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Le retour du quart d’heure de l’Union
Le retour du quart d’heure de l’Union

L’Union a complètement renversé la vapeur face à Tubize samedi

Une nouvelle fois,
l’Union Saint-Gilloise a
retourné une situation
bien compliquée dans
le dernier quart d’heure. Mal
embarquée pendant 80 minutes,
la phalange bruxelloise a arraché
trois précieux points ce
samedi face à Tubize dans la
course à la première période

Un match, en moyenne, 95 minutes.
Et l’Union Saint-Gilloise
l’a encore démontré ce samedi,
renversant une situation bien
compliquée face à Tubize. Menée
0-2 à quinze minutes du
terme, suite à un but contre son
camp de Perdichizzi et une rose
de Weymans, la phalange
bruxelloise s’est réveillée. Poussée
par tout un stade, elle a pu
compter sur Niakaté, Ferber et
Tau pour décrocher trois points.
Trois unités précieuses dans la
course au gain de la première période.
« Cette victoire, c’est plus
que trois points », glissait Roman
Ferber, l’un des héros de la soirée.
« Ils font oublier la mauvaise
prestation et nous permettent de
rester dans le peloton de tête. Nous
n’étions pas bons pendant septante
minutes, mais nous avons su
prendre le dessus mentalement. »
Une sorte de marque de fabrique
pour l’Union qui, depuis l’entame
de la saison, a déjà planté
dix buts dans le dernier quart
d’heure. Sur les dix-neuf inscrits,
cela commence à compter, d’autant
que cela a déjà rapporté…
neuf points ! Le retour du quart
d’heure des Unionistes est donc
bien réel. « L’équipe a mis une
énergie considérable en fin de
match », jugeait Luka Elsner, le
coach. « Une mentalité a été créée,
celle de ne jamais abandonner. »
Un sentiment que partageait le
second buteur de la soirée, Roman
Ferber. «Au stade Roi Baudouin,
nous avions plus de mal à
réaliser de tels retours. Mais au
stade Marien, on sent que tout est
possible. Nous attaquions du bon
côté et le public nous poussait. On
a senti que Tubize commençait
alors à douter. »
Monté au jeu à la 80e minute,
Ferber fut incontestablement
l’un des détonateurs de la partie.
En venant se poster aux côtés de
Niakaté, il offrait plus de poids
offensif aux Bruxellois. Et après
trois petites minutes seulement,
il égalisait, inscrivant au passage
son premier but de la saison. « Le
coach m’avait demandé de rester
dans l’axe et de peser sur la défense.
Les ballons sont alors venus
des ailes de manière récurrente.
Ce but, il me fait un bien fou. Ce
n’est pas simple d’être le
deuxième attaquant, derrière Niakaté.
Il marque comme il respire
et soulage énormément le groupe.
Cela me force à redoubler d’efforts,
afin d’être également décisif.
»
Pendant une grande partie de la
rencontre, les Unionistes n’en
menaient pourtant pas large, butant
sur une organisation bien
en place des Sang et Or. Avec
trois défenseurs centraux, ils ont
annihilé l’impact du meilleur
buteur de la série pendant 80 minutes.
« Nous ne trouvions pas les
espaces et nous n’avons pas su
jouer comme d’habitude », relatait
encore Ferber. « Tubize nous
a mis à mal. Nous étions dos au
mur et nous devions alors prendre
des risques. Après la réduction du
score, nous avons senti que le
match basculait et que les visiteurs
reculaient de plus en plus.
Ces trois points font énormément
de bien ! »
Mardi, face au Beerschot, l’USG
tentera de faire un pas de plus
vers le gain de la première période.
Un objectif réaliste pour
une formation qui, cette saison,
a décidé de ne jamais baisser la
tête.

Fixelles :
« Soulagé de
jouer »

Écarté des terrains depuis
de longs mois -sa
dernière titularisation remontant
au match face
à Tubize le 13 avril dernier-,
Mathias Fixelles
était l’un des gagnants
du côté unioniste samedi
soir. Il retrouvait enfin
une place de titulaire.
« Cela me soulage de pouvoir
retrouver le terrain »,
glissait-il. « J’espère désormais
être à la hauteur et
enchaîner les matches.
J’en ai bien besoin. »
Nous reviendrons plus
longuement sur ce retour
dans nos éditions
du mardi 30 octobre.

