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L’Union a toutes   les raisons d’y croire 
L’Union a toutes   les raisons d’y croire 

L’euphorie de la victoire du match aller a fait place à une très grande concentration du côté de l’Union. Car en moins d’une semaine, beaucoup de choses ont changé. Alors que l’Union a bu la tasse à Malines ce week-end, les Rangers, eux, ont retrouvé le sourire face  

à Kilmarnock, ainsi que leur attaquant Alfredo Morelos, absent à l’aller. Ce qui n’empêche pas les Saint-Gillois d’afficher leur confiance !

L’HISTOIRE CONTRE LES RANGERS 

Pourquoi elle peut  croire à la qualification 

À GLASGOW, VINCENT MILLERprevnext

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Une semaine après avoir forgé un magnifique exploit face aux Rangers (2-0), l’Union veut poursuivre son rêve de Ligue des champions. Et, pour son premier déplacement européen depuis 58 ans, elle a toutes les raisons de positiver. Car après tout, elle se rend à Glasgow avec un avantage de deux buts dans ses valises. « 

Et en soixante ans d’histoire, jamais les Rangers ne sont parvenus à renverser la tendance en coupe d’Europe lorsqu’ils étaient menés de deux buts au match aller à l’extérieur. L’histoire est contre nous 

», note Lindsay Herron, journaliste au Scottish Daily Express.

Une énorme pression

sur les Rangers

C’est dire, dès lors, si la pression est grande sur les épaules de Giovanni van Bronckhorst et ses hommes. « 

Car une élimination serait catastrophique pour le club. Surtout que le Celtic a été champion la saison dernière et prendra part directement aux lucratives poules de la Ligue des champions. L’écart financier pourrait s’agrandir entre les deux formations de Glasgow. 

»

De pression, il en sera par contre nettement moins question du côté de l’Union qui doit encore probablement se frotter les yeux pour réaliser ce qu’elle est en train de vivre. Elle qui est déjà toute heureuse de se retrouver à un tel stade de la compétition. Elle pourra dès lors jouer de manière totalement libérée, et dans la position de l’outsider. Celle qui lui a si bien réussi tout au long de la saison dernière, ainsi que mardi dernier à Louvain.

Un retour les pieds sur terre au meilleur des moments

Mais pour ce faire, les Saint-Gillois le savent 

: ils devront remettre une toute autre copie que celle rendue ce samedi à Malines. Un match lors duquel les Bruxellois avaient semblé méconnaissables. « 

Et pourtant, on ne pensait pas aux Rangers 

», assurait-on de tous côtés après la rencontre.

Et si, au final, cette claque à l’AFAS Stadium était tombée au meilleur moment 

? Celle-ci a en tout cas fait redescendre les Saint-Gillois de leur petit nuage, et leur a rappelé qu’il ne suffit pas de paraître pour l’emporter. « 

On sait qu’on doit être à 110 

% physiquement à chaque match 

», avait martelé Anthony Moris, le portier des Jaune et Bleu. « 

Peut-être a-t-on cru que cela allait être un peu plus facile car notre adversaire sortait d’un 0 sur 6. Mais ce ne fut pas le cas et on doit en tirer les leçons. 

»

Certains titulaires

saint-gillois ont pu souffler

Samedi soir, si l’Union a perdu les trois points à Malines, au moins a-t-elle pu laisser quelques hommes au repos, une partie ou tout le match. Karel Geraerts avait en effet décidé de faire tourner son équipe et de laisser au coup d’envoi sur le banc Ross Sykes, Senne Lynen et Simon Adingra. Si les deux premiers sont tout de même montés au jeu en seconde période, le troisième, lui, aura pu entièrement recharger ses batteries. À l’heure de jeu, alors que le score était déjà de 3-0 et que la défaite semblait s’être définitivement scellée, le T1 unioniste a pensé à Glasgow et a fait sortir Teddy Teuma, Jean-Thierry Lazare et Dante Vanzeir. Autant de joueurs qui auront donc pu bénéficier d’un temps de repos supplémentaire qui pourrait s’avérer très bénéfique dans la bataille de Glasgow à venir. L’avenir dira si Karel Geraerts a eu raison, ou non, de préserver ainsi une partie de ses cadres.

