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L’union en pleine confiance pour aborder le sprint final  
L’union en pleine confiance pour aborder le sprint final  

VINCENT MILLER

Teuma, Van der Heyden et Lazare «souffrent de petits bobos». Mais Geraerts reste confiant quant à leur participation au déplacement à Genk.News

Les Saint-Gillois ont de nombreuses raisons de se déplacer confiants à Genk, une équipe qui leur réussit bien depuis leur retour en D1A il y a deux ans. Seule inquiétude toutefois : certains cadres sont légèrement touchés et incertains.  next

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Ce dimanche, l’Union fera tout pour se payer une nouvelle fois le scalp de Genk. Ce qui lui permettrait, plus que jamais, de continuer à rêver du titre. Les Saint-Gillois ont en tout cas de nombreuses raisons d’y croire.

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Une seule défaite 

sur les six derniers 

matches face à Genk

Genk réussit bien à l’Union depuis son retour parmi l’élite il y a deux saisons. En cinq affrontements en championnat, les Saint-Gillois n’ont perdu qu’à une seule reprise. C’était le 11 septembre 2022, au Parc Duden. Et encore… Ce jour-là, les troupes de Wouter Vrancken n’avaient émergé qu’à la 92 e minute grâce à un but de Samatta. Lors des quatre autres rencontres, l’USG en est ressortie victorieuse à trois reprises, comme ce fut le cas des deux derniers affrontements : le 12 mars 2023 (1-2) et le week-end dernier (3-0). Les sympathisants des Jaune et Bleu ont également toujours en mémoire ce quart de finale de légende de Coupe de Belgique du 19 décembre 2018 remporté aux tirs au but (2-2 au terme du temps réglementaire). « Mais c’est le passé, et je n’aime pas parler du passé », balaye Karel Geraerts. « Ces rencontres se disputaient dans un tout autre contexte. Et ce dimanche, ce sera bien différent. Je sais très bien que Genk va prendre sa chance et tout faire pour gagner chez lui. »

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La meilleure équipe 

du Royaume 

en déplacement

Avec 37 points pris à l’extérieur cette saison (34 en phase classique + 3 en playoffs), l’Union est la meilleure équipe de Belgique hors de ses bases. Elle devance l’Antwerp avec ses 34 unités (31+3) et Genk avec ses 31 points. De bon augure alors qu’elle est déjà allée s’imposer à la Cegeka Arena cette saison, et qu’elle a récemment conquis son premier succès au Club de Bruges depuis 1960. Sans oublier qu’il n’y a pas que sur la scène domestique que l’USG s’est illustrée en déplacement. Cela fut également le cas en Europe avec des succès marquants à l’Union Berlin, à Braga et à Malmö. « Le plus important, c’est qu’on joue chaque semaine pour gagner, que ce soit en déplacement ou à domicile », réagit Geraerts. « C’est la qualité principale de mon équipe. Je demande qu’elle performe, aussi bien chez nous que chez les adversaires. Et mes joueurs sont très réceptifs à ce message. C’est peut-être la raison qui explique qu’on est aussi bon hors de nos bases. »

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La pression plus encore 

sur les épaules de Genk 

que de l’Union

L’Union a besoin d’une victoire pour continuer à rêver du titre. Mais Genk aura probablement encore un peu plus la pression. Car les Limbourgeois le savent : s’ils s’inclinent, ils ne pourront plus s’en remettre qu’à un miracle pour coiffer les lauriers nationaux cette année. De quoi placer les Saint-Gillois en position plus confortable à l’entame de la rencontre ? « Je ne dis qu’il s’agit du match de la dernière chance pour Genk. Mais ils savent qu’ils doivent jouer différemment de dimanche dernier. Je m’attends dès lors à un Genk très affûté, enthousiaste et motivé. » Une équipe limbourgeoise qui, de plus, récupérera Mike Trésor, de retour de suspension.

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Un groupe, pour l’heure, 

au complet

Geraerts a semé le doute en conférence de presse ce vendredi, déclarant que Teuma, Lazare et Van der Heyden « ont des petits bobos et qu’il faudra voir demain (NDLR : lire ce samedi) à l’entraînement comment ils réagiront ». Mais il a rapidement rassuré : « Je pense que ce ne sont que des petits bobos. Je ne m’attends pas à de gros problèmes. » Pour l’heure, et jusqu’à preuve du contraire, le coach saint-gillois peut donc compter sur son armada (presque) au complet, seul Pirard étant blessé. Des joueurs qui malgré leur très longue saison, en ont encore sous la pédale à en croire leur coach. « Physiquement, ils sont frais et en forme. Ils sont affamés pour les trois derniers matches des playoffs ! »

Nieuwkoop rêve d’un deuxième titre personnel : « Être champion, c’est la plus belle des choses ! »
VINCENT MILLER

