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Les marathoniens vont devoir enchaîner
Les marathoniens vont devoir enchaîner

L’endurance du leader, qui s’appuie sur
un noyau restreint, va être mise à l’épreuve
avec trois gros matchs en huit jours.

En s’imposant au bout

du bout du temps ad-
ditionnel dimanche

face à Genk, l’Union a
montré une fois encore
qu’elle a du coffre.

Malmené par les Limbour-
geois tout au long de la se-
conde période, le leader a

tenu bon grâce à ses qualités
techniques, tactiques, mais
aussi physiques. Il avait

d’ailleurs été à quelques cen-
timètres de marquer dès la

94e
. Le but d’Undav avait été
annulé pour un hors-jeu,
mais cette action de contre
menée presque parfaitement

prouvait déjà que les Unionis-
tes en avaient encore en ré-
serve.

Cette faculté à bien tenir la

distance est notamment il-
lustrée par le nombre de pas-
ses autorisées à l’adversaire

avant de lui chiper le ballon.

Un chiffre qui était nette-
ment meilleur, encore, lors

du dernier quart d’heure que
lors du reste du match,
preuve supplémentaire du
bon travail de harcèlement
du porteur du ballon par des

Unionistes qui n’ont pas ter-
miné cramés.

Quand on affronte Genk,
on s’attend à courir. Et

l’Union l’a bien fait. Les chif-
fres des kilomètres parcourus

montrent à quel point : avec

12,48 kilomètres, Loïc Lapous-
sin domine ce classement des

courses… où l’on retrouve

huit Unionistes aux onze pre-
mières places, contre trois

Genkois, seulement. “L’Union

court en moyenne cinq à six ki-
lomètres de plus que l’adver-
saire”, nous disait le prépara-
teur physique, Thibaut

Meyer, il y a quelques semai-
nes. Dimanche, elle en a par-
couru 4,5 de plus que le Ra-
cing.

Mais courir n’est pas une fi-
nalité en soi. Felice Mazzù le

sait, lui qui avait espéré que
son équipe tienne un peu

plus le ballon que contre Se-
raing. C’est raté. La bonne

nouvelle, c’est que personne
ne confisque autant le cuir
que Genk, équipe numéro 1

en Belgique en termes de pos-
session de balle (60 % de

moyenne). Reste qu’il va fal-
loir maintenant digérer les

efforts de ce dimanche lors
d’une semaine à trois matchs.

Contrairement aux forma-
tions habituées au haut du

classement et à l’Europe,
l’Union n’a pas souvent eu

droit à de tels enchaîne-
ments. Un deuxième match

l’attend à Bruges, jeudi, où il

faut s’attendre à souffrir éga-
lement, avant la réception

d’Anderlecht, dimanche…
troisième équipe en termes

de possession de balle der-
rière Genk et le Club. Il fau-
dra, à nouveau, beaucoup

courir sans ballon.

. Un banc trop léger
Et contrairement aux trois

équipes affrontées cette se-
maine, l’Union ne peut pas

compter sur un banc d’une
grande profondeur. Une fois

de plus, il va falloir s’en re-
mettre à une base d’habitués

qui ne bouge quasiment pas.
C’est simple, onze joueurs de

l’équipe de Felice Mazzù tota-
lisent à eux seuls deux tiers

du temps de jeu ou plus. Un
total supérieur à n’importe
quelle autre équipe de D1 et

qui illustre à la fois la cohé-
sion… et l’étroitesse du

noyau bruxellois.

Dimanche, Mazzù a at-
tendu la 85e

minute pour réa-
liser son premier change-
ment, en faisant monter le

nouveau venu Kacper Koz-
lowski à la place de Lazare. Le

seul remplacement du

match, côté Union. C’est à la
fois un choix du T1, de laisser
en place une équipe qui se
connaît parfaitement, mais
aussi la preuve des limites
d’un banc où les seules autres

options offensives de re-
change étaient Paolucci, qui

n’a eu droit qu’à une montée

en championnat pour le mo-
ment, et les très jeunes Ber-
radi et Ziani.

Mazzù peut déjà se féliciter
de ne pas avoir vu ses deux
joueurs menacés prendre le

carton de trop. “Casper (Niel-
sen) et Ismaël (Kandouss) ont

très bien géré leur situation.
Heureusement, car on a déjà eu

quatre ou cinq absents ces der-
nières semaines”, souligne le

T1, qui sait que cela réduit en-
core sa marge de manœuvre.

