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L’Union et Brighton ensemble en Coupe d’Europe : « Pas de problèmes »  
L’Union et Brighton ensemble en Coupe d’Europe : « Pas de problèmes »  

VINCENT MILLER

L’Union est assurée de prendre part aux qualifications de la Ligue des champions ou de l’Europa League.Belga

L’Union ne se fait pas de souci : elle est certaine de pouvoir jouer en Coupe d’Europe en même temps que Brighton la saison prochaine. Et ce, même si les deux clubs appartiennent au même investisseur majoritaire : Tony Bloom.  next

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L’UEFA s’intéresse aux cas de l’Union et de Brighton qui ont de grandes chances de valider, tous les deux, un ticket européen pour la saison prochaine. Le club saint-gillois, actuellement deuxième de Pro League, est d’ores et déjà assuré de prendre part aux qualifications soit de la Ligue des champions, soit de l’Europa League. Tandis que Brighton, sixième de Premier League, est en bonne voie pour se qualifier pour l’Europa League.

Le « hic », c’est que les deux clubs sont détenus par le même actionnaire majoritaire : Tony Bloom. Or, l’article 5 du règlement de l’UEFA interdit à deux clubs qui appartiennent au même propriétaire de participer à une compétition interclubs. La seule exception concerne un club directement qualifié pour la phase de groupes de la Ligue des champions et un club qualifié pour un des tours préliminaires de la Conference League. Ce qui n’est pas un cas de figure possible, le champion de Belgique ayant perdu son accès direct aux groupes de la Ligue des champions la saison prochaine.

« Bloom n’est pas impliqué dans la gestion de l’USG »

À l’Union, on ne s’inquiète toutefois pas trop de cette situation. « Quand on a repris le club il y a cinq ans, on a fait appel à des experts pour savoir si cela pourrait un jour poser problème. Et l’avis a été très clair : cela n’en poserait pas », explique Philippe Bormans, le directeur général de l’USG. « Car Mr Bloom n’est pas impliqué dans l’organisation journalière du club, dans sa gestion. Il n’a pas d’influence sur notre travail. Il est un investisseur passif. Le pouvoir de décision est chez Alex Muzio (NDLR : le président de l’Union). »

En effet, ce n’est que dans la société mère de Brighton, Brighton & Hove Albion Limited, que Tony Bloom détient près de 75 % des droits de vote au conseil d’administration. À Langford Holdings Limited, société qui détient 99 % des parts de l’Union, il a moins de 50 % des droits de vote. Et ce, même s’il est actionnaire à près de 90 %. C’est Alex Muzio, l’autre actionnaire, qui détient la majorité des droits de vote. Ce dernier n’a, en outre, pas de lien direct avec « BHA ». Il est devenu un proche de Tony Bloom après avoir été engagé dans sa société Starlizard en 2006, une entreprise de consultance dans les paris sportifs.

À noter également que Tony Bloom n’a jamais fait partie du conseil d’administration de l’Union. Tandis que Paul Mullen (« Chief Operating Officer de Brighton), Russell Wood (directeur commercial de Brighton) et Jenny Gower (responsable de la billetterie de Brighton) ne sont plus impliqués à l’USG depuis le début de l’année 2023. Leurs mandats au conseil d’administration n’ayant pas été renouvelés. « Mais les deux derniers ne faisaient pas vraiment partie de ce CA », précise Philippe Bormans. « Ils n’étaient invités que comme observateurs. »

Un précédent entre

Leipzig et Salzbourg

Du côté anglais, on ne se fait pas trop de souci non plus. Un porte-parole de Brighton ayant récemment déclaré : « Tony Bloom et le club sont pleinement conscients des règles d’intégrité de l’UEFA relatives à la propriété de plusieurs clubs, et tous deux prennent très au sérieux le respect des règles de l’UEFA. »

Il y a quelques années, l’instance européenne s’était déjà penchée sur un autre cas, qui avait alors fait jurisprudence : celui de Leipzig et Salzbourg, appartenant tous les deux à la marque de boisson énergisante autrichienne Red Bull et qualifiés en même temps pour l’édition 2017-2018 de la Ligue des champions. Après une réorganisation interne, les deux clubs avaient finalement été autorisés à concourir dans cette même compétition, Salzbourg devant toutefois retirer le logo Red Bull de son maillot et évoluer sous l’appellation « RasenBallsport ». La saison suivante, les deux clubs s’étaient même affrontés en phase de groupes de l’Europa League.

Dans un monde du football de plus en plus globalisé, de tels cas de figure pourraient se multiplier à l’avenir. Dernier exemple en date : celui concernant Toulouse et l’AC Milan, tous les deux propriété du fonds d’investissements américain RedBird. Récent vainqueur de la Coupe de France, le Téfécé pourrait se voir privé de son ticket pour les qualifications de l’Europa League. Car l’AC Milan, éliminé en demi-finales de la Ligue des champions, est cinquième en Série A et en bonne voie pour s’ouvrir les portes de l’Europa League, voire de la Ligue des champions. Or, lorsqu’un des deux clubs de la même « galaxie » est empêché, le règlement de l’UEFA stipule que la priorité est d’abord donnée à celui qualifié pour la plus haute compétition européenne. Et ensuite au mieux classé dans son championnat national (Toulouse est 13 e de Ligue 1). Si ce règlement venait à s’appliquer dans le cas de l’Union et de Brighton, la priorité serait donc donnée… aux Saint-Gillois ! Ce que n’oserait imaginer Tony Bloom…

Les Saint-Gillois espèrent  un accord de principe pour  leur nouveau stade d’ici l’été 

VINCENT MILLER

Philippe Bormans.

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Le dénouement dans le dossier du nouveau stade que l’Union souhaite construire sur le site du Bempt à Forest serait-il proche 

? Philippe Bormans, le directeur général du club saint-gillois, l’espère. « 

On nous a dit qu’on va avoir un accord verbal ou de principe avant l’été 

», nous a-t-il déclaré. « 

Une note a été faite reprenant les différents points que nous avons introduits, ainsi qu’avec les craintes et les questions de la commune de Forest. Je pense maintenant que la Région bruxelloise va prendre cela en main, répondre aux remarques et questions des deux côtés et venir avec une synthèse. Je pense que la Région va demander l’accord du Parlement bruxellois et des ministres pour dire 

: « 

Voilà ce que nous voulons et pouvons faire. 

» On espère un accord entre chaque partie avant les vacances d’été. C’est ce que la Région nous a dit. Si on n’a pas d’accord avant septembre, on sera à un an des élections (NDLR 

: communales et régionales). Je pense alors que le dossier ne se débloquera pas avant cela… 

»

Si l’Union venait à recevoir le feu vert, les choses pourraient ensuite aller très vite d’après Philippe Bormans. « 

Dans un monde idéal, le stade sera ouvert dans 24 mois. Il faut six mois pour obtenir le permis et un an pour construire un stade. La réalité sera peut-être différente. Mais pour moi, c’est faisable. 

»

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