Luka Elsner ne se voile plus la face

« Oui, nous jouons
la période »

0 Luka Elsner, à dix minutes du
terme, personne ne voyait
l’Union s’imposer. Comment
expliquez-vous que votre
équipe soit parvenue à
renverser la situation ?
Il y a apparemment des ressources
insoupçonnées dans ce
noyau. Lorsque nous sommes
menés de deux buts à dix minutes
du terme, il y a deux attitudes :
soit l’abandon, soit l’envie de tout
donner. L’Union a choisi de ne
pas baisser les bras. Et dans cette
mission quasi impossible, l’impact
des remplaçants a été massif,
ce qui n’avait pas été le cas face à
Roulers.
0 L’Union a surtout affiché une
force de caractère
impressionnante…
Quand un groupe est solidaire et
cherche la faille dans le jeu adverse,
il y a toujours la possibilité
de réaliser un résultat inattendu.
Après le but de Niakaté, l’énergie
a changé de camp et a donné des
ailes à l’équipe.
0 D’autant que vous n’avez pas
choisi de balancer des longs
ballons vers l’avant.
Non, nous ne nous sommes pas
précipités et nous avons évolué
avec intelligence, en passant
enfin par les ailes. C’est une
preuve que le groupe est capable
de se poser les bonnes questions
dans des moments compliqués.
0 Lors des 80 premières
minutes, l’Union a pourtant buté
sur l’excellente organisation
tubizienne.
Le système déployé par Tubize
(NDLR : trois défenseurs axiaux)
nous a mis en grandes difficultés.
Si les Sang et Or étaient bien
organisés et nous privaient de nos
automatismes offensifs, nous
manquions d’intensité et de
rythme. Face à un tel système, il
faut être capable de casser les
lignes. Tubize a d’ailleurs été très
dangereux en reconversion offensive,
alors que nous connaissions
bien plus de problèmes.
0 À trois matches de l’issue de
la première période, l’Union a
toutes les cartes en mains pour
la décrocher. Y songez-vous ?
On se voilerait la face si nous ne
voulions pas l’emporter. Le
groupe est très proche et a démontré,
ces dernières semaines,
qu’il pouvait rivaliser avec les
meilleures équipes. C’est donc
devenu un objectif, mais le
monde ne s’arrêtera pas de tourner
si nous n’y arrivons pas.
J’espère juste que nous continuerons
à boxer dans cette catégorie.

Tubize manque de lucidité dans les dernières minutes

Sept points perdus
en fin de match

Les semaines se suivent et se ressemblent
pour l’AFC Tubize. Bien
en place, les Brabançons ont une
nouvelle fois laissé filer des points
alors qu’ils avaient le match en
mains pendant… 80 minutes. Car
si l’Union a retrouvé son quart
d’heure de fin de rencontre, les
Sang et Or ont, eux, une nouvelle
fois concédé des buts en fin de
match.
Depuis l’entame de la saison, sur
les 19 buts qu’ils ont concédés,
neuf sont intervenus dans les
quinze dernières minutes de la
rencontre. Si on ajoute à cela le
goal concédé juste avant la pause à
Malines, cela commence à peser
dans la balance. Au total, les Brabançons
ont ainsi perdu sept
points directs en fin de rencontre.
C’est beaucoup pour une équipe
qui lutte pour sa survie. « Le fait de
prendre des buts à des moments
clés, aussi régulièrement, devient
un problème psychologique », regrettait
Christian Bracconi, le
coach tubizien. « Nous manquons
peut-être d’expérience pour parvenir
à gérer une fin de rencontre.
Nous avons cette fâcheuse tendance
à trop reculer. Et surtout, nous offrons
des possibilités à l’adversaire.
Face à l’Union, comme face à Roulers,
nous ne sommes ainsi pas présents
sur les centres adverses. De
plus, face à l’intensité mise par
notre adversaire en fin de match,
nous avons manqué de lucidité, de
réflexion. Mais malgré tout, nous allons
y remédier. »
Les choses se sont également compliquées
pour Tubize lorsque Garlito
et Traore, qui effectuaient jusqu’alors
du très bon travail, devaient
être remplacés pour des
soucis physiques. « Nous sommes
dans l’incapacité d’effectuer les
mêmes changements que l’Union.
Sans incriminer mes joueurs, le
banc adverse a fait la différence
alors que nous avons perdu en intensité.
Et surtout, nous manquons
de joueurs capables de casser le
rythme. Il me faudrait deux autres
défenseurs de la trempe de Touré. »
Tout avait pourtant bien débuté
pour les Sang et Or qui, avec une
défense avec trois défenseurs centraux,
muselait parfaitement Niakaté.
Le meilleur buteur de la série
n’ayant pas voix au chapitre pendant…
80 minutes. « Nous avions
mis un plan tactique en place qui a
contrarié l’Union. Nous avons tenté
de les mettre en difficultés. Lorsque
nous inscrivons ce second but, il y a
peut-être un peu trop d’euphorie et
l’Union n’a finalement jamais lâché.
Et sur sa première occasion,
Niakaté relance la machine unioniste.
Mon équipe était alors déboussolée
et désarmée. »
« MA PLACE ? CELA N’EST PAS LE
PLUS IMPORTANT »
Le genre de revers qui risque de
marquer les esprits tubiziens qui,
mardi, doivent déjà remettre leur
bleu de travail pour la réception
de Malines, un autre candidat au
gain de la première tranche.
« L’avantage, c’est que nous n’avons
pas le temps de gamberger. Ma
place ? Le président a renforcé sa
confiance en moi. Et, à l’heure actuelle,
ce n’est pas ma situation qui
importe, mais bien celle de l’équipe.
Je me lève tous les matins pour nous
sortir d’une situation qui est compliquée
depuis un an. » –

 

 

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