Et cela ne se réglera probable-
ment pas d’ici jeudi.

En défense centrale, il fau-
dra à nouveau faire sans Ba-
ger, qui purgera son

deuxième match de suspen-
sion, alors que le permis de

travail de Machida n’arrive

pas. Mitoma, gêné par sa che-
ville, sera à nouveau absent à

Bruges et rien n’indique qu’il

sera de retour dimanche. So-
rinola traîne toujours des

problèmes de dos. Guillaume
François, titulaire en début
de saison, n’a plus eu droit
qu’à trois montées de cinq
minutes sur les cinq derniers
matchs alors que Paolucci ne
constitue pas une véritable
option à court terme.
L’Union avait déjà connu
trois autres séries de trois
matchs en huit jours, cette
saison. Par deux fois, un
match de Coupe avait permis
à Mazzù de faire souffler huit

titulaires au milieu. En dé-
cembre, par contre, c’étaient

trois matchs de D1A qui s’en-
chaînaient et le T1 avait titula-
risé huit mêmes joueurs à

trois reprises.
Cela s’était terminé avec un

neuf sur neuf. Mais la débau-
che d’énergie risque d’être

plus grande, encore, cette
fois. Trop grande ? “Non, on a

trois jours complets de récupé-
ration avant Bruges”, répond

l’entraîneur. “On a une cellule
médicale et un préparateur

physique qui font bien le tra-
vail; on sera prêts jeudi.”

Il faudra aussi l’être diman-
che, moins de 72 heures après

le match brugeois.

Le derby bruxellois se fera
sans supporters mauves

Les supporters visiteurs ne sont pas encore
autorisés, a décidé la Pro League. Union –
Anderlecht se jouera sans fans du RSCA.

Le prochain week-end
marquera le retour
du public dans les
stades. Depuis la fin
décembre, quatre journées se
seront disputées sans lui,

dont celle de ce milieu de se-
maine, avant que les tribunes

de D1 ne retrouvent leur rai-
son d’être, vendredi, pour

Saint-Trond – Charleroi. Se-
raing, le Standard, Gand, le

Beerschot, le Cercle, Courtrai
et l’Union sont les autres
clubs qui auront le bonheur
d’accueillir leurs aficionados.

Le dernier Codeco avait li-
mité à 70 % le taux de remplis-
sage des enceintes lorsque le

code rouge est activé. Mais
une deuxième restriction est
venue s’ajouter ce lundi :
comme c’était le cas début

décembre, la Pro League a dé-
cidé de ne pas encore autori-
ser le public visiteur à accom-
pagner son équipe en dépla-
cement. “De cette manière, nos

clubs limitent le risque de con-
tamination au Covid, compte

tenu de l’absence de déplace-
ments en car”, explique la li-
gue, qui précise que les blocs

visiteurs peuvent être utilisés

pour “répartir de façon propor-
tionnelle dans les tribunes” les

supporters présents.
Pas question de tasser tout
le monde dans quelques
blocs et d’en laisser d’autres
entièrement vides, donc. Le

port du masque et le CST res-
tent obligatoires.

Le derby Union – Ander-
lecht, qui fera vibrer Bruxel-
les dimanche (13h30), ne se

déroulera donc que devant
des aficionados des Jaunes et
Bleus. Autant dire que ce

match sera sold out puis-
qu’environ 6 500 des 9 500

places du stade Marien, seu-
lement, seront utilisables.

Cela laisse environ un gros
millier de tickets disponibles

à la vente, hors abonne-
ments.

À Sclessin, il s’agira juste-
ment d’un match frappé d’un

huis clos partiel (voir par
ailleurs). Gand, qui aura une

affiche à disputer contre l’An-
twerp, dimanche à 16h, a déjà

prévenu ses abonnés qu’ils
auront tous une place et qu’il
reste même 700 tickets à la
vente, pour un total de
14 000 spectateurs environ.

Trois créneaux horaires d’ar-
rivée sont suggérés pour cha-
que ticket, entre 13h30 et

15h15, pour éviter les embou-
teillages à l’entrée.

Club Bruges : sans
Hendry face à l’Union
Le parquet a proposé deux
matchs de suspension, dont

un avec sursis, pour le dé-
fenseur brugeois Jack Hen-
dry. L’Écossais, exclu ce di-
manche pour un tacle fautif

sur Carcela, loupera donc la

réception de l’Union ce jeu-
di, sauf si le Club Bruges

décide d’aller en appel de la
sanction.

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