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Bart Nieuwkoop est l’un des seuls Unionistes à déjà avoir célébré un titre de champion dans sa carrière. C’était en 2017 avec Feyenoord.
Cette expérience vous permet-elle d’aborder plus sereinement les trois dernières rencontres de la saison ?
Nous sommes déjà passés par là la saison dernière. Nous avons déjà l’expérience des playoffs. Nous savons que ce sont des matches importants et que tout peut arriver jusqu’à la dernière journée.
Quel effet cela fait-il d’être champion ? Vous n’êtes pas beaucoup à l’Union à avoir déjà connu une telle sensation…
C’est une expérience unique évidemment. C’est la plus belle chose qui soit. Vous travaillez très dur toute la saison pour obtenir un prix. Et le titre national est le plus beau d’entre eux.
Le fait de pouvoir revivre ces sensations décuple-t-il votre motivation ?
Je veux absolument à nouveau être champion, oui. L’année dernière, nous étions proches du but et nous avions été très déçus. Cette année, nous sommes de nouveau sur la bonne voie et avons encore tout en main. Tant que la possibilité existera, je donnerai tout.
Le week-end dernier, Feyenoord est redevenu champion des Pays-Bas, six ans après votre titre. Comment l’avez-vous vécu ?
J’étais en train de jouer au même moment (sourire). Je n’ai vu le résultat qu’après. Mais c’est une très bonne chose pour le club et les joueurs. Je connais d’ailleurs encore quelques personnes là-bas, aussi bien des joueurs que des membres du staff.
Revenons sur Genk. Vous devez être en confiance après votre victoire du week-end dernier…
Mais je pense que nos adversaires commenceront différemment le match, qu’ils seront un peu plus vifs. Il ne fait aucun doute que ce sera différent.
Durant la phase classique, vous aviez gagné à Genk (1-2). Est-ce une rencontre sur laquelle se baser ?
Lors de ce match, nous avions montré que nous pouvions obtenir un résultat même dans des circonstances difficiles. Ce qui est une très bonne chose. Toutefois, nous espérons que nous pourrons faire mieux dimanche. Car nous avions été mis sous pression à plusieurs reprises et avions surtout été très efficaces.
Au final, peut-on dire que la défaite inaugurale durant ces playoffs face à l’Antwerp a été salutaire ?
Non, car perdre un premier match n’est jamais bon.
Cela vous avait toutefois permis de vous remobiliser, de vous dire les choses…
Nous avions parlé oui, mais comme nous le faisons toujours après une défaite. Il était important de pointer ce qui était moins bon. Mais nous avons également regardé ce qui avait moins bien été contre Genk dimanche dernier, malgré la victoire 3-0.
Ce dimanche, comme ce fut déjà le cas le week-end dernier, vous allez jouer après l’Antwerp. Est-ce un avantage ou un inconvénient ?
Effectivement, nous avions joué en connaissant le résultat de l’Antwerp. Mais au bout du compte, il faut simplement se concentrer sur son propre match et obtenir le meilleur résultat possible, sans regarder aux autres rencontres.
Peut-on dire que vous parvenez à bien gérer la pression ?
Je pense qu’on fait cela bien, oui (sourire). Mais on regarde vraiment match par match. C’est déjà ce que nous faisions la saison dernière. Et c’est ce qu’on a continué à faire cette année, d’autant plus avec les matches européens.
Enfin, ces playoffs sont-ils une vitrine personnelle en vue d’un éventuel transfert ?
Les playoffs sont certainement un bon moment pour se mettre en valeur car ce sont des matches importants. Beaucoup de gens regardent ces rencontres car il n’y a pas beaucoup d’autres matches de football belge en ce moment. Mais au final, on joue toute la saison pour se montrer.

Geraerts : « Je tirerai les conclusions   après la saison »  

V.M.

Belgaprev

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Entre Karel Geraerts et Ronny Deila, le Club de Bruges semble avoir fait son choix. C’est le coach du Standard qui tiendrait la corde pour remplacer Rik De Mil la saison prochaine. Interrogé sur la question, le T1 saint-gillois botte en touche, comme il le fait depuis de nombreuses semaines déjà. « 

Je l’ai déjà dit 

: je tirerai les conclusions après la saison. Je ferai le point à ce moment-là. Je mettrai alors mon énergie là-dedans. Faire cela aujourd’hui, ce serait de l’énergie perdue. 

»

Mais le mentor des Jaune et Bleu attire également les regards en dehors de nos frontières. Cette semaine, son nom a en effet été cité à Nice, 10 

de Ligue 1. D’après le journal L’Equipe, il ferait partie d’une short-list de coaches pistés par les Aiglons. « 

Il se peut que je suscite l’intérêt de certains clubs, comme c’est le cas de certains joueurs 

», reconnaît Geraerts. « 

Mais je le dis encore une fois, je m’assoirai autour d’une table avec ma femme en fin de saison et on passera tout en revue. 

»

Difficile dès lors de savoir de quoi sera fait l’avenir du coach limbourgeois. « 

Pour l’instant, cela ne me préoccupe pas. Ce qui m’importe, c’est qu’on réussisse. C’est ce que je veux transmettre à mes joueurs. 

»

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