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Le derby RWDM – Union lancé par les Cabeke: «Deux clubs qui respirent le football»
Le derby RWDM – Union lancé par les Cabeke: «Deux clubs qui respirent le football»

Geoffrey et Anthony Cabeke suivront le derby depuis les tribunes.Geoffrey et Anthony Cabeke suivront le derby depuis les tribunes. – Devaux

L’histoire sera à nouveau sur le devant de la scène ce samedi soir au stade Edmond Machtens. 35 ans après la dernière joute officielle entre le RWDM et l’Union SG, les deux clubs croisent à nouveau le fer pour un derby attendu de tous. L’occasion était belle de réunir Geoffrey et Anthony Cabeke qui ont porté les couleurs des deux clubs bruxellois ces dernières années.

Samedi soir, le football bruxellois sera à la fête. Et quelle fête ! 35 ans après le dernier derby bruxellois entre le RWDM et l’Union Saint-Gilloise en match officiel, le duel retrouvera de sa superbe au stade Edmond Machtens entre les deux pensionnaires de D1B. Deux matricules que les frères jumeaux Cabeke, Anthony et Geoffrey (31 ans) connaissent comme leur poche pour y avoir effectué les plus belles saisons de leur histoire. Ce mercredi, tout sourire, nous leur avions donné rendez-vous sur la pelouse du stade Machtens pour lancer une rencontre que l’on espère spectaculaire. « S’il y a bien deux clubs qui respirent le football à Bruxelles, ce sont le RWDM et l’Union SG », lançait, d’entrée de jeu, Anthony, qui fut capitaine dans les deux camps. « Et même si l’on ne retrouvera pas beaucoup de Bruxellois, comme cela pouvait être le cas il y a 35 ans, il y aura cette sensation de Zwanze, ce petit quelque chose rendant ce match spécial. »

De formidables histoires

« Et surtout, ce sont deux clubs avec une histoire et des fans formidables qui n’ont que leur club dans leur cœur. C’est une passion pour tous. C’est d’ailleurs dommage que le stade Machtens ne puisse accueillir tous les fans », coupait Geoffrey Cabeke.

Pour avoir porté la vareuse molenbeekoise jusqu’à l’interruption due au Covid-19, les frères Cabeke savent que le parcours du RWDM, depuis sa renaissance en 2015 est incroyable et que celui de l’Union l’est tout autant. « Je pense que personne, il y a cinq ans, pouvait penser qu’en 2020, pareil derby se tiendrait en D1B », assurait Anthony Cabeke. « C’est assez fou. »

Le coeur balance

Ce qui est certain, c’est que ce samedi, le cœur des deux Bruxellois balancera quelque peu, tant l’Union et le RWDM ayant boosté leurs carrières. « Je n’ai peut-être pas toujours été titulaire à l’Union, mais j’ai vécu la montée de D3 en D2, ainsi que le top 8 nous permettant d’accéder à la D1B et des matches face au Standard ou Malines en PO2 », se souvenait Geoffrey Cabeke.

S’il a connu un petit interlude d’une saison à Dender, Anthony Cabeke fut, lui, l’un des chaînons des deux formations. « Finalement, je n’ai réellement connu que ces deux clubs-là. Molenbeek représente le cœur et ma vie. Depuis que nous avons cinq ans, nous courons au stade Machtens ; il n’y a pas une pièce que nous ne connaissons pas », glissait l’ex-capitaine, en se faufilant dans les travées de l’enceinte molenbeekoise. « Mais, ma petite carrière, c’est bien grâce à l’Union que je l’ai lancée. Malgré la dernière saison passée sur le banc, je ne peux retenir que le positif de cette superbe expérience. »

Objectifs divers

Dans les faits, les deux formations bruxelloises ont bien plus en commun que l’on ne pourrait croire. Et notamment de nombreux joueurs ayant défendu les couleurs des deux camps. Anthony Sadin, aujourd’hui portier au RWDM, a fait les beaux jours de l’Union, au même titre que Vandiepenbeeck ou, logiquement, les frères Cabeke, qui avaient, donc, récemment troqué le maillot jaune et bleu pour le rouge et noir. « Et notre arrivée à Molenbeek n’est pas anodine. Lorsque Thierry Dailly mettait son projet sur pied, il nous avait déjà contactés. Nous étions encore sous contrat, mais cela trottait déjà dans nos têtes de réussir quelque chose de grand », souriait encore Anthony Cabeke.

