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La révolution est  en marche à l’Union
La révolution est en marche à l’Union

L’annonce est fracassante, 20 à 25 nouveaux joueurs devraient rejoindre l’Union Saint-Gilloise d’ici deux semaines ! L’arrivée de Tony Bloom, le propriétaire de Brighton, comme actionnaire majoritaire du club bruxellois va profondément transfigurer l’Union. L’ambition est claire : terminer dans le top 4 l’année prochaine et intégrer la D1A dans les trois ans. Reste à voir si la méthode utilisée portera ses fruits.

L’arrivée du nouvel investisseur Tony Bloom va bouleverser l’Union, à commencer par le noyau 

football – division 1B 

Ce mardi matin, les médias étaient conviés à une table ronde par Jurgen Baatzsch, le désormais ancien actionnaire majoritaire du club saint-gillois depuis le rachat officiel de ses parts et de celles d’Auguste Weemaels par l’Anglais Tony Bloom survenu ce dimanche soir (voir article ci-dessous).

Si l’Allemand ne mettra plus ses billes dans le club, il reste par contre président, gérant en quelque sorte le portefeuille de Tony Bloom à l’Union. Ce dernier ne devrait pas être très souvent présent au Stade Marien, laissant à Jurgen Baatzsch le soin de faire tourner la boutique (il ne s’occupera plus que de l’extrasportif), mais également à Alex Muzio, qui travaille pour ‘Starlizard’.

« Starlizard », c’est la société créée par Tony Bloom (« lizard » signifie « lézard » en anglais, qui est le surnom que s’est forgé l’Anglais durant ses parties de poker). Et on risque bien souvent d’en parler. Car c’est elle qui devrait être à la base du recrutement des nouveaux joueurs unionistes.

Il s’agit d’une société de consultance pour les entreprises de paris sportifs. Elle leur fournit en fait de nombreuses informations et statistiques sur des joueurs et des équipes partout dans le monde. C’est donc via cette grande base de données que des nouveaux joueurs pourraient arriver.

« Un entraîneur d’ici la fin de la semaine »

« Nous allons avoir 20 à 25 nouveaux joueurs », explique Jurgen Baatzsch (Tony Bloom et les Anglais n’étaient pas présents lors de la table ronde). « Et le noyau devrait 

 d’ailleurs être complet d’ici deux semaines. Un entraîneur devrait également arriver d’ici la fin de la semaine.

Le nom du nouveau directeur sportif, lui, a été annoncé ce mardi soir (voir ci-contre).

À l’heure actuelle, certains départs sont déjà entérinés à savoir ceux de Dylan Lambrechts, Christophe Bertjens et Freddy Mombongo. À l’inverse, Mathias Fixelles est le seul joueur qui est certain de rester.

Les choses devraient en tout cas se décanter dans les prochains jours et risquent de s’enchaîner car la reprise des entraînements est prévue pour dans moins d’un mois, le 18 juin prochain. Quelques jours plus tard, les Unionistes partiront en stage en Allemagne, du 24 juin au 3 juillet.

Un match de gala à la fin du mois de juillet

Celui-ci sera plus que probablement placé

sous le signe de la construction d’une équipe homogène puisqu’on risque de voir débarquer beaucoup de joueurs d’horizons complètement différents.

Enfin, une première échéance arrivera déjà le 21 juillet (c’est la date qui est visée en tout cas) puisque l’Union voudrait organiser un match de gala pour fêter son retour dans son Stade Marien nouveau look. Une équipe prestigieuse est visée comme « sparring-partner ». Baatzsch reconnaissait qu’il était notamment en contact avec le Celtic Glasgow en Écosse.

D’ici à cette inauguration, de nombreuses inconnues auront été levées. Mais ce qui est par contre certain, c’est que Tony Bloom ne compte pas s’éterniser en D1B et qu’il a de l’ambition pour l’Union.

« Le but la saison prochaine est de terminer au moins dans le top 4 (ndlr. qui donne

», conclut le président du club unioniste.donc le droit de participer aux playoffs 2 et surtout, qui évite de jouer les très redoutés playdowns). Et d’ici trois ans, l’objectif c’est de monter en D1A

Le ton est donné.

Bloom possède 95 % des parts

Baatzsch n’a plus du tout d’argent dans le club 

Si Jurgen Baatzsch reste bien présent au sein du club en tant que président, il n’injectera par contre plus aucun euro. Il détenait un peu plus de 70 % des parts de l’Union et Auguste Weemaels un peu plus de 20 % (4 % sont toujours détenus par la commune de Saint-Gilles et 234 actionnaires ultra-minoritaires détiennent toujours ensemble moins d’1 % des parts). Le fonds d’investissement de Tony Bloom (le nom de ce fonds d’investissement

n’a pas été révélé, et n’est pas non plus à confondre avec la société ‘Starlizard’) a racheté les parts de Baatzsch et Weemaels. Cela signifie donc que l’Anglais détient maintenant 95 % des parts de l’Union.

« Il fallait changer le concept pour faire face à la concurrence grandissante en D1B », justifie l’Allemand. « J’ai pris beaucoup de risques au niveau financier. C’était vraiment énorme ce qu’il fallait mettre. J’ai passé des nuits sans en dormir. Je ne voulais pas perdre tout mon argent comme l’Égyptien Maged Samy au Lierse. Il fallait faire un choix. Soit on pourrissait comme le Lierse ou bien on se retrouvait en D1 amateurs, soit on se tournait vers de nouveaux investisseurs. Il fallait que le repreneur soit digne du club car l’Union appartient au patrimoine de la Belgique et de Bruxelles. Et c’est le cas.»

Le montant du rachat n’a pas été dévoilé.

Mais le budget de l’Union devrait sensiblement augmenter. Cette saison, il se situait entre 3 et 3,5 millions.

Le budget va au moins doubler

« Nous ne communiquons pas sur un budget bien précis mais il devrait au moins doubler», explique encore Baatszch. « Cela nous permettra aussi de mieux nous occuper de notre école des jeunes car, l’année dernière, tout le budget était consacré à l’équipe première pour pouvoir rivaliser avec les autres équipes de D1B. Même avec l’arrivée de Tony Bloom, il ne faut pas non plus espérer amener des joueurs de D2 allemande. À titre de comparaison, le champion en D2 allemande touche 15 millions d’euros de droits télé. En Proximus League, ce ne sont que 500.000 euros… »

« Les Anglais voulaient garder Marc Grosjean comme coach »

Il y a deux semaines, l’ancien entraîneur Marc Grosjean annonçait, un peu à la surprise générale, qu’il quittait l’Union pour des divergences de point de vue au niveau du choix des joueurs. Jurgen Baatzsch a levé un coin du voile.

« En fait, les Anglais voulaient à la base garder Grosjean », explique-t-il. «

. »Mais un jour il m’a appelé depuis la gare des Guillemins à Liège pour me dire qu’il était en pleine discussion avec un joueur. Je lui ai dit que c’était impossible de l’acheter car il n’était pas assez bon pour l’Union. J’ai alors senti qu’il voulait encore plus s’impliquer dans le choix des joueurs. Et ça, ce n’était pas possible. D’où son départ

L’identité du nouvel entraîneur devrait être dévoilée d’ici la fin de la semaine et il pourrait s’agir d’un ‘grand nom’ car « les Anglais étaient même surpris qu’il ait accepté le poste ».

D’après la description donnée, il s’agirait d’un non-Belge, qui parle français et qui a moins de 50 ans.

Les paris sont ouverts.

 

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