AMBIANCE DE FOLIE 

Pourquoi elle peut craindre une remontada 

V.M.prevnext

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Si l’Union a toutes les raisons de croire à la qualification, elle sait aussi qu’elle va passer une très chaude soirée en Écosse, même si le thermomètre lui, affichera des températures plutôt clémentes. Il devrait en effet faire aux alentours des 20 degrés au moment où Tasos Sidiropoulos, l’arbitre grec de la rencontre, lancera les hostilités. Car ce sont des Rangers avec un visage complètement différent de celui affiché à Den Dreef voici une semaine qui devraient monter sur la pelouse.

Les Rangers

se sont remobilisés

Forcément, le retour en Écosse des troupes de Giovanni van Bronckhorst fut chahuté la semaine dernière. Les Rangers se faisant littéralement allumer par les médias et les supporters après leur défaite 2-0 à Louvain. « 

Ils ont été fort critiqués pour leur performance jugée très pauvre par la presse 

», confirme Lindsay Herron, journaliste au Scottish Daily Express. « 

Beaucoup d’analystes ont été très surpris par ce qu’ils ont vu, et également par la tactique mise en place par van Bronckhorst. Cette performance a suscité un grand questionnement. 

»

Il n’en fallait pas plus pour piquer au vif les récents finalistes de l’Europa League. Ce samedi, pendant que l’Union prenait le bouillon à Malines (défaite 3-0), les Bleu et Blanc, eux, dominaient Kilmanorck (2-0) et remportaient leur deuxième match de championnat, revenant à la hauteur de leur rival de toujours, le Celtic. « 

Leur adversaire était venu pour le nul et a mis tout le monde derrière 

», relate encore Lindsay Herron. « 

Il a fallu du temps pour casser le mur de Kilmanorck mais celui-ci s’est finalement fissuré à la 51e suite à un but d’Antonio Colak. 

»

Il s’agissait là du tout premier goal pour les Rangers du nouveau venu croate, lui qui évoluait à Malmö en Suède la saison dernière.

« 

Pour la petite histoire, les Rangers et Malmö s’étaient affrontés l’année passée au troisième tour de qualification de la Ligue des champions. Et Colak était venu inscrire un doublé à Ibrox qui nous avait éliminés. Tout le monde à Glasgow espère désormais qu’il inscrira à nouveau deux buts ce mardi soir. Mais dans l’autre sens cette fois (sourire). 

»

Morelos, le meilleur buteur

européen de l’histoire

des Rangers, est de retour

Le deuxième but de la rencontre des Rangers ce week-end fut inscrit par Alfredo Morelos, qui retrouvait les terrains après une opération qui l’avait tenu éloigné des terrains durant cinq mois. Face à l’Union, Giovanni van Bronckhorst pourra donc compter en ses rangs sur un « 

renfort 

» de choix. Car l’attaquant colombien de 26 ans est le meilleur buteur de l’histoire des Glasgow Rangers en coupe d’Europe. En 63 matches continentaux, il a inscrit 33 goals et distribué 17 assists 

! Quand on sait que les Écossais ont éprouvé de grosses difficultés offensives à Louvain, son retour tombe dès lors à point nommé. « 

Mais la grande question que tout le monde se pose est de savoir s’il sera titulaire. 

»

À voir également si l’autre « 

star 

» de la ligne d’attaque écossaise sera de retour 

: Ryan Kent qui souffre d’une blessure à la cheville encourue lors du premier match de championnat contre Livingston il y a dix jours. « 

Il fait en tout cas tout pour revenir à temps. 

»

Ibrox sera à fond

derrière les Rangers

Enfin, l’Union devrait évoluer devant un stade complètement acquis à la cause des Rangers, ou presque. En effet, sur les 981 tickets alloués aux Saint-Gillois, seulement 250 ont trouvé preneurs. En face, ce sont près de 50.000 Britanniques qui pousseront leur équipe vers la victoire. « 

Le bruit d’Ibrox, c’est quelque chose 

», confirme Lindsay Herron. « 

C’est d’ailleurs cela qui avait permis aux Rangers de battre des équipes comme Dortmund ou Leipzig la saison dernière. Si l’Union encaisse très rapidement, elle pourrait être intimidée par l’atmosphère de ce stade. Si l’USG veut survivre, elle ne devra pas encaisser trop vite. 