Avec succès, le cercle molenbeekois ayant rejoint le foot pro cet été pour entamer une saison qui doit lui permettre de valider son retour au sein du football professionnel belge. « Et honnêtement, j’attendais plus du début de saison de la troupe de Laurent Demol », reconnaissait Geoffrey. « Les noms et la qualité sont présents. Samedi, cela semble donc être le moment idéal pour définitivement lancer une saison et sortir d’une mauvaise passe (NDLR : trois défaites de rang). »

Place au foot

La tâche s’annonce néanmoins rude, la bande de Felice Mazzù n’ayant toujours pas goûté à la défaite, montant en puissance et en régularité dans ses performances. « L’Union, c’est le favori dans la course au titre », martelait Anthony. « Avec l’arrivée de Mazzù et des renforts bien sentis, tout a été fait pour atteindre cet objectif. Le RWDM, comme le mentionne Geoffrey, a plus de mal. Mais un derby, surtout celui-ci, n’est pas un match comme les autres et je suis certain que le RWDM ne se laissera pas faire et que l’Union SG devra sortir son meilleur niveau pour l’emporter ici ! »

Une chose paraît en tout cas évidente : 35 ans plus tard, ce match vaudra le déplacement ! Aux acteurs d’assurer le spectacle désormais.

UNE PAGE DE SÉBASTIEN HELLINCKXMercredi, Septembre 23, 2020 – 21:25

«Nous avions fait le tour de la question»

«Nous avions fait le tour de la question»Devaux

Après de formidables saisons sur les pelouses du stade Marien et du stade Edmond Machtens, les jumeaux ont entamé un nouveau chapitre en rejoignant Asse-Zellik cet été, pensionnaire de P2 néerlandophone. « Et nous n’avons aucun regret », pointait Anthony Cabeke. « Nous étions arrivés au sommet de ce que nous pouvions apporter au RWDM. Lorsque j’avais signé en D3 amateurs, mon objectif était de ramener le club où il méritait d’être. Et je crois y être parvenu. Si elle ne fut pas facile, nous sommes contents d’avoir pris cette décision. »

Et d’entamer une nouvelle vie où le football n’est plus le centre de toutes les préoccupations. « C’était normal, mais à l’Union ou au RWDM, nous terminions de travailler (NDLR : ils sont profs de gym) et nous devions nous dépêcher pour rejoindre l’entraînement », se souvenait Geoffrey Cabeke. « Ici, à Zellik, nous avons deux séances par semaine, permettant de retrouver un équilibre que l’on peut chercher à 31 ans avec la famille, le travail et la passion. »

Le début de saison d’Asse-Zellik est d’ailleurs positif, avec quatre points sur six récoltés et deux titularisations chacun, ainsi qu’un but pour Anthony.

« Le projet est de monter dans deux ans », expliquait encore Geoffrey. « Nous ne nous prenons pas la tête, nous ne sommes pas des stars. Nous essayons simplement d’apporter ce que l’on peut, de partager notre expérience avec les plus jeunes. Mais surtout, nous restons nous-mêmes, simples et blagueurs. Et c’est comme ça que notre message est à chaque fois passé, dans quelque club. »

Le tout, dans une autre mentalité. « Après le match, il a fallu s’habituer aux bacs de bières dans le vestiaire », concluait Anthony.Mercredi, Septembre 23, 2020 – 21:27

«Un titre avec son club de cœur, magique»

«Un titre avec son club de cœur, magique»Devaux

Anthony

Union SG. « Je me souviens d’une saison où, avec l’Union, on disputait le tour final pour ne pas descendre face à Leopolsburg. Nous étions menés 3-2 avant d’égaliser à la dernière seconde. En prolongations, nous passions à 10 contre 11 avant de concéder le 4-3. Nos espoirs étaient minces, mais nous sommes encore parvenus à revenir dans le match, avant de l’emporter aux tirs au but. Nous avons fêté ce maintien comme si c’était un titre ! »

RWDM. « Le titre contre Tournai en D3, sans aucun doute. Nous avions vécu une saison compliquée au coude à coude avec Rebecq avant d’avoir notre sort entre les mains et d’assurer ce sacre face à 6.000 fans. Splendide. »

Geoffrey

Union SG. « Ma deuxième saison là-bas fut exceptionnelle. Je me souviens du match face à Anvers que nous remportions 2-1, nous offrant le top 8 et, donc, un avenir en D1B. Les Anversois, eux, se battaient pour le titre. Le parc Duden était plein, l’ambiance incroyable. »

RWDM. « L’année où je suis arrivé, nous étions en D2, et avons mis la main sur le titre au bout d’une saison accomplie. Nous prenions du plaisir sur le terrain, l’ambiance était magique. J’étais revenu dans mon club de cœur pour vivre ces sensations-là. J’étais, forcément, aux anges. Et pour le club, c’était un second sacre de rang après sa renaissance. »

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