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“L’Union est agréable à voir jouer mais ne rêvons pas trop”
“L’Union est agréable à voir jouer mais ne rêvons pas trop”

Après des années passées loin de la D1,
les supporters bruxellois peuvent désormais savourer.

P pas venir à l’Union.”
our la première fois depuis le
4 octobre 2020 et une victoire
face à Lommel en D1B (4-2), les

joueurs unionistes ont pu fê-
ter samedi dernier une victoire avec

leurs fans au Stade Joseph Marien.
Un moment de communion intense
entre l’équipe et les quelques milliers
de fans dispersés dans l’enceinte sous

une chaleur accablante. “C’était magni-
fique et vous pouvez encore l’entendre à

ma voix”, sourit Kostas, très actif au
sein du groupe de supporters des
“Union Bhoys”, avec la voix cassée
quelques jours après la victoire face à
Courtrai (2-0). “Il y avait une ambiance
très positive et cela fait plaisir de voir que
l’équipe arrive à se transcender grâce à
notre public.”

Un plaisir que les fans de l’Union sa-
vourent puisque, pour la plupart, ils

n’avaient jamais vu leur équipe favo-
rite jouer au sein de l’élite (NdlR: der-
nière saison en 1968-1969).

Mais après une saison lors de la-
quelle elle a roulé sur ses adversaires

au sein de l’antichambre de l’élite,

l’équipe de Mazzù a pu fêter la promo-
tion et le titre en D1B. “D’un côté, ce titre

a été vécu comme quelque chose de ma

gnifique et d’inattendu même s’il était es-
péré depuis des années, commente Fa-
brizio, supporter acharné de l’Union

depuis 30 ans. Mais de l’autre, la frustra-
tion était énorme de ne pas vivre ce mo-
ment au stade. Nous avons essayé de

compenser ce manque en se retrouvant
chez les uns et les autres ou au café
quand c’était possible. Mais cela n’était
pas comparable à la sensation d’être
dans un stade…”
. Un rapprochement
entre joueurs et supporters
Malgré cette saison de rêve vécue
loin des joueurs, le lien est toujours
resté indéfectible avec eux, même si

certaines traditions n’existent désor-
mais plus. “Il y a encore quelques an-
nées, les joueurs venaient faire la fête au

bar du stade après le match jusqu’aux pe-
tites heures, sourit Fabrizio. Même si

cela ne se fait plus, cette saison à distance
a étrangement créé un rapprochement

entre l’équipe et les supporters. Dès le dé-
but de la saison en D1B, nous avons créé

une banderole qui les a accompagnés
toute l’année, nous échangions aussi
beaucoup via les réseaux sociaux et les
joueurs parlaient souvent de nous dans

leurs interviews. Felice Mazzù y est pour

beaucoup car il comprend cette dimen-
sion du supporterisme et du rôle du dou-
zième homme.”

Pour le plus grand bonheur des fans
unionistes, le club a continué sur sa

lancée en remportant trois de ses qua-
tre premières rencontres en D1A. Et en

s’invitant par la même occasion en

tête de la Pro League, à la surprise gé-
nérale. “Nous sommes tous étonnés,

avoue Kostas, des “Union Bhoys”. En
plus des victoires, il y a un véritable fond
de jeu qui montre que l’équipe est dans la
continuité de la saison dernière. L’Union
est agréable à voir jouer mais il ne faut

pas trop rêver non plus : ce qui nous inté-
resse, c’est que le club se sauve le plus vite

possible. Puis, si nous parvenons à attein-
dre le top 10, ce serait déjà magnifique.”

. Du respect pour l’Union
Le titre de champion en D1B suivi du
début de saison surprenant en D1A a

créé une hype autour de l’Union. Dé-
sormais, le club est plus respecté qu’il

y a quelques années et fait peur à ses
adversaires. “Il y a 20 ans, quand nous
étions au fin fond de la Division 3, nous

savions que le club avait un grand poten-
tiel sympathie même s’il y avait très peu

d’abonnés, explique Farbizio. Désor-
mais, beaucoup de gens me parlent de

l’Union, même des personnes inattendues
comme des fanatiques d’autres équipes.
L’enthousiasme généré par le début de
saison joue, comme le passé d’un club qui
reste historique.”
Cette sympathie fait venir de plus en
plus de curieux au Stade Marien pour
assister aux rencontres à domicile de
l’Union. Avec parfois de petites dérives

rapidement balayées par les suppor-
ters de toujours qui tiennent à l’image

bon enfant qui colle au supporter de

l’Union. “Contre Bruges, nous avons en-
tendu quelques sifflets, avance Kostas.

Tout de suite, nous avons été plusieurs à
recadrer cela. Si les gens veulent siffler
des joueurs, ils ne doivent pas venir à

l’Union. C’est de notre responsabilité col-
lective de faire comprendre à tout le

monde qu’à l’Union, nous avons une
autre façon de supporter et que certaines

choses ne sont pas acceptables. Nous de-
vons garder cet état d’esprit pour pouvoir

perdurer. La majorité des nouveaux sup-
porters s’intègrent et comprennent notre

façon de voir, comme on a pu le remar-
quer face à Courtrai.”

Pour le plus grand bonheur des
joueurs de l’Union qui le leur rendent
plutôt bien depuis le début de la saison…

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