»

Voilà les joueurs saint-gillois prévenus.

LE CAPITAINE CROIT EN L’EXPLOIT SAINT-GILLOIS 

Teuma : « Jouons notre football »  

SÉBASTIEN HELLINCKX

(AVEC V.M.)

Le capitaine saint-gillois, concentré sur sa tâche.

Belgaprev

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Au moment de monter sur la pelouse ce mardi soir à Ibrox Park, les Saint-Gillois partiront avec un avantage de deux buts forgé au match aller. Un petit viatique qui n’a rien de définitif face à des Rangers qui auront le couteau entre les dents pour se relever de cette claque. Les Bruxellois ont eu l’occasion, ce lundi soir, de découvrir une enceinte qui en impose, mais où l’exploit est possible. En tout cas, le capitaine Teddy Teuma y croit dur comme fer 

!

Teddy Teuma, ce match retour s’annonce périlleux…

C’est évident, mais nous nous sommes préparés pour ce genre de rendez-vous. Nous savions que nous pouvions affronter une belle équipe, de bons joueurs. Et nous sommes également conscients qu’un match bien différent de la semaine dernière nous attend.

Un match aller où vous avez été décisif.

La fierté était évidemment bien présente puisque c’était mon premier but en Europe, lors de mon premier match disputé sur la scène continentale. C’est encore plus beau face à un adversaire mythique. Je ne plante pas souvent de but, dès que je le fais je pense aux gens qui ont cru en moi, c’est une belle reconnaissance pour ma famille.

Ce lundi, vous avez pu fouler la pelouse d’Ibrox. Qu’est ce que cela vous inspire ?

L’antre est à l’image de ce que j’imaginais 

: grand, avec d’imposantes tribunes et un beau terrain. Nous nous attendons à une ambiance folle et il faudra être prêt mentalement à gérer nos émotions. Mais cette première journée s’est bien déroulée, du voyage en avion au repos à l’hôtel. Depuis ce lundi matin, nous sommes dans notre bulle et bien préparés pour ce match.

Vous n’esquissez en tout cas aucun rictus de crainte.

Parce que le défi qui nous attend ne me fait pas peur. J’ai même hâte de pouvoir jouer dans un tel stade. Si je le pouvais, je disputerais chaque week-end un match avec une telle atmosphère. Nous voulons tous vivre de tels moments, dans de telles enceintes. Il faut en profiter.

On attend tout de même plus de 50.000 fans des Rangers. La pression risque d’être énorme, notamment lors des vingt premières minutes…

Avec nos deux buts d’avance, il est évident que les Rangers mettront la pression d’entrée. Mais ce match aller, nous devons l’oublier. C’est une nouvelle rencontre qui nous attend. Et je ne pense pas que rester derrière pour tenir plus longtemps soit la meilleure approche. Jouons notre football, soyons organisés. Mais je suis sûr d’une chose 

: la pression sera intense d’entrée et nous devrons être prêts.

Dans ces moments-là, le rôle du capitaine n’est-il pas encore plus important ?

Évidemment, tout autant que l’importance des cadres dans leur globalité. Il faudra être capable de gérer les émotions de chacun, surtout lorsque l’on sait que le football se passe à 80 

% dans les têtes, et non dans les pieds. Et même si nous concédons un but, il faudra être capable de rester dans le match.

Votre tempérament de guerrier semble, dans ces cas-là, être un atout supplémentaire, non ?

Oui, mais toute l’équipe doit être guerrière. Le groupe dans son ensemble veut gagner chaque match. Et, croyez-moi, personne ne vient en victime consentante à Glasgow. Nous jouerons nos cartes, en évoluant avec notre football.

Une réaction sera forcément attendue après votre défaite à Malines samedi soir (NDLR : 3-0)…

Nous avons eu du mal à trouver les raisons d’une telle défaite. On ne peut pas nous blâmer pour un manque d’envie ou de courses, car ce n’était pas le cas. C’est évidemment facile à dire mais ce fut, je pense, un jour sans, tout simplement. Nous pouvions tout tenter, rien ne tournait en notre faveur…

N’est-ce pas, finalement, une bonne piqûre de rappel pour le groupe ?

