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“Il faut savoir limiter les risques de blessure”
“Il faut savoir limiter les risques de blessure”

Alexander Blessin n’hésite pas à faire souffler
un joueur clé de temps à autre, et ce sera encore
le cas contre Beveren.

S’
il y a une seule chose que
l’on pouvait reprocher à
Karel Geraerts, au terme

d’une campagne 2022-23 formida-
ble, c’est que l’ex-entraîneur de

l’Union faisait peu tourner son

onze. Cette saison, Alexander Bles-
sin n’hésite pas à mettre réguliè-
rement un cadre au repos pour

éviter la surcharge.
Celui qui peut s’appuyer sur
une belle palette d’avants ne se
contente pas d’alterner en zone

offensive. Déjà en seizième de fi-
nale de Coupe, contre Meux, Bles-
sin avait laissé du beau monde au

repos. Logique, face à des ama-
teurs. Mais le T1 allemand n’a pas

hésité à varier son onze en cham-
pionnat aussi : le jeune Fedde Ley-
sen, plan B sur le côté gauche de la

défense, a reçu quatre titularisa-
tions rien qu’en Pro League, et pas

seulement parce que Machida
était indisponible. Idem pour

Ross Sykes, qui a permis à Mac Al-
lister de souffler à trois reprises.

Au milieu, même Vanhoutte et
Puertas ont eu droit au banc deux
fois, alors que la troisième place

est occupée en alternance par La-
zare (1 540 minutes), Rasmussen

(1 230) et Sadiki (870). C’est un
grand changement avec la saison
passée.
. Moris et Burgess au repos
Comparer le nombre de joueurs
avec au moins 500 minutes au
compteur, toutes compétitions
confondues, permet de voir que

Blessin est plutôt dans la four-
chette haute, puisqu’ils sont seize

joueurs de champs dans le cas,
comme à Gand, mais plus qu’à
l’Antwerp (14) et à Bruges (15) et

moins qu’à Genk (18). “On utilise
un système (NdlR : un gilet équipé
d’un GPS, de la marque STATsport
Apex) qui nous permet d’étudier ce

que les joueurs ont fait sur la se-
maine écoulée et sur le mois. On

peut connaître le nombre de minutes
de course, mais aussi leur intensité,
tant à l’entraînement qu’en match.
Parfois, même si un joueur n’est pas

blessé, on peut voir qu’une pause se-
rait la bienvenue pour minimiser les

risques de blessure. Je dis que je
crois en toute l’équipe ; je dois être
cohérent et donner du temps de jeu
à tout le monde. Parler de la largeur

du noyau et ne pas faire de change-
ment, ça n’aurait pas de sens.”

Il y en aura d’ailleurs ce jeudi
soir : “Joachim (Imbrechts) sera à
nouveau titulaire au but, car il le
mérite, mais aussi parce qu’on ne
sait jamais si Anthony venait à se

blesser…” Garder le deuxième gar-
dien en forme reste important. “Je

laisserai également Christian (Bur-
gess) au repos : Ross (Sykes) le rem-
placera.” Leysen devrait remplacer

Machida. Jusqu’ici, ces quelques
retouches n’ont pas empêché le
leader d’assurer, au contraire.

Le SK Beveren veut profiter
de sa bonne forme pour se payer
l’Union Saint-Gilloise en Coupe,
avant de jouer la montée en D1A.

A
près avoir terminé deuxième la saison
passée et avoir connu un début de saison

compliqué (une victoire en huit jour-
nées), Beveren va mieux, enchaînant quatre vic-
toires et deux partages en Challenger Pro Lea-
gue. Son CEO, le Franco-Américain Antoine Go-
bin, évoque le court et le long terme du club

campinois passé sous pavillon US.
CE HUITIÈME
“Un bel événement”
Après avoir éliminé Westerlo en seizième,

l’équipe de Wim De Decker a le plaisir de rece-
voir le leader de D1A ; un an après avoir été sorti

par l’Antwerp aux tirs au but. “Peut-être cela
veut-il dire que le gagnant de cette rencontre sera
champion, plaisante Antoine Gobin. Pour notre
équipe, c’est une belle occasion de se frotter aux
meilleurs, de voir ce que demande la D1A. Il devrait

y avoir quasiment 5 000 supporters au stade ; c’est
un bel événement pour nous.”
LA SAISON
“La confiance est de retour”
Le SK est revenu à un point de la sixième
place, synonyme de playoffs (les deux premiers
montent directement) : “On retrouve la confiance,
poursuit le CEO. On méritait d’avoir plus de points

en début de saison. Beaucoup de clubs auraient pa-
niqué après notre mauvais départ, mais nous sa-
vions qu’il faudrait du temps pour que la mayon-
naise prenne vu les changements du dernier mer-
cato. Le niveau de la Challenger Pro League est

équilibré et certains ex de D1A ont du mal,
d’ailleurs.”
LES AMBITIONS DE “BOLT”
POUR LE SK
“Retrouver la D1A”
Depuis 2020, le SK Beveren appartient au
groupe américain Bolt, dont un des hommes

forts, l’Américain David Blitzer, détient égale-
ment des parts dans Crystal Palace, Augsburg,

Estoril, ADO Den Haag et des clubs de NBA et
NHL. Un seul joueur a été prêté par un club lié à
Blitzer, d’ailleurs. “L’aspiration est de faire revenir
Beveren dans l’élite, poursuit le CEO. N’importe
quelle autre saison que 2022-23, on serait monté,
mais avec le changement de format, ça n’a pas été
le cas (NdlR : seul le 1er montait). Il faut réaliser
cela sans faire des dépenses folles. Attention, le
groupe investit, mais on préférera mettre l’argent
dans des bâtiments ou des terrains que sur un
joueur. D’ailleurs, la commune avait un peu peur

au début, en se disant que les investisseurs ne ve-
naient pas de Belgique, mais elle constate que nos

intentions sont bien de développer le club.”

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