nagelsmann jusqu’à son limogeage en mars dernier.

« On veut garder tout le monde durant le mercato »

D’ici à ce double affrontement européen, le mercato hivernal aura battu son plein. En Belgique, celui-ci ouvrira ses portes le 5 janvier et les refermera le 31 du même mois. L’Union a-t-elle du souci à se faire ? « On veut garder tout le monde », assure Philippe Bormans. « C’est ce qu’on a toujours réussi à faire les années précédentes, à l’exception de Dante Vanzeir. À l’inverse, on ne prévoit pas de renforcer l’effectif. Le noyau est bien balancé. ».

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