Je préfère en effet concéder une telle défaite et remettre nos idées en place avant de reprendre notre marche en avant. Car, pour nous, le championnat est tout aussi important que la Coupe d’Europe, nous ne l’avons pas pris par-dessus la jambe. Si nous ne sommes pas à 100 

% en D1A, nous sommes une équipe moyenne, voire moins…

Karel Geraerts, votre coach, a profité que le match soit rapidement décidé pour vous faire souffler, ainsi que d’autres cadres. Avez-vous compris cette décision ?

Sur le moment, j’étais frustré de laisser mes équipiers sur la pelouse. Mais il faut être lucide 

: c’était un très bon choix, puisque le match était plié. Jouer trente minutes de moins avant de jouer trois jours plus tard, cela peut avoir un impact énorme.

Ce déplacement aux Rangers s’apparente, à l’heure actuelle, au match le plus important de votre carrière, non ?

Pour le moment, peut-être que oui.

Vous étiez tout de même en troisième division française voici cinq ans encore.

C’est vrai que le parcours réalisé depuis est incroyable. Atypique, certes, mais incroyable. Le fait est que j’ai toujours cru en moi, en mes qualités, en mon football. Forcément, voici cinq ans, je n’aurais cru personne si on me disait qu’en 2022 je jouerais les qualifications pour la Ligue des champions. J’en suis fier, et cela prouve qu’avec du travail et du mental, tout peut arriver.

On sent, dans votre voix, une certaine émotion en vous remémorant le passé…

Oui, car c’est une belle revanche que je prends sur pas mal de gens qui n’ont pas cru en moi. Mais encore une fois, seule la force mentale m’a amené là où je suis.

Vos performances sont d’ailleurs scrutées, et de nombreux clubs vous suivent de près. Vous sentez-vous prêt à franchir un cap supplémentaire ?

Ce n’est pas le moment d’en parler, le futur européen de l’équipe est plus important. Mais il est évident que j’ai encore envie de grandir, de ne pas m’arrêter là. Je ressens ce besoin de franchir un nouveau palier, d’encore avancer.

GIOVANNI VAN BRONCKHORST 

« Je n’avais jamais vu   mes joueurs aussi déçus… »  

J.B.

Photo Newsprevnext

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Deux journées, deux victoires, les Rangers ont parfaitement entamé un championnat d’Écosse où un énième mano a mano avec le Celtic (six sur six également pour le voisin honni) se prépare. Samedi, les joueurs de Giovanni van Bronckhorst ont évacué leur frustration européenne en battant Kilmarnock à Ibrox (2-0). Dans un stade qui se prépare à, qui espère, une très grande soirée. « 

L’Europe ne permet pas un soir « 

off 

», on l’a vu la semaine dernière en Belgique 

», rappelle un coach hollandais expérimenté, forcément, qui reconnaît toutefois que sa carrière de joueur l’a rarement plongé dans le stress des matches de qualification. « 

J’ai toujours eu la chance d’être qualifié directement avec mes anciens clubs 

», rit celui qui a joué à Arsenal, au Barça et au Feyenoord, notamment.

Mardi soir, ses joueurs ne pourront effectivement pas passer une deuxième fois à côté, sous peine de, déjà, dire au revoir à la Ligue des champions. « 

Après la défaite à l’Union, je ne les avais jamais vus autant déçus… Nous sommes capables de montrer un tout autre visage. Je suis certain que vous allez voir une tout autre équipe sur le terrain. 

» Une conviction sous forme de promesse pour des joueurs orgueilleux, touchés au plus profond de leur âme il y a sept jours à Louvain.

Morelos de retour

« 

Mais la confiance est toujours là 

», rassure « 

GVB 

». « 

Nous avons l’avantage de jouer le deuxième match chez nous. Nous sommes familiers de ce genre de situation 

», poursuit-il, évoquant au passage les belles soirées de la dernière campagne, contre l’Étoile rouge, Braga ou encore Leipzig.

Cette confiance à toute épreuve, les Rangers la renforceront une nouvelle fois dès les premières foulées à Ibrox Park, devant 50.000 personnes. Suffisant pour faire vaciller des Unionistes aussi surprenants les uns que les autres 

? « 

Cela doit rendre la tâche difficile à notre adversaire 

», achève Giovanni van Bronckhorst. « 

Ce public est fantastique, il a toujours été là pour jouer un rôle important. Mais pour nous, ce qui importe le plus, c’est de réaliser une bien meilleure performance qu’au match aller. Il n’y a que ça qui compte. 

»

S’il n’est pas certain de pouvoir compter sur son fidèle lieutenant, Ryan Jack (laissé au repos ce week-end), le coach batave pourra par contre s’appuyer sur Alfredo Morelos sur le front de l’attaque. L’attaquant colombien (19 buts la saison dernière), a retrouvé les terrains samedi en disputant la dernière demi-heure du match des Rangers.

LIGUE DES CHAMPIONS – RANGERS – UNION 

« On compte bien se faire entendre ! »  

À GLASGOW, VINCENT MILLER

V.M.

Même s’ils ne seront que 250, face à… 50.000 supporters écossais, au cœur de l’Ibrox Stadium, les fans de l’Union Saint-Gilloise,   qui ont déjà mis l’ambiance hier dans les rues de Glasgow, feront tout pour pousser leurs joueurs vers la qualification. prevnext

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Pour la grande majorité des supporters de l’Union, il s’agit du tout premier déplacement européen de leur vie. La dernière fois que le matricule 10 a joué une rencontre officielle hors de Belgique datant en effet du 7 octobre 1964 et d’un périple à Turin pour y affronter la Juventus.

Alors évidemment, l’excitation est à son comble pour les quelques centaines de fans unionistes qui ont décidé de se rendre à Glasgow. C’est ce qu’on a pu constater dans les rues de la ville écossaise ce lundi où on a croisé le club de supporters « Namurge » qui, comme son nom le laisse deviner, est basé dans la capitale wallonne (et effectue habituellement les déplacements depuis Namur jusq’au stade Marien en car). Ils sont une petite dizaine à avoir atterri ce dimanche déjà. Et parmi eux, Geoffrey qui vit un rêve éveillé. « C’est clair que ce n’est pas quelque chose qu’on fait tous les jours. Mais cela en vaut clairement la peine car il s’agit d’un match très spécial pour nous. En fait, depuis le match aller mardi dernier, je suis comme un fou », sourit-il.

Pourtant, ils ne sont pas nombreux à avoir effectué ce premier déplacement européen depuis près de 58 ans. En effet, sur les 981 places allouées aux fans saint-gillois à Ibrox, seulement 250 ont trouvé preneurs. Il semblerait que l’obligation de posséder un passeport valide, ainsi que les horaires et les prix des billets d’avion en aient refroidi plus d’un. Car nombre de fans ont dû passer par Edimbourg et ensuite prendre un shuttle pour rejoindre Glasgow, rallongeant considérablement le temps de voyage. « Ce n’était pas évident effectivement », confirme Geoffrey. « Il fallait de plus prendre plusieurs jours de congé. Mais même si c’était un peu de chipot, on a réussi à bien se débrouiller. »

« On a été reçu comme des rois par les fans 

du Celtic »

Et depuis leur arrivée, ils ont pu se rendre compte que l’Union bénéficiait d’un soutien inattendu : celui de l’ennemi juré des Rangers, le Celtic. « On s’est retrouvé ce dimanche soir dans un bar de fans du Celtic », confirment les joyeux lurons de « Namurge ». « Et on a été reçu comme des rois. Ils veulent absolument qu’on l’emporte. »

Ce qu’évidemment les fans des Rangers n’entendent pas de la même oreille. À l’instar de Lewis, jeune supporter des Bleu et Blanc. « Perdre contre l’Union serait une très grande déception pour nous. J’espère qu’on ne jouera pas comme à Louvain. Heureusement, on pourra compter sur le retour de Morelos. Je pense que les chances des deux équipes de passer sont égales. »

Une chose est en tout cas certaine, les fans saint-gillois savent que la tâche s’annonce très ardue, aussi bien sur le terrain qu’en tribunes. « Car on va se retrouver face à 50.000 supporters. Mais on comptera bien se faire entendre ! »

À noter que, ce mardi sur le coup de 17h (heure locale, c’est-à-dire 18h en Belgique), les supporters de l’Union se retrouveront dans le centre-ville de Glasgow et marcheront ensemble vers le stade, escortés par la police écossaise. Le premier grand moment d’une soirée qu’ils espèrent historique !

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